Stratégie de Netlinking 7 stratégies qui fonctionnent

Rédigé par Sandrine

25 mars 2025

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PageRank : toujours un facteur clé pour bien positionner votre site web

Pourquoi certaines pages apparaissent-elles en premier sur Google tandis que d’autres restent invisibles ? Derrière ces classements se cache un algorithme fondamental : le PageRank. Conçu par Larry Page et Sergey Brin, il a marqué le début de l’ère du référencement naturel en attribuant un score de popularité aux pages web.

Même si Google ne l’affiche plus publiquement, son influence persiste. Il repose sur une idée simple : une page recevant de nombreux liens de qualité est jugée plus pertinente. Pourtant, son fonctionnement et son rôle exact dans le SEO d’aujourd’hui restent souvent mal compris.

Vous voulez approfondir vos connaissances en référencement web ? Toutes les réponses se trouvent dans mon Guide du SEO.

Origine et définition du PageRank

En 1996, Larry Page et Sergey Brin, alors doctorants à l’université de Stanford, lancent un projet de recherche baptisé BackRub. Ce projet vise à analyser la structure des liens du web pour en évaluer la pertinence. Ils développent ainsi le PageRank, un algorithme inspiré des citations académiques, attribuant à chaque page web un score basé sur la quantité et la qualité des liens entrants. Le nom “PageRank” fait d’ailleurs référence à Larry Page, l’un de ses inventeurs.

Le premier brevet du PageRank est déposé en janvier 1997, puis enregistré le 9 janvier 1998. Initialement propriété de l’université de Stanford, ce brevet est ensuite licencié à Google, fondée en septembre 1998. En décembre 2000, Google lance la barre d’outils Google Toolbar, permettant aux utilisateurs de visualiser le score PageRank des pages web sur une échelle de 0 à 10. Cette transparence conduit rapidement à des dérives, certains webmasters cherchant à manipuler artificiellement leur popularité via l’achat de liens.

Auparavant, les spécialistes SEO pouvaient consulter le score PageRank de n'importe quelle page web via la barre d'outils Google.

Face à ces abus, Google décide en 2016 de retirer définitivement l’affichage public du PageRank, tout en continuant à l’utiliser en interne comme l’un des nombreux signaux pour classer les pages dans ses résultats de recherche.

Le PageRank repose alors sur une approche mathématique. Il attribue un score à chaque page en analysant les liens entrants. Plus une page reçoit de liens depuis des sites de confiance, plus son PageRank est élevé. À l’époque, cette innovation bouleverse la recherche en ligne, permettant à Google de surpasser ses concurrents en affichant des résultats plus pertinents.

Si le concept paraît simple, son calcul repose sur une équation complexe prenant en compte divers facteurs. L’idée centrale demeure : un lien est un vote, mais tous les votes n’ont pas la même valeur.

Comment fonctionne le PageRank ?

Le PageRank repose sur une logique mathématique. Google attribue à chaque page un score basé sur le nombre et la qualité des liens entrants. Un lien provenant d’une page ayant un PageRank élevé vaut plus qu’un lien issu d’une page peu référencée.

Ce transfert de popularité entre pages est souvent surnommé “jus de lien” dans le jargon SEO. Lorsqu’une page transmet du PageRank via un lien, elle distribue une part de son autorité à la page de destination. Plus il y a de liens sortants, plus le jus est dilué : un lien unique a donc plus de valeur qu’un lien parmi cent.

L’algorithme fonctionne comme un système de transmission d’autorité. Lorsqu’une page en cite une autre, elle lui transmet une partie de son propre PageRank. Mais cette transmission n’est pas totale : une page avec de nombreux liens sortants divise son autorité entre eux. Ainsi, un lien unique a plus d’impact qu’un lien noyé parmi des centaines d’autres. Si une page possède de nombreux liens sortants, le PageRank qu’elle transmet est dilué entre chacun. Ainsi, un lien placé sur une page avec peu de sorties a potentiellement plus de valeur qu’un lien parmi une longue liste. Cela encourage à rechercher des liens dans des contextes éditoriaux “sobres”.

Un autre facteur clé est le damping factor (facteur d’amortissement). Google considère qu’un internaute ne clique pas indéfiniment sur des liens. Il applique donc un coefficient (généralement 0,85) pour modéliser la perte progressive d’influence au fil des clics. À noter que le PageRank ne suit pas une échelle linéaire mais logarithmique. Cela signifie qu’une page ayant un PageRank de 4 n’est pas deux fois plus importante qu’une page ayant un score de 2, mais bien environ 25 fois plus. Cette échelle rend chaque point gagné bien plus significatif (et plus difficile à gagner) à mesure que l’on monte en score.

Le maillage interne joue aussi un rôle. Un site bien structuré peut redistribuer efficacement son PageRank entre ses pages. C’est pourquoi les sites optimisés en SEO soignent leurs liens internes pour renforcer leurs pages stratégiques.

La formule mathématique du Google PageRank

Formellement, le PageRank est défini par la formule suivante :

PR(A) = (1 – d) + d × (PR(T1)/C(T1) + … + PR(Tn)/C(Tn))

  • d est le damping factor (souvent fixé à 0,85),
  • T1 à Tn sont les pages pointant vers la page A,
  • et C(Tx) le nombre de liens sortants sur chaque page Tx.

Cette équation illustre la façon dont le PageRank d’une page est réparti entre toutes les pages qu’elle cite.

Ce qui fait grimper (ou chuter) votre PageRank

On entend souvent que “plus une page reçoit de liens, mieux c’est”. En réalité, tout dépend de qui vous fait ce lien, comment, et dans quel contexte. Le PageRank, malgré sa base mathématique, reste sensible à la qualité avant la quantité. Voici les leviers qui peuvent vraiment peser.

1. L’autorité du site source : tous les liens ne valent pas la même chose

Ce n’est pas juste avoir un lien qui compte. C’est d’où il vient qui fait la différence. Un backlink issu d’un site bien classé, populaire et reconnu dans son secteur, transmet une dose d’autorité bien plus forte qu’un lien posé sur un blog inconnu, perdu au fond d’un annuaire ou publié sur une ferme de contenu.

Prenons un exemple concret. Imaginons que vous publiez un article sur le climat. Si le Monde, Courrier International ou Le Figaro vous cite, Google capte immédiatement que vous êtes recommandé par une source solide. À l’inverse, si ce même article est juste mentionné sur un petit blog non maintenu, sans trafic, sans contenu original, l’effet est quasi nul.

C’est exactement comme dans la vraie vie : si vous cherchez un bon restaurant et que c’est un chef étoilé qui vous en parle, vous l’écoutez. Si c’est un inconnu dans la rue, vous hésitez. Pour Google, c’est pareil. Il donne plus de poids à un lien quand il vient d’une page déjà jugée fiable.

Ce que ça change pour vous ? Mieux vaut obtenir deux bons liens depuis des sites reconnus dans votre thématique, que vingt liens moyens répartis sur des plateformes douteuses. Dans le doute, demandez-vous toujours : Est-ce que ce site inspire confiance, même à un humain ?

2. La qualité du lien : un bon backlink, c’est plus qu’un simple lien

Tous les liens n’ont pas la même force, ni la même crédibilité. Google ne se contente pas de compter les liens, il les évalue. Et ce qui l’intéresse, c’est la qualité contextuelle : est-ce qu’un site reconnu, pertinent, bien positionné dans sa thématique a fait ce lien… ou est-ce un lien glissé sur un annuaire générique, ou pire, un site à la réputation douteuse ?

Un bon lien, c’est comme une recommandation dans un CV. Si vous êtes recommandé par un cadre de chez Google pour un poste dans la tech, ça pèse. Si c’est un copain qui tient un site lambda sans contenu original, ça ne vaut rien.

Prenons un cas réel. Si vous avez un blog culinaire et que 750g, Marmiton, ou un article de presse gastronomique vous mentionne, ce lien va envoyer un signal fort. Il dit à Google : cette page est reconnue dans son domaine. À l’inverse, un lien placé dans un forum à l’abandon ou dans un répertoire de sites généraliste ne transmettra rien de fiable. Pire : s’il y en a trop, vous risquez même une pénalité.

Ce que ça implique ? Fini le temps des échanges de liens en masse et des commentaires à rallonge dans des blogs fantômes. Mieux vaut un seul lien placé dans un contenu éditorial solide, qu’une dizaine de liens issus de spots automatisés. Google voit tout. Et surtout, il juge le contexte dans lequel le lien est posé.

3. Le nombre de liens sortants : plus ils sont nombreux, moins ils valent

Imaginez que vous deviez partager une seule bouteille d’eau avec dix personnes. Chaque verre serait minuscule, non ? C’est exactement ce qui se passe avec les liens sortants sur une page.

Quand une page fait un lien vers un autre site, elle lui transmet une part de son PageRank. Mais si elle fait 50 liens externes, cette autorité est divisée entre les 50. Résultat : chaque lien reçoit moins de valeur. Ce phénomène s’appelle la dilution du “jus de lien”. Et il peut faire toute la différence.

Prenons un exemple concret. Vous obtenez un lien dans un article de blog qui ne cite que vous. Bingo : vous recevez quasiment toute l’attention. Mais si ce même article contient une liste de 100 ressources SEO, votre lien devient une goutte dans l’océan. Il est là, mais il pèse peu.

Google, de son côté, comprend cette logique. Il sait qu’une page qui “arrose” à l’excès ne transmet pas un signal fort. Il privilégie les liens sobres, contextualisés, bien intégrés dans le contenu.

En clair ? Cherchez à être cité dans des contenus ciblés, bien édités, avec peu de liens sortants. Évitez les listes interminables. Un lien sobrement placé dans un paragraphe vaut souvent dix fois plus qu’un lien perdu dans un répertoire de ressources.

4. Le maillage interne : votre autorité, bien redistribuée

Imaginez votre site comme une ville. Chaque page est une maison. Le maillage interne, ce sont les routes entre elles. S’il n’y a pas de route vers une maison, personne ne la visite. Pire : Google ne la trouve pas.

Les liens internes permettent de circuler l’autorité dans tout le site. Quand vous reliez une page à une autre, vous lui transférez une part de votre PageRank. En structurant ces liens de manière intelligente, vous pouvez faire grimper vos pages stratégiques dans les résultats. C’est comme si vous donniez des projecteurs à celles qui comptent.

Prenons un exemple : vous avez un site e-commerce, et votre page “Chaussures de randonnée” est cruciale pour vous. Si cinq articles de blog pointent vers cette page, si elle est liée depuis votre page d’accueil et depuis le menu principal, elle devient le centre d’un petit réseau interne. Google le voit. Et il comprend que cette page est importante pour vous — donc potentiellement pour vos visiteurs aussi.

Ce que vous devez faire ? Ne laissez pas votre contenu isolé. Créez des liens internes logiques, pertinents, utiles pour le lecteur. Évitez les liens en cascade sans contexte, et favorisez ceux qui guident naturellement le lecteur d’un sujet à l’autre.

5. La fréquence des mises à jour et l’engagement des utilisateurs 

Un lien fort, c’est bien. Mais une page figée, même bien liée, finit par perdre de son éclat. Google ne classe pas les pages dans une bulle. Il les observe dans un écosystème vivant, peuplé de clics, de mises à jour, de scrolls, de retours, d’engagement. Et ce comportement humain influence son jugement.

Une page qui vit, c’est une page qui évolue. Elle est enrichie. Mise à jour. Elle attire des visiteurs qui restent, qui cliquent, qui interagissent. À l’inverse, une page jamais modifiée, avec un taux de rebond élevé, même bien liée, peut finir par s’enfoncer dans les SERP.

Prenons un exemple simple. Vous publiez une étude en 2020 sur un sujet en vogue. Elle reçoit des liens. Parfait. Mais si vous ne l’actualisez jamais, Google considérera que la valeur du contenu décroît. En revanche, si vous la mettez à jour en 2023, que vous ajoutez des chiffres récents, de nouveaux paragraphes, une vidéo… Google le remarque. Il comprend que cette page est vivante, suivie, utile. Et il peut lui redonner un coup de boost.

Ce que ça veut dire pour vous ? Ne laissez jamais vos contenus dormir. Rafraîchissez vos articles, optimisez vos titres, enrichissez les contenus anciens. C’est bon pour vos lecteurs, et Google vous le rendra bien.

6. Le texte d’ancrage et la visibilité du lien

Un lien, c’est plus qu’un simple clic. C’est un signal contextuel. Et ce signal, c’est d’abord son texte d’ancrage — les mots bleus sur lesquels on clique. Google les lit comme un indice sémantique fort : ils indiquent de quoi parle la page de destination.

Prenons une analogie. Imaginez que vous êtes sur une autoroute, et que vous voyez un panneau “sortie vers musée d’art contemporain”. Vous savez exactement où mène la route. Dans le web, c’est pareil : si un lien dit “chaussures de trail imperméables”, Google comprend que la page cible parle probablement… de chaussures de trail imperméables. Et ça l’aide à mieux classer cette page.

Mais tout ne se joue pas dans les mots. L’emplacement du lien a aussi un rôle. Un lien placé dans le corps d’un article, entouré de texte pertinent, attire plus l’œil et donc plus de clics. Il a plus de valeur. En revanche, un lien glissé dans un menu, un footer ou une sidebar passe souvent inaperçu — et perd de sa puissance.

Et qu’en est-il des liens “nofollow” ? Ces balises, à l’origine, disaient à Google : ne suis pas ce lien, ne transmets pas d’autorité. Mais depuis 2019, Google a changé de cap. Il traite désormais ces liens comme des indications, non comme des interdictions strictes. S’il juge le lien pertinent, il peut quand même lui accorder du crédit.

Ce que ça change pour vous ? Soignez vos textes d’ancrage. Soyez précis, descriptif, sans tomber dans la suroptimisation. Placez vos liens au cœur du contenu, là où le lecteur (et Google) les voit. Et n’ignorez pas les liens “nofollow” : dans le bon contexte, ils peuvent peser.

L’évolution du PageRank et son importance actuelle

À ses débuts, le PageRank était un critère dominant du référencement naturel. Google affichait même un score de PageRank de 0 à 10 via la barre d’outils Google Toolbar, permettant aux webmasters d’évaluer leur popularité. Mais au fil des années, cet indicateur a perdu en visibilité et en importance relative.

Au-delà du PageRank d’origine, Google a déposé plusieurs brevets comme celui du “surfeur raisonnable”, qui modifie la pondération des liens en fonction de leur probabilité d’être cliqués. Un lien placcé dans un menu ou en pied de page ne transmet pas autant de valeur qu’un lien visible en plein corps de texte. D’autres brevets font référence à des “ensembles sources”, c’est-à-dire des pages jugées fiables et capables de redistribuer la popularité de manière plus efficace.

Google a également exploré le concept “d’ensembles sources” : un groupe de sites fiables et bien connectés (comme des médias ou des annuaires de qualité) dont les liens auraient plus d’autorité. Le classement d’une page pourrait ainsi dépendre de sa “distance” à ces sources de confiance.

Pourquoi Google a-t-il supprimé l’affichage du PageRank ?

En 2016, Google a décidé de tirer un rideau définitif sur l’affichage du PageRank. Officiellement, pour éviter les abus. Officieusement, pour reprendre le contrôle d’un système devenu incontrôlable.

Pendant plus d’une décennie, ce petit chiffre — visible sur la Google Toolbar, de 0 à 10 — a obsédé les webmasters. Il est devenu une monnaie d’échange. Certains achetaient des liens comme on achète des parts de marché, uniquement pour gonfler leur PageRank. Un marché noir du lien s’est formé. Avec ses tarifs, ses négociants, ses abus.

Résultat ? Des pages vides de contenu mais pleines de liens affluaient vers les premières positions. Google s’est vite rendu compte que ce signal, pourtant pensé comme objectif, était en train de se retourner contre lui.

Aujourd’hui, le PageRank existe encore. Mais en coulisses seulement. Invisible, mais actif.

Le PageRank a-t-il vraiment disparu ? Pas tout à fait.

Depuis que Google a coupé l’affichage public du PageRank, une question revient sans cesse dans le monde du SEO : utilise-t-il encore ce signal ? Et la réponse est… oui. Mais pas dans sa version d’origine.

Aujourd’hui, le PageRank est toujours présent dans l’algorithme de Google. Il agit comme une couche de fond, mêlée à des dizaines d’autres signaux : l’intention de recherche, la qualité du contenu, la structure du site, l’expérience utilisateur… Autrement dit, il n’est plus la star du classement, mais il est encore dans l’orchestre.

Gary Illyes (Google) l’avait déjà glissé dans un tweet en 2017 : “Nous utilisons toujours le PageRank (et environ 100 autres signaux) pour classer les pages.”

Et en 2020, John Mueller a confirmé la chose : le PageRank existe toujours, mais dans une forme transformée. Il ne s’agit plus de l’algorithme brut des années 2000. Il a été affiné, adapté, intégré dans un système plus large, qui prend en compte, par exemple, le désaveu de liens toxiques via Google Search Console.

En somme, le PageRank n’a pas disparu. Il s’est fondu dans la masse, comme une vieille pièce de moteur encore utile, mais devenue invisible sous le capot.

Faut-il encore optimiser son site pour le PageRank ?

Le PageRank n’est plus le GPS exclusif de Google, mais c’est encore une boussole puissante. Il continue d’indiquer quels sites méritent d’être vus, cités, visités. Et pour vous, c’est un signal à ne surtout pas négliger.

Oui, vous devez encore travailler vos backlinks, construire un maillage interne solide, et penser votre site comme un réseau de pages connectées — pas comme un catalogue figé. Ces principes restent efficaces. Ils fonctionnent. Ils aident Google à circuler dans votre contenu, à comprendre ce qui compte, à repérer ce qui mérite de monter.

Mais — et c’est là l’évolution — le PageRank ne suffit plus. Ce n’est plus le sésame magique qu’il fut. Une page bien liée mais mal écrite, lente, ou sans intérêt pour l’utilisateur ne percera pas. Aujourd’hui, Google regarde la globalité : pertinence, expérience, engagement. Le PageRank est une brique parmi d’autres. Solide, mais seule, elle ne tient pas le mur.

Ce que ça implique ? Continuez à optimiser vos liens, mais dans une approche plus large. Un lien n’est fort que s’il mène à une page utile. Et une structure interne n’est performante que si elle guide vraiment vos visiteurs.

Mythe et réalité autour du PageRank

Le PageRank est entouré de nombreuses idées reçues. Certains pensent qu’il a disparu, d’autres qu’il est encore le facteur principal du référencement. La réalité est plus nuancée.

1. Google a-t-il abandonné le PageRank ?
Non. Même si son affichage public a disparu, Google utilise encore une version interne de l’algorithme. Il l’a cependant intégré dans un système plus vaste qui prend en compte de nombreux autres facteurs.

2. Existe-t-il encore un score de PageRank ?
Oui, mais il est confidentiel. Google continue d’attribuer un score aux pages pour mesurer leur popularité, mais celui-ci est combiné à d’autres signaux comme l’intention de recherche ou la pertinence du contenu.

3. Peut-on manipuler le PageRank ?
Dans les premières années de Google, il était possible d’acheter des liens pour améliorer artificiellement son PageRank. D’aitres techniques comme le PageRank sculpting étaient courantes. Elles consistaient à utiliser l’attribut nofollow pour orienter le jus de lien uniquement vers certaines pages. Google a mis fin à l’efficacité de cette méthode en 2009. Aujourd’hui, Google détecte ces pratiques et pénalise les sites qui tentent de manipuler l’algorithme.

4. Le PageRank est-il toujours essentiel ?
Il reste un facteur parmi d’autres. Avoir des liens de qualité et un bon maillage interne influence le référencement, mais le contenu et l’expérience utilisateur sont désormais prioritaires.

En résumé, le PageRank existe toujours, mais il ne doit pas être le seul critère d’optimisation SEO. Un site bien structuré, avec du contenu pertinent et une stratégie de netlinking naturelle, aura de bien meilleurs résultats sur le long terme.

L’impact du PageRank sur le référencement naturel

Le PageRank reste un élément clé du référencement, mais son influence a évolué. Il ne suffit plus d’accumuler des liens pour être bien classé sur Google.

Un facteur parmi d’autres

À l’origine, il dominait l’algorithme de classement. Aujourd’hui, Google prend en compte des centaines de signaux, comme la pertinence du contenu, la vitesse du site et l’intention de recherche. Un bon PageRank ne garantit pas une première position.

Le rôle des backlinks

Les liens entrants restent essentiels pour le SEO. Un site recevant des backlinks de qualité gagne en autorité et en visibilité. Cependant, Google analyse désormais la nature et le contexte des liens pour éviter les abus. Depuis 2019, l’algorithme prend parfois en compte les liens nofollow, sans prendre en compte cet attribut. Cela signifie que ce type de lien peut transmettre une part d’autorité si Google le juge pertinent, même si ce n’est pas systématique.

Une bonne méthode pour obtenir des liens externes et d’augmenter son PageRank est le linkbaiting. L’objectif est de créer des contenus facilement partageables comme une infographie, une étude ou une vidéo.

PageRank et maillage interne

Un bon maillage interne permet de mieux répartir l’autorité d’un site. Les pages stratégiques bénéficient ainsi d’un meilleur positionnement. Google valorise les sites bien structurés, où la navigation est fluide et logique.

Faut-il toujours optimiser son PageRank ?

Oui, mais avec une approche qualitative. Il est préférable d’obtenir quelques liens puissants plutôt que des centaines de liens faibles. De même, un site bien organisé avec des liens internes pertinents maximisera son potentiel SEO.

Le PageRank n’est plus l’unique moteur du référencement, mais il reste un indicateur important pour évaluer la popularité et la crédibilité d’un site.

Comment améliorer son PageRank aujourd’hui ?

Bien que Google ne communique plus officiellement son score de PageRank, les stratégies pour renforcer l’autorité d’un site restent efficaces. L’objectif est d’obtenir des liens de qualité et d’optimiser la structure de son site web :

  1. Obtenir des backlinks pertinents : Les liens provenant de sites reconnus et pertinents ont plus d’impact. Un article invité sur un site influent ou une mention dans un média spécialisé peut renforcer le PageRank. Il est préférable d’éviter les annuaires de mauvaise qualité ou l’achat de liens, qui peuvent être pénalisés par Google.
  2. Soigner son maillage interne : Un site bien structuré aide Google à comprendre son contenu. Les liens internes permettent de redistribuer l’autorité entre les pages et de renforcer celles qui sont stratégiques. Il est conseillé d’éviter les liens cassés et de privilégier une navigation fluide.
  3. Créer du contenu de qualité : Un contenu pertinent et engageant attire naturellement des liens. Google valorise les pages qui apportent une réelle valeur aux utilisateurs. Un article bien documenté, avec des informations uniques, a plus de chances d’être cité par d’autres sites.
  4. Éviter les pratiques pénalisantes : L’échange excessif de liens, l’achat de backlinks, le cloaking et l’utilisation de réseaux privés de blogs (PBN) sont des pratiques risquées. Google détecte ces techniques et peut rétrograder un site dans les résultats de recherche.
  5. Suivre l’évolution du référencement : Le SEO évolue constamment. Google affine ses critères et pénalise les stratégies artificielles. Il est important de rester informé et d’adapter sa stratégie pour obtenir des liens naturels et durables.

D’autres stratégies efficaces incluent le link building via la réparation de liens cassés (en proposant votre propre contenu en remplacement), la contribution à des articles via des plateformes comme HARO, ou encore des campagnes d’outreach ciblé vers des sites d’autorité.

En appliquant ces principes, un site peut améliorer son autorité et bénéficier d’un meilleur positionnement sur Google.

FAQ

Qu’est-ce que le PageRank en SEO ?

Le PageRank est un algorithme développé par Google pour évaluer la popularité d’une page web en fonction des liens entrants. Il joue un rôle dans le classement des résultats de recherche.

Google utilise-t-il encore le PageRank ?

Oui, mais il n’est plus affiché publiquement. Google l’a intégré dans un algorithme plus vaste, combinant d’autres facteurs comme la pertinence du contenu et l’expérience utilisateur.

Comment vérifier son PageRank aujourd’hui ?

Le PageRank officiel n’est plus accessible. Même si le PageRank n’est plus visible publiquement, d’autres outils SEO proposent des indicateurs de substitution. Moz propose le Domain Authority, Majestic le Trust Flow, et Semrush l’Authority Score. Ces métriques n’utilisent pas les données internes de Google, mais elles donnent une estimation fiable de la puissance d’un domaine dans une logique SEO.

Les liens internes influencent-ils le PageRank ?

Oui, un bon maillage interne aide à mieux répartir l’autorité d’un site et renforce les pages stratégiques. Il facilite aussi l’indexation par Google.

Le PageRank est-il plus important que le contenu ?

Non. Aujourd’hui, la qualité du contenu et l’intention de recherche sont prioritaires. Cependant, un bon PageRank reste un atout pour améliorer la visibilité d’un site.

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