Plus de 80% des internautes ne vont pas plus loin que la première page de résultats. Chaque jour, les moteurs de recherche analysent des milliers de pages pour déterminer lesquelles méritent d’apparaître en premier. Le SEO (Search Engine Optimization) joue ici un rôle essentiel pour aider les entreprises à se positionner. Problème : les règles du jeu sont en constante évolution. Il ne suffit pas de se concentrer sur une seule métrique ou un seul critère. L’ensemble de votre site doit être pensé pour plaire à la fois aux internautes et aux robots d’indexation.
Le SEO et les moteurs de recherche
Ouvrez un moteur de recherche et tapez une requête. Une page de résultats s’affiche. Vous allez cliquer sur le résultat qui vous semble le plus pertinent, tout en sachant que retourner en arrière est toujours possible. Parfois même, le résultat s’affiche avant même d’avoir à cliquer dans les résultats. Chaque jour, plus de 8,5 millions de recherches sont effectuées sur Google. Mais la majorité des internautes ignorent le fonctionnement sous-jacent des moteurs de recherche.
Se posent alors les questions suivantes :
Comment Google sélectionne-t-ils les résultats qu’ils affichent ?
Comment choisissent-ils l’ordre dans lequel apparaissent les liens cliquables ?
Pourquoi ces pages-là sont-elles mises en avant plutôt que la vôtre ?
Comment faire en sorte que Google choisisse vos contenus aux dépens de ceux des concurrents ?
Les moteurs de recherche sont des portes d’entrée privilégiées vers votre site web. Connaître leur fonctionnement est donc indispensable.
Indexation des résultats : qu’est-ce que c’est ?
Imaginez un employé dans une bibliothèque immense. A chaque instant, il va récupérer les nouveaux livres, et les ranger dans les étagères. Si vous lui posez une question, il est capable de vous référer à n’importe quel ouvrage. Les moteurs de recherche fonctionnent de manière similaire, mais à une échelle gigantesque.
Sur le web, la récupération des données des pages est fait par des crawlers (ou robots d’exploration). Ils scannent les sites web en recherche de nouveaux contenus, ou de mises à jour. Ces informations sont stockées sur les serveurs de Google, tel un catalogue géant de pages. On parle d’indexation. Ainsi, dès qu’un internaute tape une requête, le moteur de recherche va chercher les pages qu’il juge les plus pertinentes
Comment le budget de crawl de Google impacte-t-il l’indexation de vos pages ?
Tout comme notre infatigable bibliothécaire ne peut pas lire tous les livres en une journée, les crawlers de Google ont un budget limité. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas explorer toutes les pages de tous les sites chaque jour. Ce budget représente le nombre de pages que Google est prêt à explorer sur votre site dans un laps de temps donné. Si certaines pages ne sont pas visitées fréquemment, elles peuvent mettre plus de temps à être indexées ou mises à jour dans les résultats de recherche, ce qui peut affecter négativement leur visibilité.
Pour optimiser ce budget de crawl, il est essentiel de configurer correctement votre fichier robots.txt. Ce fichier permet d’indiquer aux robots quelles pages sont les plus importantes à explorer. En les guidant efficacement, vous évitez que Google gaspille du temps et des ressources à visiter des pages non stratégiques.
Comment se se structure la page de résultats ?
Lorsque vous tapez une requête dans un moteur de recherche, l’algorithme va analyser les mots-clés et fouiller dans son index pour trouver les contenus les plus pertinents. La Search Engine Result Page (SERP) affiche l’ensemble de ces résultats.
Saviez-vous que cette fameuse SERP était personnalisée pour chaque utilisateur ? Elle présente en général :
Plusieurs résultats sponsorisés ;
10 résultats organiques ;
Parfois une réponse en position zéro ;
Des résultats enrichis par Google comme les autres questions ou ****les recherches associées.
Qu’est-ce qui décide de votre positionnement dans la SERP ?
Le fonctionnement exact des algorithmes qui déterminent le positionnement des pages dans les résultats de recherche reste un secret bien gardé de Google. S’il était connu dans ses moindres détails, tout le monde pourrait se hisser dans le Top 3, ce qui rendrait inutile tout classement.
Cela dit, Google fournit des guidelines (ou bonnes pratiques) qui donnent des conseils sur :
la qualité des contenus ;
l’utilisation de mots-clés pertinents ;
le netlinking ;
l’amélioration de l’expérience utilisateur (UX) ;
Etc.
Cependant, malgré les Google Leaks, l’algorithme reste opaque. Cela pousse les experts SEO à analyser constamment les changements. Et vu le nombre constants d’évolutions de l’algorithme, difficile d’avoir les réponses qu’on veut.
5 étapes du crawl à l’indexation
L’exploration (crawl) : les robots découvrent de nouvelles pages ou des mises à jour ;
Mise en cache : le moteur de recherche stocke une version du jour J sur ses serveurs, et ne la changera pas avant le prochain crawl. D’où un temps pour mettre à jour certaines de vos modifications.
L’indexation : Google ajoute le contenu à son index.
Le positionnement : le moteur de recherche fixe un positionnement initial. Par la suite, l’algorithme affine sa décision en tenant compte de vos performances et de vos mise à jour.
L’affichage dans la SERP : Google affiche une page dédiée à chaque requête utilisateur. Il ne propose que les contenus qu’il a préalablement indexés.
Le SEO concerne majoritairement Google
Google est premier… mais pas dans tous les pays
Dans de nombreux pays, les moteurs de recherche se divisent entre Google et les autres. C’est notamment le cas en France où Google concentre plus de 90% de parts de marché. Mais en Chine ou en Russie, d’autres moteurs de recherche prennent le dessus, respectivement Baidu et Yandex.
Il s’agit bien entendu de cas exceptionnels. Cela reste important à prendre en compte si l’on travaille à l’internationale.
L’histoire de Google en quelques dates
Au milieu des années 1990, deux étudiants de l’université Stanford, Larry Page et Sergey Brin créent un moteur de recherche : Google. Sa particularité : l’algorithme de classement, qui s’appuie sur un score de qualité : le PageRank. Celui-ci évalue la probabilité qu’une page donnée soit consultée par un internaute lors de sa navigation, notamment via la quantité et la qualité des liens entrants et sortants.
En 1998, ils déposent le nom “Google”. La plateforme au design est alors très populaire, car elle est pertinente dans son choix de résultats proposés à l’internaute. La diversité des facteurs de classement affine la justesse des résultats, tout en limitant les manipulations de l’algorithme.
En 2004, Google traite plus de 200 signaux pour classer ses pages. Et ce n’est que le début des mises à jour. Ces évolutions permettent au moteur de lutter contre les pratiques abusives (aussi appelées black hat SEO). Certaines mises à jour de l’algorithme sont plus profondes que d’autres (on parle généralement de Core Update). Leur objectif : maximiser la satisfaction des utilisateurs de Google, mais bien évidemment les retenir le plus longtemps sur la plateforme.
L’histoire du SEO en quelques mots
Le SEO nait vers la fin des années 1990, alors que les responsables de sites web ont cherché des moyens d’améliorer la visibilité de leurs pages sur les premiers moteurs de recherche. À cette époque, tout repose principalement sur les informations fournies par les webmasters eux-mêmes : les mots-clés présents dans le contenu, les métadonnées, et les liens.
Le référencement naturel était encore à ses débuts, et l’optimisation se limitait souvent à intégrer le mot-clé de la requête dans la page. Très vite, les créateurs de sites ont compris l’intérêt de ces pratiques pour gagner en visibilité et augmenter le trafic organique.
Nombre de techniques utilisées à l’époque sont considérées aujourd’hui comme de mauvaises pratiques ou du black hat SEO. Bien qu’efficaces à court terme, ces stratégies de référencement ont créé une baisse de la pertinence des résultats présentés aux utilisateurs. Face à ces abus, Google a rapidement amélioré son algorithme pour pénaliser ces pratiques et favoriser un SEO plus éthiques.
Au fil du temps, le SEO a évolué pour intégrer non seulement la sémantique, mais aussi la qualité du contenu, la popularité des pages (backlinks), et l’expérience utilisateur – des piliers qui continuent de définir cette discipline aujourd’hui.
Dates principales du SEO :
6 août 1991 : Publication du premier site internet, qui présente le projet World Wide Web ;
1994-1995 : Lancement des premiers moteurs de recherche comme Yahoo !, AltaVista, Excite, ou encore Lycos ;
1995 : Naissance de l’expression Search Engine Optimization (SEO) ;
1996 : Création de Backrub, l’ancêtre de Google, par Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants de Stanford ;
1998 : Lancement de Google et de MSN Search ;
1999 : Première conférence liée au marketing en ligne, la Search Engine Strategies ;
2000 : Google devient le plus gros acteur du marché car Yahoo ! lui confie la gestion de ses SERP.
2003 : les Google Adwords (lancés en 2000) sont complétés par la plateforme Google AdSense ;
2004 : Google améliore la pertinence géographique de son moteur de recherche.
2005 : Création de l’attribut de lien “nofollow”, dans le but de lutter contre les liens toxiques.
2006 : Lancement de Google Analytics et de la Search Console. Google rachète YouTube. La même année les sites web se mettent à utiliser les Sitemaps.XML pour lister les url indexables ;
2009 : Microsoft Live Search devient Bing ;
2011 : Introduction du balisage Schema, pour inclure des données structurées dans les SERP.
2012 : Lancement du Knowledge Graph de Google, qui ajoute des informations à la SERP.
2015 : Google annonce la mise à jour Mobile-Friendly pour valoriser les sites adaptés aux smartphones. La même année, l’algorithme RankBrain appuie les résultats des SERP sur le machine learning.
2018 : Avec le Mobile First Index, Google crawle en priorité les sites web sous format mobile.
2019 : la mise à jour BERT poursuit son travail de compréhension de l’intention de recherche via le machine learning*.***
2021 : la mise à jour Local Search combine différents critères pour améliorer le SEO local.
2022 : la mise à jour Helpful Content met l’accent sur les critères EEAT.
Qu’est-ce que le SEO ?
SEO est l’acronyme anglais pour Search Engine Optimization, soit l’optimisation pour les moteurs de recherche. Le SEO rassemble l’ensemble des techniques pour qu’une page soit bien positionnée dans les résultats de recherche. Plus celle-ci est visible dans la SERP, plus elle est susceptible d’amener du trafic.
A quoi sert le SEO ?
Pour une entreprise cherchant à générer du trafic, les enjeux du SEO deviennent un défi essentiel. Comment réussir à rendre son contenu visible ? Comment attirer les utilisateurs vers une de vos pages quand d’autres pages similaires existent sur le même sujet ?
Fort heureusement votre site web est uniquement en concurrence avec les sites sur le même marché que vous. Le SEO permet de cibler précisément les requêtes pertinentes à votre domaine, afin d’apparaître parmi les quelques centaines ou milliers de résultats qui intéressent votre audience. Grâce à un travail d’optimisation de contenu et d’amélioration technique, le SEO aide à positionner une page web parmi les premières réponses suggérées par un moteur de recherche
Le SEO sert à :
Classer vos pages dans les SERP ;
Gagner en visibilité en obtenant de bonnes positions ;
Générer du trafic via les clics sur les résultats organiques ;
Obtenir des prospects qualifiés qui recherchent des mots-clés spécifiques ;
Gérer la présence de son entreprise en ligne.
Quels sont les composants principaux du SEO ?
1. Le contenu
En référencement naturel, le contenu est roi. C’est lui qui apporte de la valeur ajoutée à votre audience, et montre votre expertise aux robots d’exploration. Le contenu d’un site web doit être intéressant, qualitatif et pertinent
2. Les mots-clés
Bien qu’ils aient toujours une place essentielle dans l’optimisation, leur rôle a considérablement évolué. Autrefois, il suffisait de multiplier les mots-clés dans un contenu pour améliorer son classement. Aujourd’hui, il est crucial de les sélectionner, en tenant compte non seulement de leur pertinence, mais aussi de l’intention de recherche des internautes. De plus, ces mots-clés doivent être intégrés dans des contenus de qualité, qui apportent une réelle valeur ajoutée.
3. Les critères on-page
Les facteurs de référencement on-page concernent directement la structure et le contenu du site à optimiser. Il s’agit principalement de critères techniques, tels que l’arborescence du site, la facilité de navigation, et la manière dont l’information est présentée. Ces éléments jouent un rôle crucial pour faciliter le crawl et l’indexation.
4. Les critères off-page
Les critères off-page influencent le référencement. Par exemple, le netlinking, consiste à obtenir des liens entrants provenant de sites à forte autorité. Les pages recevant des liens de sites influents bénéficient ainsi d’une plus grande popularité et, par conséquent, d’un meilleur classement.
5. L’autorité
Celle-ci repose sur un mélange de fiabilité, de qualité du contenu, et de pertinence. Comme les utilisateurs recherchent des garanties avant de laisser leurs données ou de réaliser des transactions en ligne, cette notion d’autorité est devenue un critère central pour les moteurs de recherche.
6. Le référencement local
Le SEO local a pris une importance croissante ces dernières années, notamment avec l’augmentation des recherches liées aux commerçants et entreprises locales, qu’il s’agisse de trouver des informations sur des boutiques à proximité, des horaires d’ouverture, ou des services dans une zone géographique précise.
7. Le trafic
Le volume de visiteurs est directement lié au classement du lien dans les résultats de recherche, les premières positions captant le plus de clics. Toutefois, le SEO prend aussi en compte la qualité de l’expérience utilisateur et les taux de conversion, donnant naissance au SXO (Search eXperience Optimization), une discipline qui combine référencement, expérience, et conversion pour maximiser l’efficacité des stratégies marketing.
8. L’expérience utilisateur
Pour les internautes, un site web est perçu comme un tout cohérent. Ils ne sont pas de distinction entre la qualité des contenus et les performances techniques, mais attendent une expérience fluide et sans accroc. Les moteurs de recherche en tiennent compte en évaluant des critères tels que la vitesse de chargement, l’ergonomie, et l’affichage mobile, qui sont devenus des aspects fondamentaux pour un bon référencement.
La page de résultats est plus complexe qu’il n’y parait
Tout comme je l’ai expliqué plus tôt, la SERP contient à la fois :
Des résultats organiques ;
Des résultats sponsorisés ;
Des informations supplémentaires générées par Google : la position zero et les recherches zero-clics.
La plupart du temps, les internautes ont tendance à éviter les liens payants, et se concentrent sur les trois premiers résultats affichés. Dans l’ensemble, plus de 85% des clics se concentrent sur la première page de résultats. D’après une étude FistPageSage, les trois premiers résultats de recherche organiques reçoivent plus des deux tiers (68,7 %) de tous les clics en 2024.
Qu’est-ce que la position zéro et la recherche zero-clics ?
La position zero ou recherche zero-clic (zero-click search) sont des résultats générés directement par Google. Ils apparaissent en dehors des résultats organiques et sponsorisés. Elles offrent aux internautes des réponses instantanées et en réduisent le besoin de visiter des sites web.
Les résultats en position zéro sont par exemple :
Les extraits optimisés (snippets) qui apparaissent souvent en haut des résultats de recherche et fournissent des réponses directes aux utilisateurs.
Les panneaux de connaissance (knowledge panel) qui apparaissent sur le côté de la SERP pour donner des informations détaillées sur des concepts, des organisations, des personnes, des lieux, etc.
D’autres recherches zero-clic peuvent concerner les résultats enrichis par des données structurées, ou encore la recherche vocale.
Un bon positionnement ne garantit pas un clic vers votre site web
Gardez à l’esprit qu’une position dans les 3 premiers résultats de la SERP n’est pas synonyme de clic. En effet, Google tend à se transformer en moteur de réponses. C’est à dire qu’il propose de plus en plus de réponses directes aux internautes. Ces recherches “zero clic” deviennent un enjeu fort de visibilité de votre entreprise, à défaut de pouvoir se tranformer en trafic pour votre site. Une étude menée par SEMrush indique que le taux de recherches “zéro clic” atteint 25,6 % sur desktop et 17,3 % sur mobile.
C’est un enjeu d’autant plus fort depuis 2024, avec l’émergence des AI overviews. Cette technologie fournit des résumés générés par l’IA en haut de la SERP. Ainsi les utilisateurs peuvent avoir directement leur réponse, et ne cliqueront pas sur les liens. D’un côté cela peut être positif pour obtenir directement des informations sur un produit ou des avis client. De l’autre, c’est une mauvaise nouvelle en termes de positionnement.
Les mises à jour de Google peuvent affecter votre site web
Google se met à jour régulièrement pour garantir la qualité des résultats affichés dans les SERP. Ces modifications de l’algorithme peuvent vous affecter :
Les critères de classement : s’ils sont pris en compte ou non, à quel point, etc.
Les critères relatifs au contenu, pour qu’ils soient plus pertinents, plus originaux et plus qualitatifs.
Les critères relatifs aux liens internes et externes
Les critères relatifs à l’expérience utilisateur
Les critères relatifs aux exigences de sécurité.
L’évolution de l’algorithme affectent beaucoup les pratiques du référencement. Plus Google évolue, plus les leviers de référencement doivent s’adapter.
Quel est l’impact de l’intelligence artificielle sur le SEO ?
Les fondamentaux du SEO sont longtemps resté stables, malgré l’arrivée des smartphones et l’échec de la recherche vocale. En revanche, l’intelligence artificielle (IA), marque un véritable tournant. Cette technologie pourrait transformer en profondeur la manière dont les moteurs de recherche affichent leurs résultats.
Les grandes entreprises, notamment les GAFAM, investissent depuis longtemps dans l’IA. Mais le lancement de ChatGPT en ovembre 2022 par OpenAI a provoqué une véritable révolution. Ce chatbot, basé sur un modèle de langage avancé (LLM), a incité Microsoft et Google à accélérer l’intégration de l’IA dans Bing et Google. Les intégrations sont toujours en cours d’expérimentation. Certaines sont en beta-tests dans certains pays spécifiques. D’autres ne peuvent pas être intégré immédiatement en Europe du fait des réglementations RGPD.
L’IA promet de personnaliser davantage les résultats de recherche, en les adaptant de manière plus précise aux besoins spécifiques de chaque utilisateur.
Pour les spécialistes du SEO, elle offre également de nouvelles opportunités :
l’analyse prédictive ;
la création de contenu optimisé ;
l’automatisation de certaines tâches techniques ;
Etc.
Toutefois, l’automatisation de la création de contenu est à la fois source de grandes attentes et de craintes dans la communauté SEO. Si l’IA est capable de générer du texte de qualité, Google a clairement indiqué qu’il pénalisera les sites qui abuseraient de contenu entièrement automatisé.
En somme, l’IA doit être vue comme un outil complémentaire, permettant d’améliorer la pertinence et la qualité des pages, mais elle ne doit pas être considérée comme une solution miracle.
Comment optimiser un contenu web pour le SEO ?
La création de contenu est bien souvent au centre de toute stratégie de marketing digital. Au fur et à mesure des évolutions de l’algorithme, les contenus de qualité ont gagné en importance. Pour positionner des pages sur Google, vous devez fournir à vos visiteurs des contenus :
Qualitatifs : contenu intéressant qui apporte de la valeur ajoutée sur un site web avec un bon UX ;
Pertinents : contenu qui répond aux problématiques des visiteurs.
Mais rédiger un bon contenu ne suffit pas. Atteindre les premiers résultats de la SERP implique de connaître le fonctionnement de l’algorithme, de répondre aux intentions de recherche et d’appliquer les bonnes pratiques de Google en matière de référencement web.
5 raisons de créer du contenu pour le web
Améliorer le positionnement de votre site et gagner des places dans les SERP ;
Augmenter sa popularité en générant des backlinks ;
Eduquer votre audience et la faire progresser dans son parcours d’achat ;
Générer de l’engagement et des leads ;
Démontrer votre expertise et donner confiance à votre cible.
4 conseils pour rédiger un contenu optimisé pour le SEO
Ecrire pour les internautes avant tout : votre audience constitue votre cible prioritaire. Avant de créer un contenu, vous devez vous mettre à la place de votre lecteur. Quelle est sa problématique, et comment pouvez-vous y répondre ? Faites attention à inclure les mots-clés pertinents de manière naturelle.
Adopter un style rédactionnel adapté au web : un contenu numérique est différent d’un contenu papier. Un internaute aura plutôt tendance à scanner le texte d’une page plutôt que de tout lire (on parle de structure en F ou de pyramide inversée selon les cas). Il est donc essentiel de bien hiérarchiser les informations pour attirer l’attention sur les informations principales. N’hésitez pas à aérer vos textes et à éviter le vocabulaire trop complexe pour rendre vos contenus digestes et faciles à lire.
Proposer un contenu pertinent et de qualité : un bon contenu web doit être unique, bien écrit, pertinent et fiable. Il doit correspondre à une intention de recherche réelle, et ne pas plagier un contenu existant.
Donner confiance à votre audience : votre site doit pouvoir fournir des informations à propos de votre entreprise (ou marque). Par exemple il doit contenir des mentions légales et des conditions générales de vente. Il est essentiel de rassurer vos futurs clients.
Quels sont les différents types de contenu web ?
Sur internet, un contenu désigne la page web (au sens large) et ce qu’elle contient. Un contenu de bonne qualité doit être aussi qualitatif et pertinent que possible. Les options de contenu sont donc vastes en fonction de la nature de votre business. Voici un aperçu (non-exhaustif) des différents types de contenus que vous pourrez créer.
Les pages “statiques”
Ce sont les pages dont le contenu variera peu, et seront rarement soumises aux nouveautés et tendances de votre secteur. Ce sont par exemple :
La page d’accueil (homepage) ;
La page “contact” ;
La page “à propos” ;
Etc.
Ces pages ont du contenu “froid”, qui reste fixe pendant une longue période. Elles sont généralement accessibles en un clic depuis le menu de navigation. Bien construites, elles sont essentielles à votre référencement et à la conversion des internautes.
Les contenus informatifs
Ces contenus apportent des informations à vos prospects. Dans l’idéal, elles tiennent compte de votre parcours client, afin de répondre aux différentes problématiques. Par exemple :
Les actualités (contenus chauds pour votre entreprise);
Les articles de blog (contenus plus froids) ;
Les dossiers de fond ;
Les livres blancs (et autres déclinaisons sous forme de ressource téléchargeable ou non) ;
Les guides ;
Les comparateurs ;
Les interviews d’expert ;
Etc.
Ces pages correspondent à des intentions de recherche informationnelles. Elles ont pour objectif d’augmenter votre visibilité, de démontrer votre expertise, d’inciter l’interaction (si partagé sur les réseaux sociaux), ou d’amener à la conversion (comparateur, guide d’achat…).
Les contenus pédagogiques
Ces contenus vont plus loin que les contenus informatifs en termes de valeur ajoutée. On peut citer :
Les tutoriels ;
Les webinaires ou conférences ;
Les formations ;
Les études de marché ;
Les infographies ;
etc.
Les contenus divertissants
Ce type de contenu s’inscrit plutôt dans une volonté de faire connaître votre marque. Ils permettent d’attirer l’attention sur votre entreprise et de faire grossir votre communauté. On trouve plutôt ces contenus sur les réseaux sociaux. Il s’agit essentiellement de micro-contenus ou de snack content, donc des contenus rapides à consommer et qui provoquent une réaction ou une émotion.
Les pages catégories et sous-catégories
Ce sont les contenus les plus importants dans l’e-commerce. Pour un site de vente en ligne, ces contenus vont permettre de définir les verticales de votre entreprise. Plus on va profondément dans l’arborescence du site, plus on arrive sur des mots-clés précis qui s’adressent à la cible. Elles sont d’autant plus importantes si vous souhaitez créer contenus sous forme de cocon thématiques.
Les landing pages (ou pages de conversion)
Ces pages sont destinées à transformer des internautes en leads exploitables pour le service commercial. Celles-ci intègrent généralement un formulaire. L’objectif est de convaincre un futur client à rentrer ses informations personnelles en échange d’un contenu premium. Typiquement, une stratégie marketing qui peut fonctionner pour collecter de la donnée client consiste à limiter l’accès à vos contenus pédagogiques ou informationnels premium. Seules les personnes disposées à fournir leurs données peuvent y accéder. Attention cependant à bien faire cette collecte de données en respectant le cadre réglementaire mis en place par la CNIL et le RGPD.
Les FAQ (Foires à Questions)
Les FAQ permettent de répondre aux questions récurrentes des internautes. Vous les retrouverez souvent dans les PAA (People Also Ask) de Google. Ces pages ont un fort potentiel en termes de SEO et ont de fortes chances de bien se positionner dans une SERP.
Evidemment, il est tout à fait possible d’inclure cette FAQ dans d’autres pages stratégiques de votre business comme une page statique ou une page catégorie.
Les contenus multimédia : images, vidéo, podcast…
Un contenu web n’est pas uniquement sous format texte. Les formats image, vidéo ou podcast plaisent beaucoup aux internautes, et permettent d’augmenter le taux de rétention de vos pages. Ne les oubliez pas dans votre stratégie de référencement.
Quel type de contenu choisir pour bien apparaître dans la page de recherche ?
1page web = 1 intention de recherche = 1 mot-clé principal = 1 type de contenu
A chaque typologie de recherche s’associe un type de contenu :
Recherche informationnelle : les interviews, les témoignages, les infographies, les définitions, les tutoriels, les tops…
Recherche commerciale / comparative : le feedback, les comparatifs, les études de cas, les guides d’achat…
Recherche transactionnelle : une landing page dédiée au produit ou à la catégorie de produit, qui travaille le mot-clé principal et les mots-clés secondaires.
Pour chaque mot-clé il est important de vérifier sur Google à quoi ressemble la SERP correspondante. Si vous n’identifiez pas correctement l’intention de recherche, votre contenu ne pourra jamais se positionner.
Comment bien structurer vos pages HTML ?
Vos pages web sont généralement exprimées en HTLM (HyperText Markup Language). C’est un format qui vous permet de contrôler comment une page s’affiche dans un navigateur web. Ainsi, vous mettez en forme le contenu pour les internautes, et vous facilitez le travail de crawl des robots.
Qu’est-ce qu’une balise HTML ?
Une balise HTML est l’élément de base qui structure une page web. Par exemple, la balise qui désigne le corps d’une page web se présente ainsi :
<body></body>
Entre ces deux balises, on place : le nom de l’élément et ses attributs (par exemple, « source », « nofollow », « alt »). Ces attributs, situés dans la balise d’ouverture, sont précédés du signe égal et définissent des propriétés spécifiques.
Les balises que vous devez retenir sont :
la balise <title> : elle apparait sur la SERP et donne le titre de votre page. Elle joue un rôle déterminant dans votre positionnement car elle doit contenir le mot-clé principal de votre page. D’une part elle aide les crawlers à identifier et indexer le contenu de votre page. D’autre part elle incite vos lecteurs à cliquer sur votre résultat plutôt que sur un autre. On estime la longueur d’une title à 60 caractères ****(plus ou moins dépendant de la taille des lettres). Au-delà de la largeur requise, Google tronque et/ou modifie vos <title>.
la balise <meta description> : elle apparait sur la SERP sous la <title>. Avec l’URL et le titre de la page, elle forme ce qu’on appelle la search snippet. La meta-description n’a aucun impact direct sur le SEO de votre page. En revanche, elle renseigne les internautes sur le contenu. De cette manière elle donne une idée de la valeur ajoutée que vous allez leur apporter et les incite à cliquer. On estime la longueur d’une meta-description à 155 caractères espaces compris (120 caractères pour le mobile).
les balises Hn sont les titres de votre contenu. Ils permettent de le structurer pour les lecteurs et les robots. Ce sont des places stratégiques pour placer le mot-clé principal de sa page, et ses mots-clés secondaires. On peut utiliser autant de balises Hn que l’on souhaite, cependant on va généralement diviser le texte en petites parties d’environ 300 mots.
La balise <p> détermine les différents paragraphes du contenu.
Les balises <strong> et <em> permettent de mettre en exergue le contenu dans la page, à la fois pour le lecteur, et pour les robots.
Les balises <ul> et <ol> créent des listes à puces (chaque entrée étant encadrée par une balise <li>).
Comment bien structurer une page HTML ?
Chaque page web est construite autour d’un ensemble bien organisé de balises. La séquence correcte inclut les balises HTML, Head, Title, et Body, qui forment la structure de base d’une page. La section head contient des informations générales sur le document, comme les métadonnées, qui ne sont pas visibles par les utilisateurs, tandis que la section body affiche le contenu que les internautes voient et avec lequel ils interagissent.
SEO – Choisir les bons mots-clés pour son référencement
Les mots-clés sont essentiels à toute stratégie SEO. Ils représentent les termes que les internautes saisissent dans un moteur de recherche ou lors de requêtes vocales. Ces mots ou expressions varient en longueur et en complexité selon l’intention de recherche.
Pour optimiser une page web, il est crucial que les mots-clés choisis correspondent aux termes recherchés par les utilisateurs. Les résultats affichés sont ceux qui contiennent les mots-clés de la requête. En ciblant les bons mots-clés, les sites peuvent répondre aux besoins spécifiques des internautes, qu’ils recherchent un produit, un service, ou des informations.
Les différents types de mots-clés
Les mots-clés sont classés selon plusieurs critères pour optimiser une stratégie SEO :
les mots-clés génériques : très reherchés mais très concurrentiels
les mots-clés longue traine : moins populaire mais additionnés ensemble peuvent représenter une énorme quantité de trafic
les mots-clés événementiels qui sont généralement liés à une actualité ou une période spécifique (noël, JO 2024, black friday…)
les mots-clés localisés qui ciblent une zone géographique précise
les mots-clés evergreen dont la tendances varie peu dans le temps.
Chaque type de mot-clé a ses avantages et inconvénients selon les objectifs visés.
Les mots-clés de marque
Les mots-clés de marque (branded keyword) englobent les termes associés au nom de l’entreprise ou de la marque, Ils peuvent aussi désigner des produits ou services proposés par la marque, (par exemple l’IPhone) ou des acronymes (comme la SNCF). Plus les internautes utilisent votre nom de marque dans les recherches, plus celle-ci est potentiellement forte et connue sur son marché.
En revanche, si vous n’êtes pas une marque très connue, une faible dépendance au nom de marque indique que les internautes vous trouvent grâce à vos prestations.
Les mots-clés longue traine
On désigne les mots-clés longue traine (long tail en anglais) non pas par le nombre de mots, mais par la courbe de recherches. Si on analyse l’ensemble des recherches effectuées par des internautes sur un mois, la majorité du trafic est généré par les requêtes longue traine.
Plus un mot-clé est générique (1 à 3 mots dans la requête), plus le volume de recherche sera important, mais plus la concurrence sera importante. Ce sont généralement des pages qui répondent à des intentions de recherche multiple. Le plus souvent, il s’agira de pages assez haut dans l’arborescence. De ce fait, le taux de conversion de ces pages est assez faible.
Un mot-clé de longue traine est donc beaucoup plus intéressant :
Plus facile de se positionner, car moins recherchées par les internautes ;
Meilleur potentiel de conversion car le sujet est plus resserré et l’intention de recherche est spécifique ;
Plus grande possibilité de création de contenu : les requêtes longue traine permettent de créer de nombreuses pages, et donc de cumuler une grande quantité de trafic.
Sémantique et intention de recherche
Plutôt que de se limiter à analyser les mots-clés exacts tapés par l’internaute, Google cherche à comprendre l’intention derrière la requête. Cela signifie que le moteur de recherche est capable de faire remonter dans la SERP ****des pages qui ne contiennent pas forcément les termes exacts de la recherche, mais qui répondent de manière pertinente à l’intention.
En SEO, il est donc essentiel de créer des contenus :
riches et qualitatifs ;
qui répondent aux besoins des utilisateurs,
et qui prennent en compte le contexte et la sémantique.
Des mises à jour comme Hummingbird, RankBrain et BERT utilisent l’intelligence artificielle et le machine learning pour mieux comprendre les requêtes en langage naturel. Désormais, l’algorithme de Google accorde de l’importance non seulement aux mots-clés, mais aussi à leur association et à l’ordre dans lequel ils sont placés.
A vous d’enrichir vos contenus avec un champ lexical étendu pour offrir un maximum d’informations et renforcer la pertinence de vos pages.
Optimiser ses contenus en prenant en compte la sémantique offre 3 avantages :
Mieux se positionner sur les requêtes vocales, souvent formulées en langage naturel,
Atteindre les positions visibles comme la Position Zéro ou les People Also Ask, et d’attirer des utilisateurs plus qualifiés ;
Améliorer aussi les statistiques globales de votre site comme le taux de rebond ou la durée de session.
Comment trouver les bons mots-clés ?
La recherche de mots-clés ou l’audit sémantique d’un site web désigne le processus par lequel vous déterminez quels termes sont utilisés par les internautes sur Google pour trouver votre site.
3 critères sont importants dans le choix de mots-clés :
La pertinence : la capacité de votre contenu à répondre aux besoins des internautes ;
Le volume : le nombre de visites potentiel que la requête va vous apporter chaque mois ;
La concurrence : plus le mot-clé est concurrentiel, plus il sera difficile de bien se positionner sur la SERP.
Voici une méthode pour identifier et lister vos mots-clés pertinents :
Identifiez les thèmes associés à votre activité : listez les termes associés à votre activité, vos produits/services, votre entreprise, votre marque, etc. Les thématiques sur lesquelles vous souhaitez vous positionner sont celles qui correspondent aux besoins et aux problématiques de vos audiences.
Traduisez vos thèmes en mots-clés : mettez-vous à la place de votre buyer persona et demandez-vous quels termes celui-ci est susceptible de taper dans Google. N’ayez pas peur d’allonger cette liste le plus possible.
Extrayez les mots-clés de vos concurrents : à l’aide d’un outil comme SEMRush, choisissez vos 4 ou 5 concurrents principaux, et ajoutez-leurs mots-clés à votre liste. C’est l’étape essentiel pour voir où se trouvent vos opportunités de contenu.
Triez vos mots-clés par catégories et sous-catégories : l’idée est de partir sur la liste globale et de faire votre tri. Basez-vous sur votre expérience sur le secteur, et sur le volume de recherche des mots-clés. A vous d’organiser vos silos thématiques et vos cocons sémantiques en fonction de votre expérience sur le secteur. Dans l’idée, chacune de vos pages importantes doit avoir 1 mot-clé principal pour 1 intention de recherche. Celle-ci doit avoir un volume de recherche suffisamment intéressant, mais être accessible en termes de compétitivité
Faites attention aux intentions de recherche : veillez à ce que chacun des mots-clés que vous avez sélectionné corresponde bien au type de page choisi. Par exemple, pour un article de blog, vérifiez que la SERP correspondante contienne bien des articles de blog.
A quel moment lancer sa recherche de mots-clés ?
Plusieurs évènements peuvent motiver la réalisation d’un audit sémantique pour votre site web :
Le lancement d’un site internet ;
La refonte d’un site web ;
La mise en place d’une stratégie de contenu ;
Un changement de stratégie global : lancement de produit, nouvelle cible, changement de nom de l’entreprise, etc.
Une évolution algorithmique de Google ;
L’apparition de nouvelles requêtes sur vos thématiques ;
L’arrivée d’un concurrent sur votre marché ;
Etc.
Au minimum, je vous conseille de refaire un audit sémantique tous les 6 mois, ou tous les ans.
Comment utiliser efficacement ses mots-clés en SEO ?
Pour être utiles à votre contenu, vos mots-clés doivent être placés stratégiquement dans votre contenu. Rappelez-vous bien que généralement 1 page web = 1 intention de recherche = 1 mot-clé principal.
Voici les emplacements stratégiques où placer votre mot-clé principal et ses variations :
Dans l’URL de la page ;
Dans le <title> et les titres Hn ;
Dans la meta-description, car même si cela ne participe pas directement à votre SEO, le mot-clé est souvent mis en gras par Google.
Dans le corps du texte avec une densité moyenne entre 0,5% et 2% – mais le plus important est qu’ils soient placé naturellement ;
Dans le titre, la description et l’attribut alt de vos images et de vos vidéos ;
Dans les ancres des liens entrants (ceux placés dans des sites tiers et qui pointent vers votre contenu) ;
N’oubliez pas que plus votre page est située profondément dans votre arborescence, plus elle appelle des mots-clés longue traine. A l’inverse des pages statiques qui appellent des mots-clés plus génériques : homepage, page de service, page catégorie, etc.
Comment optimiser ses contenus multimédia pour le SEO ?
Vous avez potentiellement ajouté des contenus multimédia pour améliorer votre référencement. Cependant l’ajout d’images, de vidéos ou de podcasts implique de les optimiser aussi.
Comment optimiser ses images pour le SEO
Choisissez une image de qualité (1200 pixels de large d’après Google) et privilégiez des visuels originaux (car plusieurs sites utilisent les mêmes visuels).
Insérez une image dans un contexte cohérent : Google va beaucoup se baser sur le contexte sémantique autour de l’image pour en analyser son contenu.
Ciblez un format adapté au web : la plupart des sites publie des JPEG, GIF ou PNG. Je ne saurais que vous conseiller d’utiliser le WebP qui est le format le plus léger.
Compressez vos images et privilégiez le lazy loading afin d’optimiser l’affichaque de la page.
Remplissez les attributs de votre image : titre, description, attribut alt. Utilisez vos mots-clés principaux ou secondaires pour bien vous positionner.
Créez un fichier sitemap dédié aux images, pour simplifier la tâche des robots d’indexation. Si vous utilisez l’extension YoastSEO, cette opération se fait automatiquement.
Pensez à optimiser l’image pour l’affichage mobile ;
Ajoutez des données structurées à vos images pour apporter des informations supplémentaires à Google. Cela améliore également vos chances d’être affiché dans les résultats enrichis de la SERP.
Comment optimiser ses vidéos pour le SEO
Eviter d’héberger les vidéos directement sur WordPress et préférez les héberger sur YouTube. D’ailleurs, à l’heure actuelle, Google a plutôt tendance à mettre en avant les vidéos hébergées sur sa propre plateforme.
Créez un fichier sitemap dédié aux vidéos, pour simplifier la tâche des robots d’indexation.
Ajoutez des données structurées à vos vidéos pour apporter des informations supplémentaires à Google.
Critères E-E-A-T de Google : en quoi sont-ils importants pour votre SEO ?
Les critères E-E-A-T de Google (Expérience, Expertise, Autorité, et Confiance) ont été introduits pour déterminer la pertinence et la fiabilité des pages web, notamment pour les sujets sensibles comme la santé, les finances ou le droit, regroupés sous l’appellation YMYL (Your Money, Your Life). En ajoutant en 2022 le critère de l’expérience, Google valorise désormais les contenus créés par des personnes ayant une expérience directe et personnelle dans leur domaine.
Bien que Google n’intègre pas directement un score E-E-A-T dans son algorithme de classement, ces critères influencent indirectement le ranking des pages. Produire des contenus pertinents, réguliers et optimisés contribue à une meilleure visibilité dans les résultats de recherche.
Qu’est-ce qu’un cocon sémantique ?
Le cocon sémantique est une notion inventée en 2004 par Laurent Bourelly. Dans le principe, il s’agit d’adresser toutes les thématiques de manière complète, en créant une page par requête. Pour qu’un cocon sémantique ait de la valeur en SEO, il doit être structuré au minimum autour de 3 niveaux de profondeur.
Le but n’est pas uniquement de gagner des positions au niveau de la SERP. Il s’agit également de valoriser votre expertise dans votre domaine d’activité. Plus votre cocon sémantique est riche, plus vous connaissez votre domaine.
Conclusion : le SEO, un levier indispensable pour votre marketing en ligne
Le SEO est devenu un pilier fondamental de toute stratégie digitale réussie. Il s’agit de répondre aux besoins réels des utilisateurs, tout en respectant les bonnes pratiques imposées par les moteurs de recherche :
L’optimisation du contenu ;
La qualité de l’expérience utilisateur ;
La pertinence des mots-clés choisis ;
La popularité de votre site web.
En investissant dans une stratégie SEO bien pensée, vous augmentez non seulement votre visibilité, mais aussi la crédibilité de votre site aux yeux de vos clients potentiels. Chaque mise à jour de l’algorithme doit être perçue comme une opportunité.
Peaufinez vos méthodes et proposez des contenus toujours plus adaptés aux attentes de votre audience. Avec une bonne stratégie SEO, vous maximisez vos chances de toucher la bonne audience, au bon moment, et de transformer ces visiteurs en leads.
Aujourd’hui, 55% du marketing est désormais numérique (source : Ranktracker). Quelle que soit leur taille, les entreprises utilisent les canaux digitaux pour entrer en relation avec leurs clients et prospects. SEO, réseaux sociaux, e-mails, publicité en ligne et bien évidemment la création de contenu, sont devenus les pierres angulaires de la stratégie marketing et commerciale. 93% des expériences en ligne commencent sur un moteur de recherche (source : blog du modérateur), et le marketing digital recouvre l’ensemble des techniques et stratégies pour attirer, convertir et fidéliser des internautes.
Le marketing en ligne est un indispensable à l’ère du tout internet pour interagir directement avec votre audience, suivre leur comportement, ajuster vos campagnes, le tout pour maximiser votre ROI. Mais il ne s’agit pas uniquement de vendre des produits ou services. Le marketing digital aide à construire une relation de confiance entre une marque et son audience.
Posons les bases du marketing digital
Le marketing digital est un concept tentaculaire qui englobe toutes les actions que peut faire une entreprise pour attirer, séduire et convaincre un client potentiel. Mais avant de se perdre dans un labyrinthe de pixels et de termes techniques, mieux vaut connaître les bases.
Marketing digital vs marketing traditionnel
Depuis qu’internet a envahi nos foyers, marketing traditionnel et marketing digital s’affrontent pour notre attention. Dans le coin gauche, le marketing classique avec ses affiches en 4×3 placardées partout, ses spots télévisés et ses pubs radio. Dans le coin droit un challenger des plus dynamiques : le marketing digital. Il est partout, sur les moteurs de recherche, sur les sites web, sur les réseaux sociaux, dans votre boîte mail… Et il sait tout de vous et de vos prospects (du moins ce qu’il accepte de dire).
Le marketing en ligne, intègre notamment les stratégies d’inbound marketing*.*** Celles-ci ne se contentent pas de crier « Achetez-moi ! », mais intègrent toutes les étapes du parcours client sur internet. Le marketing digital prend en compte vos centres d’intérêt et vos actions, pour vous montrer :
exactement ce que vous voulez voir,
au moment où vous voulez le voir,
dans les emplacements où vous serez le plus susceptible d’interagir.
Bien sûr, marketing traditionnel n’est pas synonyme de démodé. Il continue de jouer un rôle important. Il agit sur les points de contact physique qu’auront les prospects avec une marque. De fait, une campagne de marketing réussie sait trouver un bon équilibre entre les canaux numériques et les canaux physique. Chacun a ses avantages et ses inconvénients, et répond à des besoins marketing spécifiques, en tenant compte de son audience cible et de son budget.
Marketing digital vs inbound marketing
On pourrait facilement penser que marketing digital et inbound marketing sont deux termes interchangeables. Après tout, ils se déploient tous les deux en ligne, et impliquent de la création de contenu. Mais halte au raccourci trop rapide !
En réalité, le marketing digital est en réalité un grand fourre-tout qui englobe de nombreuses approches, dont l’inbound marketing et l’outbound marketing :
L’inbound marketing est l’art de la séduction. Vous attirez des clients “naturellement” en créant des contenus à forte valeur ajoutée qui donne envie à votre audience. Par exemple, vous allez proposer des articles de blog pour répondre aux enjeux de votre cible. Vous allez les guider tout au long du parcours client, de leur prise de conscience à leur conversion. Ici l’objectif est de construire une relation long-terme avec une audience qualifiée.
L’outbound marketing est une stratégie moins subtile et plus agressive. Ici, c’est vous qui initiez le contact avec le prospect, que ce soit par email, téléphone ou ors d’un salon professionnel. L’objectif est de générer des leads ou des ventes rapidement.
En bref, l’inbound et l’outbound marketing utilisent des stratégies différentes et interviennent à des moments différents du parcours client. Ce sont deux pratiques complémentaires qui sont les piliers d’une stratégie numérique globale.
Quels sont les canaux d’acquisition en marketing digital ?
Comme les instruments d’un orchestre bien accordé, chacun de ces canaux permet de faire danser vos prospects au rythme de votre marketing :
Le SEO(Search Engine Optimization) : c’est l’art et la manière de rendre votre site web et vos contenus visible sur Google. On parle aussi de référencement naturel ou référencement organique, par opposition à la publicité en ligne. Bien évidemment, la création de contenu et son optimisation n’ont rien de gratuit (vu que cela prendra à minima du temps et des ressources à quelqu’un).
Le SEA (Search Engine Advertizing) correspond au référencement payant. On parle aussi de publicité PPC (Pay-Per-Click). Le SEA consiste à louer des espaces publicitaires sur les pages de résultat des moteurs de recherche (pour une recherche donnée). Mais attention à votre budget. Chaque clic compte (et coûte).
Le display est une autre forme de publicité en ligne qui consiste à afficher des annonces sur sur les sites web et les applications mobiles qui disposent d’un espace publicitaire. Ces publicités peuvent prendre la forme de bannières, de vidéos ou de publicités interactives, et peuvent être ciblées sur des publics spécifiques.
Les réseaux sociaux représentent un canal d’acquisition de choix. En fonction de votre persona marketing, Facebook, LinkedIn, X (ex Twitter), Instagram ou TikTok seront les plus adaptés.
Le marketing d’influence est une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur. Cette fois, c’est un influenceur qui va relayer le message de votre entreprise à sa communauté. Le but : utiliser sa notoriété et sa relation de confiance à une cible qui vous intéresse.
L’email marketing reste un canal plébiscité par les internautes pour interagir avec les entreprises. Ne vous y trompez pas, ce dinosaure du marketing digital est loin d’être mort.
Le marketing de contenu est la stratégie qui ‘s’est imposée depuis plusieurs années. 93 % des entreprises estiment que le content marketing génère plus de leads que les stratégies marketing ordinaires (source : Hubspot). En effet, ces contenus sont au coeur de votre présence en ligne, qu’il s’agisse de votre blog d’entreprise, vos contenus téléchargeables, vos publications sur les réseaux sociaux ou votre newsletter.
D’ailleurs, faut-il dire marketing digital ou marketing numérique ?
Digital et numérique sont deux termes souvent confondus dans les sphère professionnelles. “Digital” est un adjectif qui se rapporte aux doigts. A moins d’être pianiste ou proctologue, je ne pense pas que ce terme soit des plus pertinents. Et pourtant il fleurit partout (et dans mon vocabulaire également).
En réalité, la plupart des contenus en ligne ont un objectif principal : l’interaction. Oui on veut informer ou divertir notre audience, et qu’elle achète nos produits ou services. Et avec quoi interagit-on sur internet ? Les mains / les doigts. (car avec le nez ce serait difficile).
A défaut de pouvoir prendre vos prospects par la main, vous pourrez choisir votre team marketing :
marketing digital ;
marketing numérique ;
marketing via internet ;
marketing en ligne ;
marketing sur le web ;
etc.
En tous cas il s’agit d’un terrain de jeu sans limite où chacun est interconnecté. Chaque clic, chaque scroll, chaque like est une nouvelle occasion de capturer l’attention d’un client potentiel. Et le plus beau dans tout ça : vous pouvez mesurer tout ce qui se passe.
Pourquoi le marketing digital est-il si important ?
Le marketing en ligne n’est pas une mode passagère. C’est un incontournable des entreprises qui veulent rester compétitives. Si vous souhaitez prospérer à l’ère du tout numérique, il est essentiel de mettre en place ces stratégies.
7 avantages du marketing digital pour une entreprise
Voici 7 raisons d’adopter une stratégie de marketing digital, quelle que soit la taille de votre entreprise :
Vous touchez une plus grande audience : Avec le marketing digital, une petite PME peut atteindre des clients n’importe où dans le monde, 24/24 et 7j/7. Tout cela sans casser sa tirelire.
Vous ciblez précisément l’audience qui vous intéresse (et qui s’intéresse à vous). Le marketing en ligne et les données récoltées sur vos prospects vous permettent de vous adresser directement à votre client idéal : âge, localisation, activité professionnelle, etc. Ainsi vous recentrez vos efforts marketing sur les personnes les plus susceptibles d’acheter.
Vous améliorez le retour sur investissement de vos actions marketing. Les outils digitaux permettent d’ajuster vos stratégies à la taille de votre porte-monnaie. Vous n’avez pas le budget d’un Coca-Cola pendant les JO 2024 ? Pas de problème ! Il existe des stratégies adaptées pour les petits budgets, sans pour autant perdre en rentabilité.
Vous mesurez votre impact en temps réel à l’aide des indicateurs de performance fournis par la plupart des outils digitaux. En suivant régulièrement vos KPI et en faisant d’ l’A/B testing, vous saurez rapidement si vos efforts fonctionnent ou non, et quels éléments ajuster.
Vous entrez directement en contact avec vos clients, via les emails marketing ou les réseaux sociaux. En prenant le temps de répondre à leurs interactions (même s’il ne s’agit que d’un emoji en réponse à un commentaire), vous leur montrez que vous êtes à leur écoute. Le marketing digital facilite le tissage d’une vrai relation entre vos prospects et vous.
Vous créez une image de marque forte et cohérente, en diffusant régulièrement du contenu pertinent et utile à votre audience cible. Ainsi vous pourrez agréger celle-ci sous la forme d’une communauté en ligne, et créer une image de marque forte et cohérente pour votre entreprise. Par la même occasion vous pourrez les guider le long de votre parcours client et développer vos ventes.
Vous offrez une expérience client totalement personnalisée, en tenant compte des préférences et des comportements en ligne de votre audience. Tout cela grâce aux outils de marketing numérique que vous aurez mis en place.
5 raisons de se tourner vers le marketing numérique
Dans un monde où la technologie nous accompagne au quotidien, le marketing doit capitaliser sur les dernière évolutions numériques, tout en prenant en compte les attentes des consommateurs.
47,4 millions de Français ont utilisé Internet chaque jour en 2023 (Source : Mediametrie). Chaque jour, ils passent en moyenne 2h24 à surfer. Plus tard vous lancerez votre stratégie de marketing en ligne, plus vos concurrents prendront de l’avance.
84% des consommateurs effectuent des recherches en ligne sur des produits avant de les acheter hors ligne, tandis que 77% consultent des produits en magasin mais les achètent finalement en ligne. Cela démontre l’importance des plateformes en ligne pour obtenir des informations et des comparaisons avant de prendre une décision d’achat. (source : e-commerce nation). L’absence d’une présence en ligne de votre entreprise vous rend invisible auprès d’une partie de votre audience. D’où la nécessité de renforcer votre présence sur les moteurs de recherche et les média sociaux.
L’internaute français passe en moyenne 1h48 sur le réseau social de son choix. Parmi eux, 38% suivent au moins une marque (source : Digital Report 2024 We Are Social). Aujourd’hui le temps est à l’échange et le partage entre les entreprises et leur communauté. Cela est impossible sans une présence numérique proactive.
Plus de 10 000 nouveaux sites de vente en ligne ont vu le jour en 2022, soit une hausse de 5 % (Source : FranceNum). Outre l’influence de la Covid, cela témoigne d’un accroissement de la concurrence sur l’internet français. Vous avez peut-être le meilleur produit du monde, mais si personne ne le voit, cela ne sert à rien. Le marketing digital vous permet de vous démarquer.
154 Md€ ont été mobilisés par la France depuis 2020 pour la transition numérique et environnementale. Intelligence artificielle, automatisation, réalité virtuelle, cloud computing… Le monde professionnel évolue à la vitesse de la lumière, et il devient essentiel de s’adapter pour survivre, tant en termes de compétences numériques que d’outils de pointe.
Pourquoi le marketing digital est important en B2B ?
Le marketing digital peut être utile à toutes les entreprises, tous secteurs confondus. La stratégie numérique d’une entreprise B2B se focalise généralement sur la génération de leads. Ces prospects (plus ou moins renseignés) sont mis en relation avec un commercial et/ou nurturés jusqu’à ce qu’ils atteignent un niveau de maturité suffisant. Il s’agit donc d’attirer des internautes sur les points de contact avec votre marque (site web, blog, réseaux sociaux), de ne garder que les leads qualifiés, et de passer le relai à l’équipe commerciale.
Pourquoi le marketing digital est important pour le B2C ?
La stratégie numérique d’une entreprise B2C a pour objectif d’attirer des internautes sur les points de contact avec votre marque (site web, blog, réseaux sociaux) et de les amener à l’acte d’achat. Il s’agit généralement de sites e-commerce.
En B2C, on se concentre plus sur la création d’un parcours d’achat fluide et cohérent, du premier contact au passage de commande. Le plus souvent, les techniques de marketing et de vente sont plus agressives et ont lieu plus tôt dans l’entonnoir de ventes (cf. outbound marketing).
Comment élaborer une stratégie de marketing digital qui fonctionne ?
Créer une stratégie de marketing digital, c’est un peu comme préparer un road trip. Si vous partez sans rien préparer, vous risquez de vous perdre en chemin, et d’arriver à une destination différente (ou pire, de ne jamais arriver). Dans une stratégie de marketing digital, il ne suffit pas de l’alimenter en contenu. Sans un plan bien ficelé, vous risquez de vous frustrer, mais également d’exploser votre budget.
1. Analyser votre situation sur votre marché
Avant de vous lancer dans l’aventure, il est crucial de savoir où vous vous situez :
Analyse concurrentielle : qui sont vos principaux concurrents ? Quels sont leurs points forts et leurs points faibles ? Quelles techniques marketing et commerciales utilisent-ils ?
Analyse des clients et prospects : qui consomme votre offre ? Quel type de personne (ou d’entreprise) sont-ils ? Quels sont leurs comportements en ligne ? Sur quelles plateformes passent-ils le plus de temps ? Quels types de contenus apprécient-ils ? Quelles problématiques aidez-vous à résoudre ?
2. Créer votre persona marketing
Les persona marketing (aussi appelés “Buyer Persona” sont des profils détaillés de vos clients idéaux, créés à partir de données réelles. Ils vous permettent de cibler les bonnes personnes avec les bons messages :
Qui compose votre audience : âge, ville, environnement de vie, CSP, etc. ?
Que fait votre audience dans la vie ? Quelle est le métier / le poste occupé par votre cible ?
Quelles sont ses habitudes sur internet et sur les réseaux sociaux ?
Quels types de contenus l’intéressent ? Quel format d’information ? Sur quelles plateformes les consomme-t-elle ?
Qu’est-ce qui est important pour votre audience ? Qu’est-ce qui la motive ? Qu’est-ce qui la freine ?
Définir vos personas vous permet de mieux cadrer vos objectifs et de gagner en pertinence dans vos actions marketing;
3. Définir un objectif SMART
Chaque grand voyage a besoin d’une destination. Mais attention, il ne s’agit pas d’un simple souhait du type : “je veux de la visibilité en ligne”. Prévoyez un objectif SMART :
Spécifique : chaque objectif concerne un résultat. Que souhaitez-vous obtenir : plus d’engagement sur les réseaux sociaux, plus de trafic sur votre site web…?
Mesurable : pour atteindre cet objectif, vous devez choisir des indicateurs de mesure pertinents. Cela vous permet de savoir si vous progressez dans la bonne direction.
Atteignable : l’objectif est réaliste, en accord avec vos ressources disponibles. Disposez-vous en internet des compétences, du temps et du budget pour atteindre votre but ? Quels seraient vos obstacles potentiels ?
Réaliste : votre objectif doit être pertinent avec votre contexte. Entre-autres, il doit être aligné avec vos objectifs marketing et commerciaux long terme, et ne pas aller à l’encontre de vos autres objectifs.
Temporel : Fixez-vous un délai clair pour chaque objectif.
Exemple : « D’ici 6 mois, augmenter de 15 % la génération de leads grâce à l’optimisation SEO de mon site web, et des campagnes publicitaires ciblées. »
4. Choisir vos outils et vos canaux
En marketing digital, les outils sont vos alliés pour automatiser, optimiser, et surtout pour gagner du temps tout en maximisant vos résultats. Evidemment, le choix des marketing et des canaux dépendent des indicateurs de performance (ou Key Performance Indicator) à mesurer.
Dans la boîte à outils du marketer digital, vous trouverez la plupart du temps :
Un outil de gestion de projet : je vous conseille d’utiliser des outils comme Trello, Notion ou Asana pour planifier et suivre vos projets en temps réel ;
Un CRM (customer relationship management) pour centraliser toutes vos interactions avec votre audience. Le CRM va plus loin que la simple base de données clients sous Excel, et évite de s’éparpiller entre plusieurs feuilles de calcul.
Un outil d’e-mailing pour programmer vos campagnes d’email marketing et automatiser l’envoi de séquences d’email personnalisées. Je conseille Mailchimp ou Brevo (ex Sendinblue).
Des outils de SEO : pour optimiser la gestion de votre site web et de vos contenus. Il y a un grand panel d’outils et de plugins dépendant de ce que vous cherchez à savoir. Les indispensables sont bien évidemment la Google Search Console et Google Analytics.
Un outil de gestion des réseaux sociaux afin d’avoir un dashboard qui rassemble l’ensemble des statistiques et des canaux au même endroit.
Un outil de création graphique pour vos visuels sur votre site web et vos réseaux sociaux. Si vous n’avez pas le budget pour la suite Adobe, Canva est une excellente alternative.
5. Optimisez votre marketing existant
Avant de foncer tête baissée dans une nouvelle campagne marketing, passez en revue les canaux que vous utilisez déjà. Pourquoi réinventer la roue si certaines de vos actions marketing fonctionnent déjà bien ?
Faisons un bilan de santé de vos principaux canaux marketing :
Votre site web : Est-il bien structuré ? Optimisé pour le SEO ? Mobile-friendly ? Si votre site met trois plombes à charger ou si les visiteurs s’enfuient sans rien acheter, il est peut-être temps de faire quelques ajustements.
Vos backlinks : Avez-vous des liens entrants de qualité provenant d’autres sites web ? Les backlinks sont essentiels pour le SEO, car ils boostent la crédibilité de votre site aux yeux de Google.
Votre blog : s’il existe, votre blog d’entreprise apporte-t-il du bon trafic ? Quels articles génèrent le plus de visites et de conversion ? Êtes-vous régulier dans vos publications ?
Vos réseaux sociaux : Analysez vos performances sur Facebook, Instagram, LinkedIn, etc. Est-ce que vos publications engagent suffisamment ? Avez-vous une communauté active ? Si vos réseaux sociaux sont de véritables villes fantômes, il est temps de revoir votre calendrier éditorial.
Partages et mentions sur les réseaux sociaux : Vos publications sont-elles partagées ? Est-ce que des influenceurs parlent de vous ?
Avis client : Les utilisateurs laissent-ils des avis sur des plateformes comme Google My Business, Trustpilot ou des forums spécialisés ? Les avis jouent un rôle déterminant dans la réputation d’une marque.
Publicité en ligne : si vous les utilisez, vos annonces sur les média payants sont elles rentables ? Le coût par clic (CPC) et le retour sur investissement (ROI) sont-ils satisfaisants ? Si vous avez un CPC élevé mais peu de conversions, il est peut-être temps de retravailler vos annonces ou votre ciblage.
Comment prioriser vos efforts ?
Idéalement, vos médias internes, externes, et payants devraient fonctionner ensemble pour amplifier l’impact de votre stratégie marketing. Par exemple, si vous avez publié un super article de blog sur votre site (média interne), pourquoi ne pas promouvoir ce contenu via Google Ads ?
Une fois que vous avez évalué vos canaux, vous devrez déterminer où investir vos efforts et quels canaux ajuster. Voici quelques questions à vous poser pour prioriser efficacement :
Quels canaux sont les plus pertinents par rapport à votre objectif SMART ?
Quels canaux génèrent le meilleur retour sur investissement (ROI) ?
Où sont vos prospects et clients les plus actifs ?
Quels sont vos canaux sous-exploités ?
6. Planifier vos actions marketing
L’idée est de savoir inscrire et coordonner, sur le temps de votre objectif SMART, l’ensemble des actions marketing à mener. Cela commence par la création d’un calendrier de contenu ou et d’un plan d’action qui détaille ce que vous allez faire, sur quel canal, et à quel moment.
Par exemple, si votre objectif est d’augmenter le trafic organique de 20 % via le SEO en trois mois, vous devez planifier des actions spécifiques comme :
la recherche de mots-clés ;
la création de nouveaux articles optimisés pour ces mots-clés ;
la mise à jour de pages existantes.
Pour chaque canal, vous devez aussi préciser les tâches à réaliser, les responsables, et les délais à respecter. Chaque action doit être liée à des indicateurs de performance (KPI). La régularité est essentielle, tout comme l’optimisation continue : analysez vos performances régulièrement et ajustez vos actions en fonction des résultats obtenus pour maximiser l’efficacité.
7. Evaluer et ajustez vos résultats
Le marketing digital, c’est un peu comme une randonnée : vous devez constamment vérifier si vous êtes sur le bon chemin. Suivez de près vos KPI (indicateurs de performance) pour vous assurer que tout se passe comme prévu. Si vos résultats ne sont pas à la hauteur, ajustez la stratégie
Evidemment, comme dans tout bon road trip, il y aura des embûches et des imprévus. Mais c’est là la beauté d’un bon plan. Vous arriverez à destination avec de nouvelles connaissances, de nouvelles idées, et surtout, des résultats !
Mesurer le retour sur investissement (ROI) en marketing digital
Le marketing digital vous permet de tester, ajuster et optimiser en permanence. Cela vous évite de gaspiller du budget inutilement et de maximiser l’impact de chaque action. . Un bon ROI vous dit que votre argent a été bien investi. Voici quelques KPI couramment utilisés pour suivre la rentabilité de vos actions
Le trafic web : Le suivi du nombre de visiteurs et leur provenance (SEO, publicité, réseaux sociaux, etc.) vous aide à évaluer la performance de vos différents canaux et à ajuster vos investissements en conséquence.
Le taux d’engagement : L’engagement (likes, partages, commentaires) montre à quel point votre audience est active sur les réseaux sociaux. Un bon taux d’engagement signifie que vos contenus ne tombent pas dans l’oubli et génèrent de l’intérêt.
Le taux de conversion : Vous avez réussi à attirer des visiteurs sur votre site ? Super. Maintenant, combien d’entre eux passent réellement à l’action (achat, inscription à la newsletter, téléchargement d’un ebook, etc.) ? Le taux de conversion est l’un des indicateurs les plus directs de la rentabilité d’une campagne. Plus il est élevé, plus votre contenu fait mouche.
Le coût par acquisition (CPA) : combien vous coûte chaque nouveau client ? Si votre CPA est plus élevé que ce que votre client rapporte, il est temps de revoir vos stratégies.
L’un des grands avantages du marketing digital, c’est que tout se mesure en temps réel. En analysant où se trouve le décrochage en termes de nombre de leads, vous pourrez déterminer quel élément de votre campagne est à retravailler : le visuel sur les réseaux sociaux, la landing page, le Call-To-Action (CTA), la séquence d’onboarding client…
5 erreurs à ne surtout pas commettre en marketing digital
Même avec les meilleures intentions, il est facile de tomber dans certaines erreurs classiques en marketing digital. Que vous soyez une petite entreprise ou une grande marque, vous pouvez facilement gaspiller du temps, de l’argent et des ressources si vous ne faites pas attention. Voici un tour d’horizon des erreurs les plus fréquentes à éviter
1. Ne pas définir son audience cible
Si vous ne savez pas exactement à qui vous vous adressez, vous ne pouvez pas espérer atteindre les bonnes personnes. Avant de lancer des campagnes, créez un persona clair, qui vous guidera dans la création de contenu et la sélection des canaux de communication. Sans cela, vous risquez d’attirer tout et n’importe quoi… et surtout personne d’intéressé.
2. Vouloir plaire à tout le monde
« Si tu parles à tout le monde, tu ne parles à personne. »
Ce dicton est vrai en marketing digital. Tenter de plaire à tous est non seulement inefficace, mais contre-productif. Une stratégie efficace se concentre sur un public bien défini et adresse des messages adaptés à leurs besoins spécifiques. Ciblez vos efforts et parlez directement à votre audience idéale pour maximiser vos résultats.
3. Négliger l’analyse des performances
Ne pas suivre et analyser les résultats de vos campagnes, c’est comme conduire sans regarder la route. Ignorer cette étape, c’est perdre des opportunités d’optimisation et risquer de continuer à gaspiller des ressources sur des actions inefficaces. Par conséquent, utilisez les outils d’analyse pour mesurer les performances en temps réel et ajuster vos stratégies.
4. Ne pas planifier sa stratégie
Se lancer sans une stratégie claire est une erreur fatale. Votre stratégie marketing doit inclure des objectifs SMART et une planification rigoureuse de vos actions. Sans plan, vous risquez de vous disperser et de manquer de cohérence dans vos actions. La clé du succès réside dans la régularité et la structure.
5. Ignorer la concurrence
Savoir comment vos concurrents se positionnent, quels canaux ils utilisent, et comment ils captent leur audience est essentiel pour rester compétitif. Ne vous contentez pas de deviner ce qui fonctionne dans votre secteur. Faites une analyse concurrentielle pour identifier les tendances, et inspirez-vous de ce qui marche tout en trouvant des moyens de vous différencier.
Bien évidemment il existe de nombreuses autres erreurs à ne pas commettre : se concentrer uniquement sur du 100% gratuit, négliger certains canaux d’acquisition, se jeter sur toutes les nouveautés… Ici je me suis concentrées sur cinq erreurs plutôt stratégiques qui me semblaient les plus essentielles.
7 tendances actuelles en marketing digital
Le paysage du marketing digital évolue à grande vitesse. Pour réussir à capter l’attention d’un public de plus en plus exigeant et averti, les marques doivent s’adapter aux nouvelles technologies et aux évolutions de comportement.
L’intelligence artificielle
L’IA est devenue un indispensable en marketing digital – et sous plusieurs formats. Chatbots, automatisation de processus, analyse de données, génération de contenu sont quelques uns des nombreux cas d’usage de l’IA pour le marketing digital. Cela permet de repenser les limites de la créativité ou de l’expérience client, tout en contrôlant son budget.
L’hyper-personnalisation
Les consommateurs attendent des expériences sur mesure, adaptées à leurs besoins spécifiques. Grâce à l’analyse de données et aux outils d’IA, les marques peuvent proposer des contenus et des produits personnalisés à grande échelle.
Le marketing d’influence éthique et transparent
En 2024, le marketing d’influence évolue vers plus d’authenticité et d’éthique. Les consommateurs se méfient des « influ-voleurs » et des contenus sponsorisés de mauvaise qualité. Les marques misent donc de plus en plus sur des nano et micro-influenceurs, dont les audiences plus restreintes, mais très engagées, permettent de créer des interactions plus sincères et crédibles. Le User Generated Content (UGC), ou contenu généré par les utilisateurs, continue également de prendre de l’importance, renforçant la confiance des consommateurs envers les marques.
La vidéo et le contenu court
Les contenus vidéos courts comme les stories Instagram, les reels et les vidéos TikTok, restent les rois du marketing digital en 2024. Ces formats permettent aux marques d’interagir de manière plus dynamique avec leurs audiences et de créer des histoires percutantes en quelques secondes.
La montée du commerce social
Le commerce social (ou social selling) permet de faire des achats directement via les réseaux sociaux. Les plateformes comme Instagram ou TikTok intègrent davantage de fonctionnalités d’achat direct, et donc de simplifier le parcours d’achat. Ainsi les entreprises (e-commerce) peuvent transformer leurs média sociaux
La réalité augmentée (RA) et réalité virtuelle (RV)
Les technologies immersives, comme la réalité augmentée et la réalité virtuelle permettent aux consommateurs de tester virtuellement des produits ou de participer à des événements sans quitter leur domicile. Que ce soit pour visualiser des meubles dans son salon ou essayer des vêtements en ligne, la RA et la RV révolutionnent l’expérience d’achat.
Le ciblage sans cookies tiers
Avec la fin progressive des cookies tiers, les marques doivent se tourner vers des solutions de first-party data, collectant directement les informations des utilisateurs. Certaines entreprises adoptent des stratégies de collecte de données plus respectueuses de la vie privée, tout en maintenant un ciblage personnalisé grâce à l’IA.
Quels sont les métiers du marketing digital ?
Le marketing digital est un domaine en pleine expansion, offrant une multitude de métiers aux profils variés. Plus que jamais, les entreprises doivent être présentes en ligne et s’appuyer sur différents experts. Voici les principaux métiers dans le marketing digital et leur rôle dans une stratégie de marketing digital.
Le responsable en marketing digital
Aussi appelé digital marketing manager, il orchestre toute la stratégie numérique de l’entreprise. Il définit les objectifs, planifie les campagnes et supervise leur exécution sur les différents canaux (SEO, réseaux sociaux, email marketing, etc.). Son rôle est de s’assurer que toutes les actions digitales alignent avec les objectifs globaux de l’entreprise et d’optimiser les résultats grâce à des analyses régulières.
Le spécialiste SEO
Le spécialiste SEO travaille à l’optimisation du contenu et des structures de sites web pour améliorer leur classement dans les résultats de recherche organiques. Cela implique la recherche de mots-clés, l’optimisation on-page, le développement de liens (backlinks), et la veille des algorithmes de Google.
Le Content Manager
Le Content Manager est chargé de la création et de la gestion des contenus sur les différentes plateformes numériques de l’entreprise. Cela inclut la rédaction d’articles de blog, la création de vidéos, de visuels, et de tout type de contenu multimédia. Son objectif est d’assurer la cohérence éditoriale, tout en s’assurant que chaque contenu est optimisé pour les moteurs de recherche et engage l’audience.
Le Social Media Manager
Le Social Media Manager est le roi des réseaux sociaux. Son rôle consiste à gérer la présence de l’entreprise sur des plateformes telles qu’Instagram, Facebook, TikTok, LinkedIn, ou Twitter. Il planifie et crée des contenus engageants, interagit avec les abonnés, et analyse les résultats des campagnes. Il doit aussi rester à l’affût des tendances sociales pour adapter les stratégies de contenu.
Le Growth Hacker
Le Growth Hacker a pour mission de trouver des méthodes innovantes pour accélérer la croissance de l’entreprise à moindre coût. Sa spécialité réside dans l’optimisation rapide et l’expérimentation sur plusieurs canaux (SEO, email marketing, publicité, etc.). Il analyse en permanence les données pour identifier des opportunités d’amélioration et d’acquisition de nouveaux utilisateurs.
Le Data Analyst
Dans un monde où les données sont omniprésentes, le Data Analyst joue un rôle crucial. Il collecte, analyse et interprète les données marketing pour aider les entreprises à prendre des décisions informées. En marketing digital, ses analyses permettent d’ajuster les campagnes, de comprendre le comportement des utilisateurs et d’optimiser les performances de l’entreprise.
Le CRM Manager
Le CRM Manager gère la relation client et est responsable de la stratégie d’emailing, des newsletters, et de toutes les interactions personnalisées avec les clients. Il utilise des outils CRM (Customer Relationship Management) pour segmenter les bases de données, automatiser les campagnes, et améliorer l’expérience client à chaque point de contact.
L’UX/UI Designer
L’UX (User Experience) et l’UI (User Interface) Designer sont responsables de l’optimisation de l’expérience utilisateur sur les sites et applications. L’UX Designer s’assure que la navigation est intuitive et répond aux attentes des utilisateurs, tandis que l’UI Designer se concentre sur l’aspect visuel et l’interactivité de l’interface.
Le responsable d’acquisition SEA
C’est l’expert des campagnes publicitaires payantes sur les moteurs de recherche comme Google ou Bing. Son objectif principal est d’attirer des leads qualifiés et de générer du trafic vers le site web de l’entreprise via des annonces payantes.
Mais il en existe d’autres, en fonction de la spécialisation que vous avez :
l’assistant marketing digital ;
le chargé (de mission) de marketing digital ;
le trafic manager ;
le spécialiste en marketing d’affiliation ;
etc.
Le marketing digital est devenu un levier indispensable pour les entreprises souhaitant prospérer à l’ère du numérique. En maîtrisant les différents canaux comme le SEO, les réseaux sociaux, et le SEA, vous pouvez atteindre une audience plus large et optimiser votre retour sur investissement. Toutefois, réussir dans le marketing digital nécessite une planification minutieuse, une analyse constante des performances, et une adaptation rapide aux nouvelles tendances technologiques. Que ce soit à travers l’hyper-personnalisation, le marketing d’influence ou encore l’exploitation des données, chaque entreprise peut trouver des solutions sur mesure pour développer sa présence en ligne et se différencier dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Le netlinking est une des composantes essentielles de toute stratégie SEO réussie. Pourquoi certains sites arrivent toujours en tête des résultats de recherche, alors que d’autres, peinent à grimper dans les classements. Un des secrets réside les liens entrants, ou backlinks. Ces liens, pointent vers votre site depuis d’autres plateformes. Lorsqu’il s’agit de sites web avec beaucoup d’autorité, c’est un signal positif fort envoyé à Google.
Mais comment tirer parti des backlinks sans risquer les pénalités de Google ? C’est la question centrale de toute bonne stratégie de netlinking.
Les bases de la stratégie de netlinking
Qu’est-ce que le netlinking ?
Le netlinking, aussi appelé « link building », consiste à obtenir des liens entrants (backlinks) vers votre site web. Ces backlinks sont comme des votes de confiance. Plus un site a de backlinks isssus de sources fiables, plus il est perçu comme pertinent et digne de confiance par les moteurs de recherche.
Cependant, tous les backlinks ne se valent pas. Un lien provenant d’un site à forte autorité aura plus d’impact sur votre SEO qu’un lien venant d’un blog peu connu.
Pourquoi Google valorise-t-il les backlinks ?
Pour Google, les backlinks sont un facteur essentiel de classement. Ils permettent au moteur de recherche de déterminer la qualité et la crédibilité d’un site. Lorsque plusieurs sites réputés renvoient à votre contenu, cela envoie un signal positif fort à Google. Cela indique que votre site est pertinent et mérite d’être mis en avant dans les résultats de recherche.
D’ailleurs, l’algorithme PageRank de Google, repose toujours en grande partie sur l’analyse des liens entrants. Un site qui reçoit beaucoup de backlinks de qualité aura donc tendance à mieux se positionner.
Tous les backlinks ne se valent pas. Comme mentionné précédemment, la qualité prime sur la quantité. Mais comment distinguer un bon backlink d’un mauvais ? Voici un aperçu des différents types de backlinks et de leur impact sur votre stratégie de netlinking.
Les backlinks naturels
Les backlinks naturels sont ceux que vous obtenez sans avoir à les demander. Ils résultent généralement de la qualité et de la pertinence de votre contenu. Lorsque d’autres sites trouvent votre contenu utile, ils y renvoient naturellement. Ces liens sont extrêmement précieux car ils sont perçus comme authentiques par Google.
Les backlinks sponsorisés
Les backlinks sponsorisés, sont ceux pour lesquels vous payez afin d’obtenir un lien vers votre site. Google impose des règles strictes en matière de backlinks payants. Si vous obtenez des liens payés, ils devraient inclure l’attribut « nofollow », signifiant à Google qu’ils ne doivent pas influencer les classements SEO. Utiliser des backlinks sponsorisés sans cette balise peut entraîner des pénalités.
Les backlinks de faible qualité
Les backlinks provenant de sites de mauvaise qualité, de fermes de liens ou de sources non pertinentes peuvent nuire à votre SEO. Google peut les considérer comme du spam ou comme une tentative de manipulation des résultats de recherche.
Comment obtenir des backlinks de qualité ?
Il existe deux grandes approches pour obtenir des backlinks : proactive et organique.
L’approche proactive implique d’aller chercher les backlinks vous-même. Cela inclut des techniques comme le guest blogging, l’outreach (prise de contact avec des blogueurs ou influenceurs), ou encore la participation à des événements en ligne, tels que des webinaires, qui offrent souvent l’opportunité d’être mentionné sur d’autres sites.
L’approche organique, quant à elle, repose sur la création de contenu suffisamment attractif et informatif pour qu’il attire des backlinks naturellement. Cela demande de proposer des ressources de valeur susceptibles d’être partagés et mentionnés.
Quid des backlinks obtenus depuis les réseaux sociaux ?
L’acquisition de backlinks via les réseaux sociaux est une stratégie souvent sous-estimée mais très efficace pour renforcer votre SEO. Bien que les liens partagés sur des plateformes comme Facebook, X ex-Twitter, LinkedIn ou Instagram soient généralement des liens nofollow, ils jouent un rôle important dans la visibilité et l’engagement autour de votre contenu.
Plus votre contenu est viral sur les réseaux sociaux, plus vous augmentez vos chances qu’il soit vu par des blogueurs, journalistes ou influenceurs. Si ce contenu est intéressant, ces personnes seront incités à créer des backlinks dofollow vers votre site. De plus, une présence active de votre entreprise sur les réseaux sociaux renforce votre autorité et crédibilité en ligne. Là encore cela peut indirectement encourager des sites à haute autorité à créer des liens vers votre contenu.
7 stratégies de netlinking efficaces
Pour réussir sa stratégie de netlinking, il est essentiel d’utiliser des techniques qui favorisent l’acquisition de backlinks de qualité. Voici quelques-unes des méthodes les plus efficaces pour obtenir des liens entrants pertinents.
1. Le Guest Blogging
Le guest blogging consiste à écrire des articles pour d’autres blogs ou sites dans votre domaine. En échange de votre contribution, vous obtenez souvent un backlink vers votre site. Cette stratégie est utile pour obtenir des backlinks à partir de sites ayant une bonne autorité. Cependant, il est essentiel de choisir des blogs pertinents par rapport à votre activité, et qui bénéficient d’une bonne réputation.
2. L’échange de lien
Les partenariats stratégiques avec d’autres entreprises ou influenceurs peuvent vous aider à obtenir des backlinks de qualité. Cela peut se faire par le biais d’échanges de liens, mais il faut faire attention à ce qu’ils restent naturels. Google désapprouve les pratiques de liens réciproques trop systématiques.
De plus, privilégiez des liens entrants provenant de sites ou de blogs spécialisés dans votre domaine d’activité, ou un secteur connexe. Contrairement aux backlinks généralistes, les liens qui apportent apportent une pertinence thématique forte, sont particulièrement appréciés par Google. Par exemple, si vous avez un site e-commerce vendant des équipements de sport, un backlink d’un blog spécialisé en sport ou d’un forum d’experts dans cette thématique aura beaucoup plus de poids qu’un lien d’un site généraliste.
3. La création de contenu “partageable” ou le linkbaiting
Créer du contenu à forte valeur ajoutée est sans doute l’une des stratégies les plus durables. Les infographies, les études de cas, et les articles de fond qui abordent un suet en profondeur que d’autres sites ne proposent pas attirent souvent des backlinks naturellement, car ils sont perçus comme des ressources fiables et partageables. Plus votre contenu est utile et unique, plus vous avez de chances qu’il soit cité par d’autres sites.
D’autres techniques consistent à créer des contenus controversés ou qui suscitent le débat. Les articles d’opinion, des enquêtes ou des comparaisons audacieuses peuvent provoquer des réactions et inciter les gens à répondre, souvent en vous mentionnant.
4. Les ressources et annuaires spécialisés
Certains annuaires de qualité, en particulier ceux spécifiques à votre secteur d’activité, peuvent être des sources intéressantes de backlinks. Néanmoins, il est essentiel de privilégier les annuaires réputés. Spammer des annuaires de faible qualité pourrait nuire à votre référencement.
5. La technique Skyscraper ou « gratte-ciel”
La technique du Skyscraper, ou technique du « gratte-ciel », est une méthode de netlinking popularisée par Brian Dean en 2015. Elle consiste à identifier du contenu existant bien classé et qui reçoit de nombreux backlinks, puis à créer une version améliorée de ce contenu. L’objectif est de surpasser le contenu d’origine en termes de qualité, de profondeur et d’actualité. Une fois votre contenu « gratte-ciel » créé, vous contactez les sites qui renvoient vers l’ancien contenu pour leur proposer de remplacer leur lien par le vôtre.
6. Les évènements
Participer ou organiser des événements tels que des webinaires, des conférences, ou des ateliers peut être une stratégie extrêmement efficace pour générer des backlinks de qualité. Les événements sont souvent relayés par des sites partenaires, des blogs ou des plateformes professionnelles, qui publient des articles de récapitulation ou des invitations à y assister. Par exemple, vous pouvez inciter participants et partenaires à partager votre événement sur leurs propres sites ou blogs. Sans oublier que plus l’événement est pertinent et bien organisé, plus vous augmentez vos chances d’être cité par des médias spécialisés, des influenceurs, ou des blogs dans votre niche.
Cas particulier : les entreprises locales et le SEO local
Pour les petites entreprises locales, les backlinks provenant de sites géolocalisés sont souvent mieux valorisés par Google. Ces liens montrent que votre site est pertinent dans un contexte géographique. Par exemple, si une entreprise basée à Paris reçoit des backlinks de sites ou de blogs parisiens, Google interprète cela comme un indicateur que l’entreprise est bien ancrée localement. Par conséquent, cela renforce son positionnement dans les résultats de recherche pour les utilisateurs situés dans cette région. Ces liens améliorent aussi la visibilité dans des services comme Google My Business.
Stratégie de netlinking : quels outils utiliser ?
Une stratégie de netlinking réussie ne consiste pas simplement à obtenir des backlinks, mais aussi à surveiller et analyser ceux que vous avez déjà. Cela garantit que vos liens entrants sont de qualité et qu’ils ne nuisent pas à votre SEO. Voici quelques outils indispensables pour analyser vos backlinks.
Google Search Console
Bien que moins complet que les autres outils, la Google Search Console reste un incontournable (par ailleurs gratuit). Elle affiche quels sites pointent vers le vôtre et fournit un rapport détaillé sur la santé globale de vos backlinks. Elle est également essentielle pour désavouer les liens toxiques qui pourraient nuire à votre classement.
Ahrefs
Ahrefs est l’un des outils les plus complets pour analyser les backlinks. Il permet non seulement de voir quels sites pointent vers vous, mais aussi d’analyser la qualité de ces liens. Vous pouvez découvrir le nombre de backlinks, les domaines référents, ainsi que le texte d’ancrage utilisé pour chaque lien. De plus, Ahrefs permet de surveiller les liens perdus ou acquis au fil du temps, ce qui vous donne une vision globale de l’évolution de votre stratégie de netlinking.
SEMrush
SEMrush est un autre outil populaire pour suivre vos backlinks. Il permet d’auditer vos liens entrants, de détecter les backlinks toxiques, et de proposer des recommandations pour améliorer votre stratégie. SEMrush propose aussi une analyse comparative avec vos concurrents, vous permettant de voir comment vous vous positionnez en termes de backlinks.
Moz Link Explorer
Moz propose un outil appelé Link Explorer, qui analyse les backlinks d’un site et leur impact sur le SEO. Il fournit un score d’autorité pour chaque site pointant vers vous, vous aidant à comprendre lesquels de vos backlinks ont le plus de valeur. Moz identifie les liens toxiques et vous permet de les désavouer facilement via l’outil de désaveu de Google.
7 erreurs courantes en netlinking
Même avec une bonne stratégie de netlinking, certaines erreurs peuvent nuire à votre référencement. Éviter ces pièges est essentiel pour maximiser l’impact de vos efforts et protéger votre site contre les pénalités de Google.
1. Acheter des backlinks
L’achat de backlinks est l’une des erreurs les plus fréquentes en netlinking. Google pénalise fortement les sites qui obtiennent des liens payants sans utiliser l’attribut « nofollow ». Ces pénalités peuvent aller d’une baisse de votre positionnement à une exclusion totale de l’index de Google. Investir dans des backlinks payants de mauvaise qualité, souvent issus de fermes de liens, est également risqué.
2. Suroptimiser des ancres de texte
Le texte d’ancrage est crucial pour votre stratégie de netlinking. Utiliser trop souvent des ancres optimisées avec des mots-clés exacts peut apparaître comme une tentative de manipulation aux yeux de Google. Variez vos ancres et de privilégiez des textes naturels et contextuels plutôt que d’insérer systématiquement vos mots-clés.
3. Ignorer la pertinence des sites
Tous les backlinks ne se valent pas. Obtenir des backlinks depuis des sites non pertinents par rapport à votre secteur d’activité peut être vu comme du spam. Visez plutôt des backlinks provenant de sites pertinents dans votre domaine ou ayant une bonne autorité de domaine.
4. Négliger les backlinks toxiques
Les backlinks provenant de sites de mauvaise qualité ou de sources douteuses peuvent nuire à votre SEO. Surveillez vos backlinks régulièrement et d’utilisez l’outil de désaveu de Google pour vous débarrasser des liens toxiques. Négliger cette étape peut entraîner des baisses de classement inattendues.
5. Penser que la quantité prime sur la qualité
Il est tentant de croire que plus de backlinks signifie un meilleur référencement. Toutefois, Google privilégie la qualité à la quantité. Quelques backlinks provenant de sites à haute autorité auront bien plus d’impact que des centaines provenant de sites de faible qualité ou non pertinents.
En l’occurrence, obtenir une grande quantité de liens entrants en peu de temps peut être considéré par Google comme suspect. Cela peut entrainer des fluctuations importantes dans le classement de vos pages, mais aussi des pénalités. Pour éviter cet effet « yo-yo », il est essentiel d’adopter une approche progressive et naturelle dans votre stratégie de netlinking.
6. Utiliser un Private Blog Network (PBN)
L’utilisation d’un réseau de blog privé (ou PBN) peut sérieusement nuire à votre SEO. Parfois appelé “ferme de liens”, un PBN est un réseau de sites web créés dans le seul but de générer des backlinks vers un site principal pour manipuler les classements des moteurs de recherche. Bien que cette technique puisse sembler efficace à court terme, elle est considérée comme une méthode « black hat » par Google. Les PBN contournent les règles de Google en créant artificiellement des backlinks, souvent avec du contenu de faible qualité. Lorsque Google détecte ce type de manipulation, cela peut entraîner de lourdes pénalités, voire une désindexation complète de votre site.
L’impact de votre stratégie de netlinking sur le SEO
Les backlinks jouent un rôle central dans l’algorithme de Google pour déterminer la pertinence et l’autorité d’un site. Leur impact sur votre SEO peut être considérable, tant en termes de classement que de trafic organique. Voici comment les backlinks influencent directement votre référencement.
1. Amélioration du classement dans les résultats de recherche
Les backlinks sont l’un des facteurs de classement les plus importants pour Google. Un site qui reçoit des liens entrants de qualité est perçu comme étant plus fiable et pertinent. En conséquence, il a de meilleures chances d’apparaître dans les premiers résultats de recherche. Le PageRank, l’un des premiers algorithmes utilisés par Google, repose justement sur cette logique de popularité des liens.
2. Augmentation du trafic organique
En obtenant des backlinks à partir de sites à forte autorité, vous pouvez attirer un trafic organique plus qualifié. En effet, si un site bien référencé pointe vers votre contenu, il peut apporter des visiteurs intéressés par le sujet traité. De plus, ces backlinks vous exposent à une nouvelle audience qui peut découvrir votre site et s’y intéresser.
3. Renforcement de l’autorité de domaine
L’autorité de domaine (ou Domain Authority) est un indicateur qui mesure la crédibilité et la fiabilité de votre site web aux yeux des moteurs de recherche. Les backlinks provenant de sites réputés peut alors vous aider à mieux vous positionner sur d’autres mots-clés. Même ceux pour lesquels vous n’avez pas encore beaucoup travaillé votre référencement.
4. Indexation plus rapide des pages
Les moteurs de recherche utilisent les backlinks pour découvrir et indexer de nouvelles pages. Si des sites bien établis pointent vers l’une de vos nouvelles pages, celle-ci sera explorée plus rapidement par les robots de Google. Cela peut accélérer votre indexation, vous permettant ainsi de récolter du trafic plus tôt.
5. Renforcement de la réputation et de la confiance
Enfin, les backlinks sont un signal de confiance pour Google, mais aussi pour les utilisateurs. Lorsque d’autres sites réputés recommandent votre contenu, cela envoie un message fort à vos lecteurs potentiels. Cela contribue à bâtir une réputation solide en ligne, et peut également avoir un effet positif sur le taux de conversion.
Long terme : Comment faire évoluer votre stratégie de netlinking ?
Le netlinking n’est pas une action ponctuelle, mais un processus continu qui demande de la persévérance et de l’adaptation. Revoyez régulièrement votre stratégie pour vous assurer qu’elle reste efficace et conforme aux dernières mises à jour des algorithmes de Google. Voici quelques conseils pour faire évoluer votre stratégie de netlinking sur le long terme.
1. Diversifier vos sources de backlinks
À mesure que vous développez votre stratégie de netlinking, il est essentiel de ne pas vous reposer sur une seule source de backlinks. Obtenez des liens à partir de différentes plateformes : blogs, forums, réseaux sociaux, médias d’information, etc. Plus vos sources seront variées, plus vos backlinks sembleront naturels aux yeux de Google.
2. Créer des relations solides avec des sites partenaires
Le netlinking est aussi une question de relations. Établir des partenariats à long terme avec des sites de votre secteur peut vous permettre de bénéficier de backlinks réguliers et de qualité. Pensez à collaborer avec des blogueurs, des influenceurs, ou d’autres entreprises complémentaires à la vôtre. Ces relations peuvent vous aider à maintenir une présence continue dans le contenu d’autres sites.
3. Continuer à produire du contenu de qualité
Le contenu reste roi, même dans le cadre du netlinking. Plus vous créez de contenu pertinent et de valeur, plus vous augmenterez vos chances d’obtenir des backlinks naturels. N’hésitez pas à investir dans des formats diversifiés comme des études de cas, des infographies ou des vidéos, pour attirer des backlinks.
4. Analyser régulièrement vos backlinks
Une stratégie de netlinking à long terme nécessite une surveillance constante de vos liens entrants. Utilisez des outils comme Ahrefs ou SEMrush pour :
suivre la performance de vos backlinks ;
identifier ceux qui ne sont plus actifs ;
repérer les nouveaux liens.
Cette analyse régulière vous permet d’ajuster votre stratégie en fonction de l’évolution de votre profil de liens.
5. Monitorer vos liens toxiques et les désavouer
Pour éviter les répercussions des liens toxiques, il est important de monitorer vos ****liens suspects. Si vous détectez des backlinks toxiques, l’outil de désaveu de Google vous permet de demander à Google d’ignorer ces liens lors de l’évaluation de votre site. Désavouer ces liens est essentiel pour maintenir une stratégie de netlinking saine et efficace sur le long terme, et pour protéger votre site des fluctuations de positionnement ou des pénalités algorithmiques.
6. Gérer son maillage interne et optimiser son “jus SEO”
La stratégie de netlinking ne se limite pas aux liens externes. Une bonne gestion de vos liens internes permet de mieux répartir l’autorité de vos pages entre-elles. Ainsi vous pourrez relier vos pages ayant reçu des backlinks vers des pages stratégiques. Cela aide à renforcer leur visibilité et leur classement dans les résultats de recherche.
7. Adapter votre stratégie aux mises à jour de Google
Google met régulièrement à jour son algorithme, ce qui peut affecter la façon dont les backlinks sont évalués. Assurez-vous de rester à jour avec les meilleures pratiques en matière de SEO et de netlinking pour éviter les pénalités et maximiser les bénéfices de vos liens entrants.
Le netlinking est un pilier essentiel du SEO. Bien le travailler peut faire la différence entre un site bien positionné et un qui peine à attirer du trafic. En obtenant des backlinks de qualité, vous pouvez non seulement :
améliorer votre classement sur Google ;
attirer un trafic qualifié ;
renforcer votre autorité de domaine ;
bâtir une réputation solide en ligne.
Toutefois, la clé du succès réside dans une approche stratégique, respectant les bonnes pratiques tout en évitant les pièges courants.
Imaginez. Vous faites une recherche sur Google, et les premiers contenus auquel vous accédez ne sont ni engageants, ni bien structurés. Trop d’informations dans tous les sens. Aucune image pour couper les pavés de texte. En bref : un mauvais contenu web. A moins que vous recherchiez quelque chose de particulièrement niche, je parie que votre parcours client s’arrête aux premières secondes.
Rédiger un bon contenu web est la première étape pour captiver son audience cible, et les convaincre de devenir des clients. Cependant, cela ne se résume pas à remplir une page de texte. Un bon contenu doit être à la fois informatif et captivant pour votre audience, tout en étant optimisé pour les moteurs de recherche. Que vous écriviez des fiches produit pour un site e-commerce, ou des articles pour un blog d’entreprise l’objectif reste le même : offrir de la valeur ajoutée aux lecteurs, tout en permettant à votre contenu d’être bien référencé.
Qu’est-ce qu’un contenu web de qualité ?
Commençons par répondre à la question que beaucoup se posent : qu’est-ce qu’un bon contenu ? Certaines pages attirent énormément de trafic, alors que d’autres sont reléguées en deuxième page. Vous n’êtes pas les seuls à vous être posé cette question. Mais cela ne se limite pas à son nombre de mots, ou à l’inclusion de mots-clés aux endroits stratégiques. Rédiger un bon contenu est un savant mélange entre apporter des réponses aux internautes, tout en étant optimisé pour les moteurs de recherche.
Mais concrètement, qu’est-ce que ça signifie ? Qu’est-ce qu’un bon contenu ?
Un contenu web de qualité doit avant tout répondre à une intention de recherche précise. Chaque requête utilisateur sur Google correspond à une question que se pose un utilisateur, ou un besoin qu’il a. Pour être visible, il doit lui apporter de la valeur de manière claire, rapide et structurée.
Un article qui fait perdre du temps aux internautes risque de lui faire perdre confiance dans le site web qui l’a publié.
En plus de répondre à cette intention de recherche, un contenu de qualité doit être :
bien structuré (sous forme de pyramide inversée) ;
facile à lire (pas de jargon incompréhensible) ;
et surtout engageant.
L’internaute restera sur une page uniquement s’il trouve que sa lecture en vaut la peine. Dans le cas contraire, il partira au bout d’un rapide coup d’œil.
Le secret pour rédiger un bon contenu réside donc dans cet équilibre entre clarté, pertinence et plaisir de lecture.
6 secrets infaillibles pour captiver votre audience avec un contenu web engageant
1. Comprendre son audience cible et le type de contenu à créer
Rédiger un bon contenu signifie qu’il est adapté à votre parcours client
Imaginez que vous ayez écrit un article exceptionnel. Il aura beau avoir toutes les qualités du monde, s’il n’intéresse pas votre audience, il n’aura que peu d’impact. Dépendant du type de contenu, celui-ci s’adresse à une audience précise, à une étape donnée de son parcours client (ou customer journey) :
La prise de conscience : votre prospect fait face à une difficulté mais ne sait pas comment la résoudre. Il étudie ses possibilités. Il a besoin d’informations générales. Exemple de contenu : un article de blog, une étude, un livre blanc, une infographie, etc.
L’évaluation : votre prospect a quelques connaissances des solutions à sa disposition. Il cherche celle qui lui correspondra le mieux en consultant des avis ou des comparatifs. Exemple de contenu : un comparatif, un livre blanc plus poussé, un article de fond, une vidéo, un e-mailing, etc.
La décision : le futur client a choisi votre entreprise et prend une décision d’achat, ou renseigne ses informations sur une landing page ; Exemple de contenu : une liste de fonctionnalités, une fiche produit, un cas client, un webinar, un témoignage, etc.
La fidélisation ; l’expérience client se poursuit même après la conversion. Si le lead est convaincu, il pourra plus facilement être tenté par une autre de vos offres. Exemple de contenu : une newsletter, un article co-créé avec le client, etc.
La recommandation : les clients les plus satisfaits peuvent devenir vos ambassadeurs, par exemple en laissant des avis ou en créant du contenu (User Generated Content).
Rédiger un bon contenu qui répond aux questions et aux attentes de vos clients
En fonction de l’étape à laquelle il se trouve, vos prospects se posent des questions différentes. Une bonne manière de connaître ces sujets de prédilection est d’analyser les requêtes sur les moteurs de recherche, les forums, les réseaux sociaux, etc. en se posant les bonnes questions :
Quelles sont les douleurs de tes prospects ?
Quelles problématiques rencontrent-ils ?
Quelles solutions sont adaptées ?
Attention aussi à vous adapter au niveau de connaissance de vos lecteurs. Des débutants ne seront pas au fait du jargon technique. A l’inverse, des experts s’attendront à du vocabulaire plus précis.
Bien comprendre son audience permet de répondre à leurs questions, et de créer un lien de confiance. N’oubliez pas : un lecteur satisfait est un lecteur qui revient sur votre site.
2. Rechercher les mots-clés performants et pertinents
La recherche de mots-clés est l’une des étapes les plus critiques pour créer du contenu performant (d’un point de vue SEO). Il ne s’agit pas de simplement deviner les requêtes google de vos lecteurs, mais de baser votre stratégie sur des données précises.
Rédiger un contenu autour des bons mots-clés s’assure qu’il correspond à des requêtes utilisateurs. Autrement dit, vous répondez à des besoins réels.
Pour identifier les mots-clés les plus pertinents pour votre stratégie SEO, il existe de nombreux outils. Parmi les outils SEO les plus populaires, on peut citer Google Keyword Planner, Ubersuggest, Ahrefs, et SEMrush. Ces outils te permettent de connaître le volume de recherche d’un mot-clé, ainsi que la concurrence pour ce terme. Plus récemment, les marketers ont commencé à utiliser les outils d’IA pour la recherche de mots-clés.
45 % des marketeurs utilisent l’IA pour analyser les données et établir des rapports, notamment dans la recherche de mots-clés.
Avant de se concentrer sur un mot clé ou un autre, veillez à ce que celui-ci :
ait un volume de recherche suffisant ;
mais ne soit pas trop compétitif.
Une fois le mot-clé identifié, il est intéressant d’en connaître les variantes et le champ lexical autour de ce mot-clé. L’enjeu sera d’intégrer ces mots-clés dans votre contenu de manière fluide et naturelle. Cependant, évitez d’en faire trop. En effet, Google pénalise les entreprises qui bourrent leur texte de mots-clés juste pour remonter dans le classement (on parle de keyword stuffing). Vos mots-clés doivent apparaître dans le titre, la méta-description, les sous-titres et dans le corps du texte, mais toujours de manière contextuelle et organique.
3. Structurer un article de blog de manière lisible
La structure d’un article est toute aussi importante que le fond. Rédiger un contenu difficile à lire ou mal organisé rebutera les lecteurs, et ils quitteront rapidement la page.
Un contenu structuré est plus facile à lire. Un indispensable à l’ère du tout numérique. Les internautes ont plus tendance à scanner une page à la recherche des informations importantes. Si le texte est trop dense, sans titres clairs, et sans images, vous risquez rapidement de perdre leur attention.
Les titres et les sous-titres fluidifient la lecture. Ils permettent de diviser un article en sections logiques et digestes.
Des paragraphes courts et concis évite de décourager les lecteurs, surtout ceux sur smartphone. Je vous conseille de limiter chaque paragraphe à 3 ou 4 phrases, tout en veillant à bien développer le paragraphe.
L’ajout de listes rend le contenu plus digeste. Qu’elles soient à puce ou numérotées, elles présentent l’information de manière concise et attrayante. Elles aident aussi les internautes à saisir les points-clés sans avoir à lire tout en détail.
Utiliser le gras et l’italique pour mettre les informations en avant. Ainsi vous permettez aux lecteurs de saisir les informations importantes en un coup d’œil.
4. Engager les internautes grâce au copywriting
Créer des titres qui donnent envie de lire
Le titre est la première chose que verra le lecteur, et déterminera s’il clique sur son article ou non. Un titre engageant doit capter l’attention tout en reflétant le contenu qu’il chapeaute.
Un bon titre doit :
Piquer la curiosité du lecteur. S’il est trop ennuyeux ou trop générique, vous passerez inaperçu.
Provoquer une émotion rend un titre plus efficace. Par exemple, un titre comme “Pourquoi ton site web ne fonctionne pas (et comment y remédier)” pose un problème que de nombreux lecteurs peuvent rencontrer, tout en suggérant une solution dans le corps de l’article. Ce genre de titre incite à cliquer pour en savoir plus.
<aside> 💡
Poser une question dans un titre est une bonne méthode pour capter l’attention. En plus, ce type de titre est particulièrement adapté pour la recherche vocale.
</aside>
Inclure des mots-clés dans le titre pour l’optimisation SEO – sans pour autant rendre le titre trop rigide ou peu naturel.
Utiliser des chiffres et des listes pour annoncer au lecteur la valeur ajoutée qu’il va obtenir dans l’article. Les titres comme “5 astuces pour…” ou “Les 10 erreurs à éviter…”, sont particulièrement efficaces.
Captiver les lecteurs en utilisant des exemples et des métaphores
Une des meilleures façons de rédiger un bon contenu web vivant et engageant est d’utiliser des exemples concrets et des métaphores. Cela permet non seulement d’illustrer des concepts parfois complexes, mais aussi de rendre l’expérience de lecture plus agréable et mémorable.
Les exemples permettent aux lecteurs de relier leur lecture à leur propre expérience. En illustrant un point avec un exemple réel ou pratique, vous aidez votre audience à mieux comprendre et assimiler l’information.
Les métaphores ou les images permettent de simplifier des concepts complexes en les comparant à des situations ou des objets plus familiers. Par exemple, tu peux comparer la structure d’un site web à une maison : les fondations (SEO technique), les murs (contenu) et la décoration (visuels et design). Cette analogie rend tout de suite l’idée plus visuelle et compréhensible.
N’hésitez pas à impliquer vos lecteurs dans le processus en utilisant des situations qu’ils ont probablement déjà vécues. Cela aide à créer un lien avec le lecteur, car vous montrez que vous comprenez ses expériences.
5. Ajouter des médias à vos articles : images, vidéo, infographies, etc.
Dans le monde du web, où la première impression compte énormément, les images et les vidéos sont essentiels. Ils permettent de captiver l’attention, tout en enrichissant le contenu.
En 2023, 76% des marketeurs soulignent l’efficacité de la vidéo dans les campagnes marketing, et 55% avaient prévu d’augmenter leur investissement en 2023 (Source : Hubspot, 2023)
Attirer l’attention et améliorer l’esthétique
Les visuels sont souvent la première chose que les lecteurs remarquent lorsqu’ils arrivent sur une page. Une image pertinente peut immédiatement captiver l’attention des lecteurs, et les inciter à rester sur la page. Par exemple, une infographie ou un schéma explicatif peut illustrer un concept complexe que les mots seuls auraient du mal à transmettre.
Utiliser des images de qualité améliore aussi l’esthétique globale d’une page,. N’oubliez pas que les lecteurs scannent souvent les pages avant de décider s’ils vont lire un article en entier. Des visuels ou des vidéos augmentent vos chances de rétention.
Faciliter la compréhension du contenu
L’ajout d’une image, une vidéo ou d’un podcast ajoutent de la valeur au contenu. Les images peuvent illustrer des points spécifiques, rendant un concept abstrait plus tangible. Quant aux vidéos ou aux podcasts, ils peuvent expliquer une procédure, donner un exemple ou ajouter un interview pertinent.
Contribuer à votre SEO
Les médias vous permettent d’ajouter des portes d’entrée vers votre site web, que ce soit via Google Images ou Vidéo. Pour certaines requêtes, un contenu vidéo se classe parfois avant d’autres résultats.
6. Optimiser votre article pour le SEO
Passons maintenant à l’étape de l’optimisation SEO. L’objectif est de rendre votre article visible sur les moteurs de recherche. Un article de qualité, mais qui n’apparait pas dans les premiers résultats de recherche, sera invisible aux yeux de nombreux lecteurs potentiels.
Le SEO (Search Engine Optimization) est un ensemble de bonnes pratiques qui permettent de rédiger un contenu de bien positionné dans les moteurs de recherche.
Optimisations SEO on-page et structure de l’article
Rédiger un bon contenu SEO-friendly implique de bien le structurer. Google favorise les pages qui offrent une bonne expérience utilisateur (UX). Un des éléments importants est l’utilisation des balises H1, H2, H3, etc., qui aident les moteurs de recherche à comprendre la hiérarchie des différents éléments.
Le titre principal de l’article doit être en H1, les sections principales en H2, et ainsi de suite. Il est également important de mettre le mot-clé principal dans le titre H1, et de faire le apparaître naturellement tout au long du texte. L’outil YoastSEO conseille de le faire apparaître au minimum dans 0.5% du texte. Par exemple pour un texte de 1000 mots, le mot-clé principal doit apparaître au moins 5 fois.
Le mot-clé principal doit également apparaître dans d’autres endroits stratégiques de la page. On parle ici de SEO On-Page car il s’agit d’optimisations à faire sur chaque page. Entre autres, ce mot-clé doit figurer dans :
Le titre principal <H1> et le titre de la page <title> ;
L’URL de la page ;
La meta-description ;
Les inter-titres (H2, H3, …, Hn) doivent de préférence comporter le mot-clé principal ou une de ses variations ;
0,5% du contenu de la page – notamment dans l’introduction ;
La balise alt-text des images.
Amélioration du temps de chargement
Le temps de chargement d’une page est un facteur essentiel non seulement pour l’expérience utilisateur, mais aussi pour le référencement SEO. Une page qui met trop de temps à charger va décourager les lecteurs qui partiront avant même avoir lu le contenu. Cette interaction est un signal négatif pris en compte par Google.
Statistiquement, si une page met plus de 3 secondes à charger, cela se traduit par un taux de rebond élevé, ce qui peut nuire à votre classement SEO.
La plupart des sites web affichent un taux de rebond moyen de 9 % pour les pages chargées en moins de 2 secondes. Pour des temps de chargement de page de 5 et 6 secondes, les taux sont de 38% et 46%. (Source : WPBeginner)
Un des facteurs qui impactent le plus le temps de chargement est le poids des fichiers multimédias. Il est donc essentiel de compresser les images présentes sur votre site web. Les vidéos et podcasts devraient être hébergées sur des plateformes externes.
Adaptation mobile-friendly
N’oubliez pas que la majorité des internautes utilisent leur smartphone pour naviguer sur internet. Google prend en compte l’optimisation mobile dans ses critères de classement. Assurez-vous que vos contenus soit adapté aux petits écrans.
Stratégie de liens internes et externes
Un autre pilier du SEO est le netlinking. Le fait d’ajouter des liens entre vos propres contenus, et de renvoyer vos lecteurs vers des ressources externes contribue à une meilleure expérience utilisateur (UX). De même, ils aident les moteurs de recherche à mieux comprendre la structure du site.
Le maillage interne permet de guider les utilisateurs vers d’autres de vos articles et de vos pages qui pourraient intéresser vos lecteurs. Ils aident les utilisateurs et les robots de Google à naviguer facilement sur votre site. Petit bonus : ils incitent les internautes à rester plus longtemps sur votre site, un signe positif envoyé à Google. Enfin, ils permettent de redistribuer l’autorité (ou le link juice) d’une page à une autre, participant au SEO global de votre site web. Attention cependant à ne pas trop ajouter de liens internes. Un excès pourrait être considéré comme du spam.
Les liens externes consistent à rediriger vos lecteurs vers des sites web externes. Rediriger vers un article pertinent et avec une forte autorité ne nuit pas à votre SEO. Au contraire il permet d’augmenter légèrement votre autorité.
Les backlinks sont des liens de sites externes qui pointent vers votre contenu. Lorsqu’ils émanent de sites pertinents, cela participe à améliorer votre positionnement sur internet. Plus des sites faisant autorité parlent de vous, plus vous êtes considéré comme une autorité vous-même.
Peut-on utiliser l’IA pour rédiger un bon contenu ?
L’utilisation avancée de l’intelligence artificielle (IA) dans la rédaction web révolutionne la manière dont le contenu est créé, optimisé et personnalisé. Les LLM (Large Language Modelsà tels que ChatGPT sont aujourd’hui capable de générer des texte cohérents et pertinents en quelques minutes. Pour l’utiliser moi-même dans ma rédaction web, je pense que ce sont des outils parfaits pour gagner du temps au quotidien.
84 % des spécialistes du marketing estiment que l’IA a déjà un impact significatif sur leurs stratégies SEO. (source : hubspot)
Cependant rappelez-vous que l’IA reste un outil. Un outil très performant qui peut automatiser la recherche de mots-clés, ou optimiser un texte. Cependant un outil doit nous servir et pas nous asservir. Il est nécessaire qu’un humain reste aux commandes pour vérifier la qualité produite.
Pour un contenu généré par GPT-4, même à force d’optimisation des prompts, je réécris en moyenne 80% du contenu produit.
Autre exemple : la recherche de mots-clés n’est pas toujours pertinente. En septembre 2024, j’ai utilisé un outil d’IA pour générer des idées de mot-clé autour du mot-clé central “SEO”. La plupart des mots-clés générés ont eu un rapport avec Séoul ou des célébrités dont le prénom ou le nom de famille commençait par “Seo”.
Comment rendre votre contenu visible sur internet ?
Améliorer la visibilité d’un contenu est un facteur-clé pour augmenter le trafic. Un article intéressant, utile et engageant devrait inciter les lecteurs à le partager vers leurs réseaux. Certaines stratégies peuvent vous aider.
Créez un contenu qui vaut la peine d’être partagé. Les articles utiles, amusants ou qui suscitent une émotion ont plus de chance d’être diffusés qu’un simple texte descriptif. D’autant plus s’ils contiennent une infographie ou un guide détaillée qui résout un problème spécifique.
Ajoutez des boutons de partage social à votre blog. Pour qu’un article soit partagé, il faut faciliter le plus possible le partage social. N’hésitez pas à positionner des boutons de partage vers les réseaux sociaux à des endroits stratégiques : en haut de l’article, en bas de la page, ou dans une barre latérale.
Optimisez l’article pour les réseaux sociaux, notamment en vérifiant comment il est partagé. Quelle image et quel titre apparaissent dans les réseaux sociaux ? L’image est-elle adaptée pour les réseaux sociaux.
Encouragez explicitement le partage avec un CTA (Call To Action). Cela peut paraître évident, mais beaucoup de lecteurs ne penseront pas à le partager si vous les y encouragez pas.
Proposez des incentives pour le partage, par exemple un contenu premium gratuit. Le but est de créer un sentiment de récompense chez vos lecteurs.
Pourquoi régulièrement mettre à jour votre contenu ?
Rédiger un bon contenu, c’est une chose. Mais il est tout aussi crucial de le maintenir à jour. Le web évolue rapidement, et les informations peuvent devenir obsolètes en un rien de temps. C’est pourquoi il est essentiel de le réviser régulièrement.
Un contenu trop vieux peut perdre de sa pertinence. Par exemples, les meilleures pratiques de 2018 ne seront pas toutes d’actualité en 2024. D’autant plus que Google favorise les pages mises à jour, car cela montre que le site est actif.
Comment identifier quel contenu mettre à jour ?
Tous n’a pas besoin d’être révisé en permanence. La première étape consiste à identifier les articles qui bénéficierait d’une mise à jour. En particulier, je vous conseille de cibler :
Les contenus situés entre la position 6 et la position 20, car ils ont une opportunité de se positionner plus haut en s’inspirant des premières places dans la SERP (résultats d’une page de recherche).
Les contenus dont le positionnement a chuté ;
Les contenus pour lesquels il y a des actualités ou auxquels vous pouvez relier de nouvelles requêtes
La fréquence de révision dépend de la nature de votre site web et de votre audience. Par exemple, un site d’actualités nécessitera d’être plus souvent mis à jour qu’un blog qui publie sur des sujets intemporels ou des contenus evergreen. En règle générale, un audit de contenu devrait se faire tous les 6 mois ou tous les ans, afin de vérifier quelles pages nécessites une révision. Bien évidemment, le curseur est à adapter en fonction de la popularité et de l’importance stratégique d’un article ou d’un livre blanc.
Quels éléments mettre à jour ?
Les chiffres et les informations : assurez-vous que les données et les exemples soient toujours valables ;
La lisibilité : peut-être que certaines phrases ou sous-titres peuvent être améliorés pour faciliter la lecture ;
Le SEO, de manière à suivre les mises à jour des algorithmes de Google, et les bonnes pratiques ;
Des nouveaux liens internes vers les ressources publiées depuis la dernière mise à jour.
Dans certains cas, il est préférable de supprimer ou consolider des articles qui sont devenus complètement obsolètes ou redondants. Par exemple, si vous avez plusieurs articles sur un même sujet, il peut être judicieux de les fusionner en un seul guide plus complet et à jour. Cela vous évite de diluer la valeur de votre contenu et améliore l’expérience utilisateur.
Quels outils pour mesurer le ROI de votre contenu ?
Une fois créés, et régulièrement mis à jour, l’étape suivante consiste à mesurer votre impact. Heureusement il existe de nombreux outils (gratuits ou payants) à votre disposition.
1. Google Analytics
Google Analytics est l’outil le plus accessible pour suivre vos performances. Il va vous permettre de suivre des métriques importantes comme :
Le nombre d’interaction sur vos pages ;
Le nombre de visiteurs sur vos articles ;
La durée moyenne de vos sessions.
2. Google Search Console
La Google Search Console est le deuxième outil gratuit à votre disposition. Elle permet de voir comment vos articles se comportent dans les résultats de recherche et vous donne des informations détaillées sur les requêtes de recherche qui dirigent les utilisateurs vers votre site.
La GSC permet notamment de suivre la position de vos mots clés. Vous pouvez voir quels termes de recherches mènent à votre site web, et comment vos pages se classent pour ces mots-clés. Très utile pour savoir si votre stratégie SEO porte ses fruits.
3. Les outils payants comme Ahrefs, SEMrush ou Ubersuggest
Ces outils peuvent vous donner des insihts sur la quantité de backlinks, les mots-clés pour lesquels vous êtes classé, et le trafic organique que votre contenu génère. De plus, ces outils vous aident à identifier des opportunités d’optimisation en vous montrant les performances de vos concurrents.
Equilibrez votre rédaction entre créativité et SEO
Rédiger un bon contenu web consiste à trouver l’équilibre subtil entre engagement et SEO. L’un ne fonctionnement sans l’autre. Un article captivant mais mal optimisé aura du mal à se faire remarquer sur les moteurs de recherche. Inversement, un article pensé pour les moteurs de recherche mais ennuyeux perdra en impact sur le long terme.
L’internaute se trouve au cœur de toute stratégie de contenu web. C’est à lui que vous vous adressez lorsque vous produisez des articles. Votre objectif doit être de répondre aux attentes et aux besoins de votre audience. vos ressources douvent donc être utiles, engageantes et faciles à lire, dans le but d’offrir de la valeur à votre audience cible.
L’optimisation SEO de vos contenus doit être vue comme un moyen d’amplifier sa portée. Cela signifie d’utiliser des mots-clés pertinents (sans en abuser), de bien structurer vos articles, avec des titres, des sous-titres, des visuels optimisés.
Et vous, quelles sont vos meilleures pratiques pour rédiger un contenu web performant ? Avez-vous déjà essayé certaines de ces techniques ? Partagez vos astuces dans les commentaires !
Comment intégrer efficacement le SEO dans sa stratégie marketing ?
Qui dit visiteurs sur vote site internet, dit clients potentiels ! Mais avant d’arriver jusqu’à vos commerciaux, ou de remplir un panier d’achat, ils doivent d’abord vous rencontrer. Souvent, cela signifie connaître votre entreprise via ses réseaux sociaux ou son site web. Alors que les consommateurs passent de plus en plus de temps à rechercher des produits et services sur internet, intégrer efficacement le SEO dans sa stratégie marketing est essentiel pour capter leur attention et générer des leads qualifiés. Mais comment tirer pleinement parti du SEO et l’aligner avec d’autres canaux marketing ? Cet article vous guidera à travers les bonnes pratiques, les outils à utiliser et les tendances à suivre pour optimiser votre référencement naturel et en faire un levier de croissance durable.
Qu’est-ce que le SEO et pourquoi est-il important dans sa stratégie marketing ?
Le SEO (Search Engine Optimization) regroupe les techniques permettant d’obtenir un meilleur positionnement sur Google, et ainsi attirer plus de visiteurs sur un site web. En créant du contenu optimisé qui répond aux recherches des internautes, l’entreprise capte leur attention sans utiliser de publicités intrusives, offrant une réponse à leurs besoins au moment opportun. De ce fait, le référencement naturel s’inscrit parfaitement dans une stratégie d’inbound marketing.
Une stratégie de content marketing optimisée pour le SEO propose à vos clients potentiels du contenu qui répond précisément à leurs recherches. En optimisant les pages pour des mots-clés pertinents, vous devenez une source fiable dans votre domaine d’activité, et attirez un public déjà intéressé par ce que vous proposez.
Un bon positionnement dans les moteurs de recherche améliore aussi votre image de marque. Et nous avons tous tendance à plus faire confiance à une entreprise qu’on connait déjà.
Comprendre le fonctionnement de Google
Google représente 91% du marché des moteurs de recherche en France. Mal positionner votre site internet, c’est vous priver du trafic de centaines d’internautes à que votre offre pourrait séduire. C’est pourquoi la majorité des conseils listés dans cet article concerneront majoritairement le géant américain.
Pour bien intégrer le SEO dans sa stratégie marketing, vous devez comprendre le fonctionnement des moteurs de recherche :
Comment sont indexés et classés les nouveaux contenus ?
Comment aligner ses contenus sur les intentions de recherche des utilisateurs ?
Quels sont les critères de classement à travailler pour bien positionner ses contenus web ?
Le référencement web fonctionne comme le classement d’une bibliothèque géante
Imaginez l’ensemble des sites internet et de leurs contenus comme une immense médiathèque. Tous les jours, les bibliothécaires vérifient de quels contenus ils disposent, et les classent par catégories. C’est le travail que font les robots de Google, aussi appelés “spider” ou “crawler”. Si le contenu est de qualité, il sera mis dans les étagères de notre médiathèque. On parle alors d’indexation.
Ensuite, imaginez que vous arrivez à l’accueil, et que vous demandez par exemple un roman de science-fiction. En fonction de la précision de votre recherche (et de ce que le bibliothécaire sait de vous), ce dernier vous proposera plusieurs œuvres pertinentes. Ce procédé est le même lorsque vous effectuez une recherche sur Google.
Bien comprendre les internautes pour mieux les séduire
La pertinence du contenu affiché aux utilisateurs va dépendre en premier lieu de leur recherche sur Google. En SEO, lorsqu’un internaute entre une requête (Search Intent en anglais), il a un objectif bien précis. C’est pourquoi les moteurs de recherche classent les intentions de recherche en 4 catégories :
Intention informationnelle : il veut des information sur un sujet, un produit, un service, etc. Exemple, il tape « comment fonctionne le référencement naturel » pour en apprendre davantage sur le SEO.
Intention navigationnelle : il veut accéder à un site web, ou une page spécifique (mais ne connait pas l’URL par cœur). Exemple : il recherche « site Amazon France » pour se rendre directement sur la page d’accueil d’Amazon sans saisir l’URL.
Intention commerciale : il a un objectif d’achat à courte échéance, et souhaite comparer des solutions ou obtenir des avis clients. Exemple : il tape « comparatif smartphones 2024 » pour voir différentes options et lire des avis avant de se décider.
Intention transactionnelle : ça y est, il veut passer à l’action ! Attention l’internaute ne veut pas nécessairement faire chauffer sa carte bleue. Par exemple il peut souhaiter s’inscrire à un webinar ou télécharger du contenu. Exemple, il recherche « s’inscrire au webinar sur le marketing digital » pour s’inscrire à un événement en ligne ou télécharger un contenu spécifique.
En fonction des intentions de recherche pour le mot-clé visé, vous pourrez choisir quel type de contenu créer. Par exemple, un articles de blog ou un livre blanc sont tout indiqués pour une intention informationnelle, à l’inverse d’une fiche produit qui correspondra à une intention commerciale.
Ajuster le contenu aux attentes des internautes, vous leur proposez un contenu cohérent avec leur recherche. Cela favorise votre référencement et votre engagement.
Mais comment s’assurer que votre contenu se positionne en premier sur Google ?
Grâce à ses algorithmes, Google classe les pages indexées par ses crawlers et lui propose ceux qu’il juge les plus pertinents. Cela signifie que votre contenu est de qualité, et que votre site web est une source fiable d’informations.
De ce fait, on peut déterminer 4 grands critères (E-E-A-T) auquel votre contenu doit répondre pour être affiché dans les premiers résultats de recherche :
Expérience : votre contenu est-il basé sur une expérience personnelle ? Google favorise les contenus qui apportent des cas d’utilisation réels et une mise en application des connaissances ;
Expertise : votre contenu est-il approfondi ? Un contenu trop vague ou pas assez poussé perdra du terrain face à ceux de ses concurrents.
Autorité : A quel point votre site web ou votre marque est-elle connue dans votre domaine d’activité ? Êtes-vous crédible au yeux des internautes lorsque vous donnez des conseil ?
Confiance (Trust) : Les informations fournies sont elles précises, fiables et transparentes ? Votre site internet est-il sécurisé ? Son design et l’expérience utilisateur (UX) offrerte donnent-ils confiance ?
Résultat organique vs résultat sponsorisé
Une fois la recherche Google effectuée, vous arrivez sur une page de résultats (Search Engine Result Page ou SERP). Celle-ci est unique à chaque utilisateur en fonction de vos recherches précédentes et des données collectées sur vous. Cette page propose 2 types de résultats :
Les résultats sponsorisées qui prennent différents aspects selon l’intention de recherche. Ce positionnement est dédié aux entreprises qui paient pour apparaître à ces emplacements. On parle alors de SEA (Search Engine Advertizing).
Les résultats organiques qui peuvent être des résultats textuels, le Knowledge Panel, des vidéos, des articles d’actualité, des questions…
Dois-je choisir entre SEO et SEA pour mon marketing en ligne ?
Il n’est pas nécessaire de choisir entre les deux pour votre marketing en ligne, car ces deux stratégies sont en réalité complémentaires. Le SEO améliore la visibilité organique à long terme en optimisant le contenu et la structure du site, tandis que le SEA permet d’obtenir des résultats immédiats via des annonces payantes. En combinant les deux, vous maximisez votre présence sur les moteurs de recherche : le SEO renforce la crédibilité et attire un trafic durable, tandis que le SEA permet de cibler rapidement des segments spécifiques. De plus, une bonne stratégie SEO peut réduire les coûts publicitaires en augmentant le score de qualité de vos annonces, ce qui diminue le coût par clic (CPC) tout en renforçant l’efficacité globale de vos campagnes.
Les Google Ads et le SEA influencent-elles mon positionnement SEO ?
Heureusement ce n’est pas le cas. Ainsi, cela garantit aux internautes que tous les résultats naturels sont des contenus fiables, pertinents et de qualité. Si le SEA pouvait influencer directement le SEO, cela irait totalement à l’encontre du principe de fonctionnement des moteurs de recherche. Cependant, les Google Ads peuvent avoir un effet indirect sur votre positionnement. En effet, les publicités pourront attirer un trafic supplémentaire à votre site web. Ces nouveaux internautes pourront être séduits par votre marque, et consulter plusieurs de vos pages. Ces interactions sont des signaux positifs envoyés à Google. Mais au final c’est la qualité de votre site internet et de vos contenus qui améliore votre SEO, et non pas la publicité à l’origine de ce nouveau trafic.
S’il existe des résultats payants et que je n’ai pas de budget, pourquoi investir dans le SEO ?
La différence entre SEO et SEA est fondamentale. Lorsque vous achetez une annonce sur Google, vous dépensez de l’argent à chaque clic, ce qui peut représenter un budget important chaque mois. Imaginons que vous payez 3€ par clic pour 100 visiteurs au mois, cela représente 300€ par mois par page sponsorisée. Je ne suis pas sûre que vous disposiez d’un budget illimité pour votre publicité en ligne. Loin de moi l’idée de vous dire qu’il ne faut pas faire de Google Ads, au contraire. Mais est essentiel de choisir sur quels contenus vous souhaitez le faire (par exemple sur une page de vente), en sachant précisément combien de personnes vont acheter vos services et si vous êtes rentable. A l’inverse, le SEO est un effort “gratuit” (il faut tout de même payer vos rédacteurs web) qui permet d’améliorer votre référencement web sur le long terme. Un bon positionnement naturel est signe de qualité (et ça n’a pas de prix).
Définir les objectifs de sa stratégie SEO
Le SEO est un canal d’acquisition marketing comme peuvent l’être l’email marketing ou l’évènementiel. Pour qu’il soit rentable, il nécessite un investissement en temps et en ressources humaines, sans oublier le coût des différents outils SEO.
Etablissez vos objectifs
Bien se positionner sur internet c’est une chose. Mais cela représente un investissement à long terme qui peut s’avérer conséquent. La question principale qu’il faut vous poser est celle du résultat :
Alimenter votre funnel de vente ou acquérir de nouveaux clients ?
Atteindre un certain niveau de maturité chez vos prospects ?
Améliorer votre image de marque ? Votre réputation en ligne ?
Attirer de nouveaux employés ?
Etc.
Déterminer vos objectifs vous aidera à savoir quels mots-clés et quels contenus prioriser.
Choisissez les bon KPIs
Une fois que vous savez quel(s) objectif(s) vous souhaitez atteindre, il faut mesurer vos résultats. Selon vos objectifs, les Indicateurs Clé de Performance (KPI) varient :
Visibilité : position moyenne des mots-clés, volume de trafic organique ;
Engagement : taux de rebond, temps passé sur le site, nombre de pages par session ;
Conversions : taux de conversion organique, taux de clics sur les pages clés ;
Fidélisation : nombre de visiteurs récurrents, abonnements à la newsletter via des pages optimisées SEO.
Selon vos objectifs, certains KPI sont plus adaptés que d’autres. Par exemple, est-ce que vous préférez attirer un trafic plus important mais moins qualitatif, ou un trafic plus restreint mais une audience plus ciblée ? Dans un cas, vous tentez de vous positionner sur des mots-clés plus généraux, dans l’autre, vous favorisez des requêtes longue traine.
Evaluez le poids du SEO dans sa stratégie marketing globale
Vous savez quels objectifs poursuivre pour quels résultats. Mais disposez-vous du temps, des ressources humaines et du budget nécessaire ? Le SEO est un travail de longue haleine. Il faut constamment chercher quels nouveaux mots-clés sont pertinents, et remettre à jour ses anciens contenus.
En parlant de temps : avez-vous le temps d’attendre le retour sur investissement du SEO ? Bien se positionner dans les moteurs de recherche ne se fait pas en un claquement de doigt. Il faut patienter 3 mois minimum avant de voir le résultat. Pour des objectifs ambitieux, il faudra peut-être même attendre un an.
Le SEO c’est beaucoup trop lent !
Le référencement web est un travail qui se fait dans la durée. Il faut bien anticiper le temps nécessaire de voir apparaître les résultats, et ne surtout pas se décourager. Le SEO est un investissement sur le long terme. Plus tôt vous alimentez ce canal d’acquisition de manière pertinente et cohérente, plus vite vous obtiendrez des résultats. D’où la nécessité de savoir où se trouve le SEO dans sa stratégie marketing globale. Si vous souhaitez attirer rapidement une audience pour votre participation à un évènement, il vaut mieux privilégier une autre solution.
Pourquoi investir dans le SEO si mes concurrents sont là depuis longtemps ?
Avant de se lancer dans sa stratégie SEO, étudier ses concurrents est essentiel. La première étape sera de chercher sur Google vos concurrents SEO. Ce ne sont pas nécessairement les mêmes que vos concurrents physiques ! Faites une liste des mots-clés principaux qui définissent votre métier et votre domaine d’activité, et analysez les résultats de recherche :
Faites une liste des mots-clés principaux qui définissent votre métier et votre domaine d’activité, et analysez les résultats de recherche :
Combien de résultats de recherche sont-ils récupérés par Google ?
Quels types de contenu apparaissent en premier : des articles de blog, des produits, des vidéos, etc.
Quels sites sont positionnés en premier : des concurrents connus, des sites généralistes, des blogs spécialisés, etc. ?
Les premiers résultats semblent-ils cohérents avec votre recherche ?
Pour optimiser durablement votre stratégie SEO, une veille régulière est indispensable. Le paysage du référencement évolue constamment, avec des changements d’algorithmes et des concurrents qui ajustent eux aussi leurs approches. En surveillant de près les performances de vos mots-clés, le positionnement de vos concurrents et les nouvelles tendances, vous serez en mesure d’ajuster votre contenu et vos techniques d’optimisation. Cette réactivité vous permettra de rester compétitif et de continuer à capter l’attention de votre audience cible. Adaptez votre stratégie au fil du temps pour garantir une visibilité toujours accrue et pertinente.
Mettre en place un plan d’action
Comme pour tout projet, il est indispensable de cadrer votre stratégie SEO via un plan d’action clair. Ce plan d’action vous permet de savoir si vous êtes dans les temps, et de suivre votre avancée.
1. Réaliser un audit préalable de votre site web
L’audit préalable permet de savoir si votre site web applique déjà toutes les bonnes pratiques SEO (ou si un plus gros chantier est à prévoir pour votre stratégie marketing) :
Recherche de mots-clés pour savoir sur quelles requêtes sur site doit bien se positionner ;
Analyse des pages et des contenus pour savoir si elles respectent les normes techniques et sont optimisées pour les mots-clés visés ;
Valider que le site web possède un blog, pour ajouter régulièrement des contenus de qualités ;
Recenser les liens externes vers le site web et leur qualité ;
Ce pré-audit prend peu de temps, notamment si votre site internet a été créé à l’aide d’un CMS (Content Management System) tel que WordPress. Cette analyse mettra en lumière les problématiques principales, par exemple l’indexation de vos contenus.
2. Rechercher les bons mots-clés
Ce processus prend du temps, d’autant plus si votre entreprise possède plusieurs domaines d’activité. Un site web “généraliste” aura beaucoup de travail pour déterminer quels mots-clés sont les plus pertinents. Plus vous serez spécialisé, plus le champ lexical et les possibilités de mots-clés seront restreints.
En SEO on parle de stratégie longue straîne, ce qui consiste à se concentrer sur des mots-clés plus spécifiques et moins concurrentiels, souvent constitués de plusieurs termes (trois mots ou plus). Contrairement aux mots-clés génériques à fort volume de recherche, ces expressions de longue traîne attirent un trafic plus qualifié, car elles correspondent à des recherches précises. Par exemple, au lieu d’optimiser pour « chaussures », on ciblera « chaussures de course pour femmes en solde ». Cette approche permet de mieux répondre aux besoins des utilisateurs avec des intentions d’achat plus claires, tout en augmentant les chances de bien se positionner sur les moteurs de recherche malgré la concurrence.
3. Rendre votre site internet SEO Friendly
Une fois la stratégie de mots-clés en tête, il faut à la fois vérifier si votre site web a besoin de correctifs techniques (vitesse de chargement, accessibilité, version mobile, bugs, etc.), et si toutes les pages sont optimisées pour le SEO (hiérarchie des titres, images, contenus, etc.)
A cette étape, il faut approfondir l’audit préalable pour trouver les points d’amélioration. Mettre à jour un site internet prend du temps, et peut demander l’aide d’un designer et/ou d’un développeur.
Enfin, il faut anticiper la création des nouvelles pages et des nouveaux contenus, en fonction de votre stratégie de mots-clés. Plus vous aurez de contenus, plus vous aurez de portes d’entrée potentielle pour les internautes. Il faut donc prioriser quels contenus créer en premier, et anticiper le chemin que parcourront vos visiteurs dans le but de les nourrir d’information et, à terme, de les convaincre d’acheter.
Structuration des pages web pour le SEO
Pour optimiser vos pages web en SEO, il est crucial de suivre de bonnes pratiques, comme par exemple :
Hiérarchiser le contenu avec des balises de titre (H1, H2, H3, etc.) ;
Structurer vos URLs de manière claire et concise, en y intégrant le mots-clé principal ;
Relier vos différentes pages entre elles, facilitant ainsi la navigation des utilisateurs et aidant les moteurs de recherche à mieux comprendre la structure de votre site.
Expérience Utilisateur (UX) et Core Web Vitals
Les Core Web Vitals sont un ensemble de critères de performance mis en avant par Google pour évaluer l’expérience utilisateur (UX) sur un site web. Ils se concentrent sur trois aspects clés :
la vitesse de chargement ;
la réactivité (First Input Delay, ou FID) ;
la stabilité visuelle (Cumulative Layout Shift, ou CLS).
Ces indicateurs jouent désormais un rôle important dans le classement SEO, car Google valorise les sites offrant une expérience utilisateur fluide et rapide. Pour améliorer ces métriques, il existe quelques bonnes pratiques comme réduire le poids des images et des vidéos, optimiser son code et choisir un hébergement adaptée.
Une bonne expérience utilisateur incite les internautes à rester et à explorer davantage de pages. Une structure claire et un contenu facilement accessible répondent rapidement à leurs besoins, ce qui limite les départs prématurés et encourage les conversions.
4. Créer des contenus de qualité optimisés pour le SEO
Comment rédiger du contenu pertinent et optimisé ?
Pour rédiger du contenu pertinent et optimisé en SEO, il est essentiel de se concentrer sur plusieurs aspects clés :
Pour rédiger du contenu pertinent et optimisé en SEO, il est essentiel de se concentrer sur plusieurs aspects clés :
Utiliser les mots clés de manière naturelle et stratégique, sans en abuser pour éviter le “keyword stuffing” ;
Développer le champ sémantique du mot-clé en utilisant des synonymes et des termes connexes ;
Répondre directement aux questions que se posent les internautes pour gagner en pertinence ;
Privilégier une structure d’article en pyramide inversée, en allant du plus général au plus spécialisé ;
Utiliser des phrases courtes, des listes à puce et des visuels pour faciliter la lecture et l’engagement.
Un contenu pertinent et optimisé doit d’abord plaire aux utilisateurs avant d’optimiser sa lecture par les robots de Google.
Comment améliorer les contenus en ajoutant des média : images, vidéo, podcast, etc.
Ajouter des médias à vos contenus permet de l’enrichir et d’améliorer l’expérience utilisateur, ce qui envoie des signaux positifs aux moteurs de recherche. Cela permet également de prolonger le temps passé sur vos pages, ce qui va influencer votre visibilité et la performance de vos contenus dans les résultats de recherche.
Publier du bon contenu c’est bien…
Mais c’est loin d’être suffisant. Publier régulièrement de nouveaux contenus est essentiel pour maintenir ses efforts en SEO et en Content Marketing. Les moteurs de recherche préfèrent les sites qui offre des informations à jour et démontre une activité. De plus, chaque nouveau contenu est une opportunité de cibler de nouvelles requêtes. Cela incite vos visiteurs à revenir visiter vos pages, et augmente vos conversions à long terme.
5. Rechercher des liens entrants
Une fois la stratégie de mots-clés déterminées et les mises à jour techniques effectuées, il est temps d’obtenir des liens entrants. Sur internet, le nombre et la qualité de liens entrants détermine la qualité de votre contenu. Pour Google, plus on parle de vous, plus votre contenu est digne d’intérêt et fait preuve d’autorité. On parle de stratégie de netlinking.
Le netlinking consiste à obtenir des liens externes pointant vers son site web, les fameux backlinks. Différentes méthodes existents : les échanges de liens, la publication de guest posts, la soumission à des répertoires pertinents, etc.
Lorsqu’ils proviennent de sites crédibles et bien positionnés, ils renforcent l’autorité de votre site web aux yeux de Google, et participent à un meilleur positionnement. Quelques backlinks provenant de sites influents auront plus d’impact qu’une multitude de liens de sites de faible qualité.
6. Prévoir le reporting et le suivi de vos actions SEO pour votre stratégie marketing
A présent que vous avez mis en place toutes ces actions, il faut prévoir leur suivi. Sans indicateurs clairs, vous risquez de vous y perdre ! Comment savoir si votre stratégie a eu un réel impact ? Des KPI comme le positionnement des mots-clés, le taux de conversion ou encore le trafic organique vous permettent de mesurer précisément l’impact de vos actions.
En effectuant un suivi constant, vous pourrez ajuster votre stratégie en fonction des résultats : renforcer les actions qui fonctionnent, corriger celles qui n’apportent pas les résultats escomptés, et identifier de nouvelles opportunités à exploiter. Sans ce suivi, vous risquez de passer à côté de tendances importantes ou de vous éloigner de vos objectifs initiaux.
Les cinq étapes de votre plan d’action vont vous permettre de déterminer les ressources en termes de temps, de compétences, d’outils et de financement nécessaire pour atteindre vos objectifs SEO. Cela vous donne de la visibilité sur les opportunités offertes par le SEO en tant que canal d’acquisition, et l’investissement qu’il représente. A vous maintenant de déterminer dans quelle mesure le SEO est un canal d’acquisition pertinent pour votre entreprise, et comment l’utiliser dans l’atteinte de vos objectifs marketing globaux.
Intégrer le SEO avec les autres canaux de votre stratégie marketing
Le SEO et les média sociaux
Même si les partages sur les réseaux sociaux n’influent pas directement sur votre positionnement, il améliore de manière indirecte votre visibilité sur internet. Par exemple, plus un article ou une page est partagé, plus il a de chances de générer des backlinks. De plus, le trafic en provenance des réseaux sociaux envoie des signaux positifs à Google.
De ce fait la stratégie social media vient renforcer vos efforts SEO.
Le SEO et le marketing par email
Bien que les emails eux-mêmes n’aient pas d’impact direct sur le référencement, ils jouent un rôle clé en attirant du trafic qualifié vers votre site. En envoyant des newsletters avec des liens vers du contenu optimisé, des articles de blog ou des offres spécifiques, vous incitez les abonnés à visiter et interagir avec vos pages. Cela améliore les signaux de comportement utilisateur tels que le taux de clics, le temps passé sur le site et les conversions, qui sont tous des facteurs pris en compte par les moteurs de recherche.
Inversement, un contenu bien référencer peut amener une audience pertinente à s’inscrire à votre newsletter, et faire grandir votre base client. Ainsi la stratégie d’email marketing et la stratégie SEO peuvent fonctionner main dans la main.
Le SEO et l’évènementiel
Organiser des événements, qu’ils soient en ligne (webinaires, conférences virtuelles) ou en présentiel, permet de créer des pages spécifiques. Ces pages attireront un trafic qualifié, tout en suscitant l’intérêt d’autres média qui pourront à leur tour relayer l’information et créer des backlinks.
Le SEO, le SEA et les autres plateformes de publicité en ligne
La complémentarité entre SEO et SEA se manifeste dans la manière dont l’une peut informer l’autre. Par exemple, les campagnes publicitaires peuvent fournir des données précieuses sur les mots-clés qui génèrent des conversions, que vous pouvez ensuite intégrer dans votre stratégie SEO pour optimiser le contenu et renforcer le positionnement naturel sur ces termes. De même, un bon travail de SEO peut améliorer le score de qualité de vos annonces SEA, réduisant ainsi le coût par clic (CPC) et augmentant l’efficacité de vos campagnes publicitaires.
Je vous ai donné ici l’exemple du SEA, mais cela fonctionne pour la publicité sur toutes les autres plateformes. LinkedIn, Facebook, Twitter, TikTok, etc. disposent tous de publicité payante sur leurs plateformes. Une stratégie combinée entre la publicité en ligne et le SEO permet de maximiser votre présence en ligne, d’attirer du trafic immédiat, tout en construisant votre visibilité à long terme.
3 tendances et opportunités du SEO à ne pas manquer
1. L’essor du SEO vocal
Avec la montée des assistants vocaux comme Siri, Alexa ou Google Assistant, les recherches sont de plus en plus basées sur des questions spécifiques et longues. Cela modifie la manière d’optimiser le SEO. Par exemple, il faut penser à intégrer des phrases complètes et naturelles dans votre contenu, et optimiser pour des recherches conversationnelles. De plus, ces recherches sont souvent locales, il est donc important de renforcer votre SEO local en optimisant votre fiche Google My Business.
De plus, le SEO vocal favorise les recherches locales et les réponses en position zéro, transformant la manière dont les entreprises créent du contenu. Pour rester compétitives, les marques devront anticiper cette tendance en ajustant leur stratégie SEO.
2. Le SEO local
Si cela est pertinent pour votre entreprise, il est essentiel d’optimiser se présence locale. L’utilisation de mots-clés spécifique à votre emplacement, la collecte d’avis clients et la mise à jour des fiches Google My Business est nécessaire pour optimiser sa présence locale. Il s’agit d’un indispensable pour tous les commerces physiques, car le SEO local impacte le trafic en magasin et les conversions
3. SEO et Intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle (IA) transforme le SEO en optimisant la manière dont les moteurs de recherche comprennent et classent le contenu. D’un côté elle facilite la rédaction web, et l’optimisation SEO. De l’autre, elle pose le risque de proposer des contenus trop formatés et qui perdent leur aspect “humain”. En parallèle, les outils d’IA permettent aux entreprises de mieux identifier les tendances, de personnaliser le contenu et d’optimiser les stratégies SEO de manière plus précise et rapide.
La question n’est plus de savoir si l’IA va impacter le SEO et la création de contenu. Il s’agit plutôt de savoir dans quelle mesure elle va le faire, et quelles sera la réaction de Google. L’IA doit devenir un outil complémentaire du marketer, et surtout pas une solution miracle.
Conclusion
En intégrant le SEO dans sa stratégie marketing, vous vous assurez une visibilité à long terme et un flux constant de prospects qualifiés. En combinant SEO, SEA, médias sociaux et marketing de contenu, vous créez un écosystème digital performant qui maximise votre retour sur investissement.
Gardez à l’esprit que le SEO est un travail de longue haleine. Il nécessite de la patience, mais une stratégie bien exécutée et en constante évolution garantit des résultats durables. En adoptant dès maintenant ces bonnes pratiques et en restant attentif aux nouvelles tendances, vous pourrez maintenir votre positionnement en tête des résultats de recherche. Le succès de votre stratégie SEO dépend de sa cohérence et de son intégration dans l’ensemble de vos efforts marketing. Alors, êtes-vous prêt à investir dans l’avenir de votre entreprise avec une stratégie SEO solide ?
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