SEO (Search Engine Optimization) : Tout savoir sur le référencement naturel

SEO (Search Engine Optimization) : Tout savoir sur le référencement naturel

Plus de 80% des internautes ne vont pas plus loin que la première page de résultats. Chaque jour, les moteurs de recherche analysent des milliers de pages pour déterminer lesquelles méritent d’apparaître en premier. Le SEO (Search Engine Optimization) joue ici un rôle essentiel pour aider les entreprises à se positionner. Problème : les règles du jeu sont en constante évolution. Il ne suffit pas de se concentrer sur une seule métrique ou un seul critère. L’ensemble de votre site doit être pensé pour plaire à la fois aux internautes et aux robots d’indexation.

Le SEO et les moteurs de recherche

Ouvrez un moteur de recherche et tapez une requête. Une page de résultats s’affiche. Vous allez cliquer sur le résultat qui vous semble le plus pertinent, tout en sachant que retourner en arrière est toujours possible. Parfois même, le résultat s’affiche avant même d’avoir à cliquer dans les résultats. Chaque jour, plus de 8,5 millions de recherches sont effectuées sur Google. Mais la majorité des internautes ignorent le fonctionnement sous-jacent des moteurs de recherche.

Composition d'une page de résultats de recherche de Google en octobre 2024
Composition d’une page de résultats de recherche de Google en octobre 2024

Se posent alors les questions suivantes :

  • Comment Google sélectionne-t-ils les résultats qu’ils affichent ?
  • Comment choisissent-ils l’ordre dans lequel apparaissent les liens cliquables ?
  • Pourquoi ces pages-là sont-elles mises en avant plutôt que la vôtre ?
  • Comment faire en sorte que Google choisisse vos contenus aux dépens de ceux des concurrents ?

Les moteurs de recherche sont des portes d’entrée privilégiées vers votre site web. Connaître leur fonctionnement est donc indispensable.

Indexation des résultats : qu’est-ce que c’est ?

Imaginez un employé dans une bibliothèque immense. A chaque instant, il va récupérer les nouveaux livres, et les ranger dans les étagères. Si vous lui posez une question, il est capable de vous référer à n’importe quel ouvrage. Les moteurs de recherche fonctionnent de manière similaire, mais à une échelle gigantesque.

Sur le web, la récupération des données des pages est fait par des crawlers (ou robots d’exploration). Ils scannent les sites web en recherche de nouveaux contenus, ou de mises à jour. Ces informations sont stockées sur les serveurs de Google, tel un catalogue géant de pages. On parle d’indexation. Ainsi, dès qu’un internaute tape une requête, le moteur de recherche va chercher les pages qu’il juge les plus pertinentes

Comment le budget de crawl de Google impacte-t-il l’indexation de vos pages ?

Tout comme notre infatigable bibliothécaire ne peut pas lire tous les livres en une journée, les crawlers de Google ont un budget limité. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas explorer toutes les pages de tous les sites chaque jour. Ce budget représente le nombre de pages que Google est prêt à explorer sur votre site dans un laps de temps donné. Si certaines pages ne sont pas visitées fréquemment, elles peuvent mettre plus de temps à être indexées ou mises à jour dans les résultats de recherche, ce qui peut affecter négativement leur visibilité.

Pour optimiser ce budget de crawl, il est essentiel de configurer correctement votre fichier robots.txt. Ce fichier permet d’indiquer aux robots quelles pages sont les plus importantes à explorer. En les guidant efficacement, vous évitez que Google gaspille du temps et des ressources à visiter des pages non stratégiques.

Comment se se structure la page de résultats ?

Lorsque vous tapez une requête dans un moteur de recherche, l’algorithme va analyser les mots-clés et fouiller dans son index pour trouver les contenus les plus pertinents. La Search Engine Result Page (SERP) affiche l’ensemble de ces résultats.

Saviez-vous que cette fameuse SERP était personnalisée pour chaque utilisateur ? Elle présente en général :

  • Plusieurs résultats sponsorisés ;
  • 10 résultats organiques ;
  • Parfois une réponse en position zéro ;
  • Des résultats enrichis par Google comme les autres questions ou ****les recherches associées.

Qu’est-ce qui décide de votre positionnement dans la SERP ?

Le fonctionnement exact des algorithmes qui déterminent le positionnement des pages dans les résultats de recherche reste un secret bien gardé de Google. S’il était connu dans ses moindres détails, tout le monde pourrait se hisser dans le Top 3, ce qui rendrait inutile tout classement.

Cela dit, Google fournit des guidelines (ou bonnes pratiques) qui donnent des conseils sur :

  • la qualité des contenus ;
  • l’utilisation de mots-clés pertinents ;
  • le netlinking ;
  • l’amélioration de l’expérience utilisateur (UX) ;
  • Etc.

Cependant, malgré les Google Leaks, l’algorithme reste opaque. Cela pousse les experts SEO à analyser constamment les changements. Et vu le nombre constants d’évolutions de l’algorithme, difficile d’avoir les réponses qu’on veut.

5 étapes du crawl à l’indexation

  1. L’exploration (crawl) : les robots découvrent de nouvelles pages ou des mises à jour ;
  2. Mise en cache : le moteur de recherche stocke une version du jour J sur ses serveurs, et ne la changera pas avant le prochain crawl. D’où un temps pour mettre à jour certaines de vos modifications.
  3. L’indexation : Google ajoute le contenu à son index.
  4. Le positionnement : le moteur de recherche fixe un positionnement initial. Par la suite, l’algorithme affine sa décision en tenant compte de vos performances et de vos mise à jour.
  5. L’affichage dans la SERP : Google affiche une page dédiée à chaque requête utilisateur. Il ne propose que les contenus qu’il a préalablement indexés.

Le SEO concerne majoritairement Google

Google est premier… mais pas dans tous les pays

Dans de nombreux pays, les moteurs de recherche se divisent entre Google et les autres. C’est notamment le cas en France où Google concentre plus de 90% de parts de marché. Mais en Chine ou en Russie, d’autres moteurs de recherche prennent le dessus, respectivement Baidu et Yandex.

Il s’agit bien entendu de cas exceptionnels. Cela reste important à prendre en compte si l’on travaille à l’internationale.

L’histoire de Google en quelques dates

Au milieu des années 1990, deux étudiants de l’université Stanford, Larry Page et Sergey Brin créent un moteur de recherche : Google. Sa particularité : l’algorithme de classement, qui s’appuie sur un score de qualité : le PageRank. Celui-ci évalue la probabilité qu’une page donnée soit consultée par un internaute lors de sa navigation, notamment via la quantité et la qualité des liens entrants et sortants.

En 1998, ils déposent le nom “Google”. La plateforme au design est alors très populaire, car elle est pertinente dans son choix de résultats proposés à l’internaute. La diversité des facteurs de classement affine la justesse des résultats, tout en limitant les manipulations de l’algorithme.

En 2004, Google traite plus de 200 signaux pour classer ses pages. Et ce n’est que le début des mises à jour. Ces évolutions permettent au moteur de lutter contre les pratiques abusives (aussi appelées black hat SEO). Certaines mises à jour de l’algorithme sont plus profondes que d’autres (on parle généralement de Core Update). Leur objectif : maximiser la satisfaction des utilisateurs de Google, mais bien évidemment les retenir le plus longtemps sur la plateforme.

L’histoire du SEO en quelques mots

Le SEO nait vers la fin des années 1990, alors que les responsables de sites web ont cherché des moyens d’améliorer la visibilité de leurs pages sur les premiers moteurs de recherche. À cette époque, tout repose principalement sur les informations fournies par les webmasters eux-mêmes : les mots-clés présents dans le contenu, les métadonnées, et les liens.

Le référencement naturel était encore à ses débuts, et l’optimisation se limitait souvent à intégrer le mot-clé de la requête dans la page. Très vite, les créateurs de sites ont compris l’intérêt de ces pratiques pour gagner en visibilité et augmenter le trafic organique.

Nombre de techniques utilisées à l’époque sont considérées aujourd’hui comme de mauvaises pratiques ou du black hat SEO. Bien qu’efficaces à court terme, ces stratégies de référencement ont créé une baisse de la pertinence des résultats présentés aux utilisateurs. Face à ces abus, Google a rapidement amélioré son algorithme pour pénaliser ces pratiques et favoriser un SEO plus éthiques.

Au fil du temps, le SEO a évolué pour intégrer non seulement la sémantique, mais aussi la qualité du contenu, la popularité des pages (backlinks), et l’expérience utilisateur – des piliers qui continuent de définir cette discipline aujourd’hui.

Dates principales du SEO :

  • 6 août 1991 : Publication du premier site internet, qui présente le projet World Wide Web ;
  • 1994-1995 : Lancement des premiers moteurs de recherche comme Yahoo !, AltaVista, Excite, ou encore Lycos ;
  • 1995 : Naissance de l’expression Search Engine Optimization (SEO) ;
  • 1996 : Création de Backrub, l’ancêtre de Google, par Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants de Stanford ;
  • 1998 : Lancement de Google et de MSN Search ;
  • 1999 : Première conférence liée au marketing en ligne, la Search Engine Strategies ;
  • 2000 : Google devient le plus gros acteur du marché car Yahoo ! lui confie la gestion de ses SERP.
  • 2003 : les Google Adwords (lancés en 2000) sont complétés par la plateforme Google AdSense ;
  • 2004 : Google améliore la pertinence géographique de son moteur de recherche.
  • 2005 : Création de l’attribut de lien “nofollow”, dans le but de lutter contre les liens toxiques.
  • 2006 : Lancement de Google Analytics et de la Search Console. Google rachète YouTube. La même année les sites web se mettent à utiliser les Sitemaps.XML pour lister les url indexables ;
  • 2009 : Microsoft Live Search devient Bing ;
  • 2011 : Introduction du balisage Schema, pour inclure des données structurées dans les SERP.
  • 2012 : Lancement du Knowledge Graph de Google, qui ajoute des informations à la SERP.
  • 2015 : Google annonce la mise à jour Mobile-Friendly pour valoriser les sites adaptés aux smartphones. La même année, l’algorithme RankBrain appuie les résultats des SERP sur le machine learning.
  • 2018 : Avec le Mobile First Index, Google crawle en priorité les sites web sous format mobile.
  • 2019 : la mise à jour BERT poursuit son travail de compréhension de l’intention de recherche via le machine learning*.***
  • 2021 : la mise à jour Local Search combine différents critères pour améliorer le SEO local.
  • 2022 : la mise à jour Helpful Content met l’accent sur les critères EEAT.

Qu’est-ce que le SEO ?

SEO est l’acronyme anglais pour Search Engine Optimization, soit l’optimisation pour les moteurs de recherche. Le SEO rassemble l’ensemble des techniques pour qu’une page soit bien positionnée dans les résultats de recherche. Plus celle-ci est visible dans la SERP, plus elle est susceptible d’amener du trafic.

A quoi sert le SEO ?

Pour une entreprise cherchant à générer du trafic, les enjeux du SEO deviennent un défi essentiel. Comment réussir à rendre son contenu visible ? Comment attirer les utilisateurs vers une de vos pages quand d’autres pages similaires existent sur le même sujet ?

Fort heureusement votre site web est uniquement en concurrence avec les sites sur le même marché que vous. Le SEO permet de cibler précisément les requêtes pertinentes à votre domaine, afin d’apparaître parmi les quelques centaines ou milliers de résultats qui intéressent votre audience. Grâce à un travail d’optimisation de contenu et d’amélioration technique, le SEO aide à positionner une page web parmi les premières réponses suggérées par un moteur de recherche

Le SEO sert à :

  • Classer vos pages dans les SERP ;
  • Gagner en visibilité en obtenant de bonnes positions ;
  • Générer du trafic via les clics sur les résultats organiques ;
  • Obtenir des prospects qualifiés qui recherchent des mots-clés spécifiques ;
  • Gérer la présence de son entreprise en ligne.
Quels sont les composants principaux du SEO ?

Quels sont les composants principaux du SEO ?

1. Le contenu

En référencement naturel, le contenu est roi. C’est lui qui apporte de la valeur ajoutée à votre audience, et montre votre expertise aux robots d’exploration. Le contenu d’un site web doit être intéressant, qualitatif et pertinent

2. Les mots-clés

    Bien qu’ils aient toujours une place essentielle dans l’optimisation, leur rôle a considérablement évolué. Autrefois, il suffisait de multiplier les mots-clés dans un contenu pour améliorer son classement. Aujourd’hui, il est crucial de les sélectionner, en tenant compte non seulement de leur pertinence, mais aussi de l’intention de recherche des internautes. De plus, ces mots-clés doivent être intégrés dans des contenus de qualité, qui apportent une réelle valeur ajoutée.

    3. Les critères on-page

    Les facteurs de référencement on-page concernent directement la structure et le contenu du site à optimiser. Il s’agit principalement de critères techniques, tels que l’arborescence du site, la facilité de navigation, et la manière dont l’information est présentée. Ces éléments jouent un rôle crucial pour faciliter le crawl et l’indexation.

    4. Les critères off-page

    Les critères off-page influencent le référencement. Par exemple, le netlinking, consiste à obtenir des liens entrants provenant de sites à forte autorité. Les pages recevant des liens de sites influents bénéficient ainsi d’une plus grande popularité et, par conséquent, d’un meilleur classement.

    5. L’autorité

    Celle-ci repose sur un mélange de fiabilité, de qualité du contenu, et de pertinence. Comme les utilisateurs recherchent des garanties avant de laisser leurs données ou de réaliser des transactions en ligne, cette notion d’autorité est devenue un critère central pour les moteurs de recherche.

    6. Le référencement local

    Le SEO local a pris une importance croissante ces dernières années, notamment avec l’augmentation des recherches liées aux commerçants et entreprises locales, qu’il s’agisse de trouver des informations sur des boutiques à proximité, des horaires d’ouverture, ou des services dans une zone géographique précise.

    7. Le trafic

    Le volume de visiteurs est directement lié au classement du lien dans les résultats de recherche, les premières positions captant le plus de clics. Toutefois, le SEO prend aussi en compte la qualité de l’expérience utilisateur et les taux de conversion, donnant naissance au SXO (Search eXperience Optimization), une discipline qui combine référencement, expérience, et conversion pour maximiser l’efficacité des stratégies marketing.

    8. L’expérience utilisateur

    Pour les internautes, un site web est perçu comme un tout cohérent. Ils ne sont pas de distinction entre la qualité des contenus et les performances techniques, mais attendent une expérience fluide et sans accroc. Les moteurs de recherche en tiennent compte en évaluant des critères tels que la vitesse de chargement, l’ergonomie, et l’affichage mobile, qui sont devenus des aspects fondamentaux pour un bon référencement.

    La page de résultats est plus complexe qu’il n’y parait

    Tout comme je l’ai expliqué plus tôt, la SERP contient à la fois :

    • Des résultats organiques ;
    • Des résultats sponsorisés ;
    • Des informations supplémentaires générées par Google : la position zero et les recherches zero-clics.

    La plupart du temps, les internautes ont tendance à éviter les liens payants, et se concentrent sur les trois premiers résultats affichés. Dans l’ensemble, plus de 85% des clics se concentrent sur la première page de résultats. D’après une étude FistPageSage, les trois premiers résultats de recherche organiques reçoivent plus des deux tiers (68,7 %) de tous les clics en 2024.

    Qu’est-ce que la position zéro et la recherche zero-clics ?

    La position zero ou recherche zero-clic (zero-click search) sont des résultats générés directement par Google. Ils apparaissent en dehors des résultats organiques et sponsorisés. Elles offrent aux internautes des réponses instantanées et en réduisent le besoin de visiter des sites web.

    Les résultats en position zéro sont par exemple :

    • Les extraits optimisés (snippets) qui apparaissent souvent en haut des résultats de recherche et fournissent des réponses directes aux utilisateurs.
    • Les panneaux de connaissance (knowledge panel) qui apparaissent sur le côté de la SERP pour donner des informations détaillées sur des concepts, des organisations, des personnes, des lieux, etc.

    D’autres recherches zero-clic peuvent concerner les résultats enrichis par des données structurées, ou encore la recherche vocale.

    Un bon positionnement ne garantit pas un clic vers votre site web

    Gardez à l’esprit qu’une position dans les 3 premiers résultats de la SERP n’est pas synonyme de clic. En effet, Google tend à se transformer en moteur de réponses. C’est à dire qu’il propose de plus en plus de réponses directes aux internautes. Ces recherches “zero clic” deviennent un enjeu fort de visibilité de votre entreprise, à défaut de pouvoir se tranformer en trafic pour votre site. Une étude menée par SEMrush indique que le taux de recherches “zéro clic” atteint 25,6 % sur desktop et 17,3 % sur mobile.

    C’est un enjeu d’autant plus fort depuis 2024, avec l’émergence des AI overviews. Cette technologie fournit des résumés générés par l’IA en haut de la SERP. Ainsi les utilisateurs peuvent avoir directement leur réponse, et ne cliqueront pas sur les liens. D’un côté cela peut être positif pour obtenir directement des informations sur un produit ou des avis client. De l’autre, c’est une mauvaise nouvelle en termes de positionnement.

    Les mises à jour de Google peuvent affecter votre site web

    Google se met à jour régulièrement pour garantir la qualité des résultats affichés dans les SERP. Ces modifications de l’algorithme peuvent vous affecter :

    • Les critères de classement : s’ils sont pris en compte ou non, à quel point, etc.
    • Les critères relatifs au contenu, pour qu’ils soient plus pertinents, plus originaux et plus qualitatifs.
    • Les critères relatifs aux liens internes et externes
    • Les critères relatifs à l’expérience utilisateur
    • Les critères relatifs aux exigences de sécurité.

    L’évolution de l’algorithme affectent beaucoup les pratiques du référencement. Plus Google évolue, plus les leviers de référencement doivent s’adapter.

    Quel est l’impact de l’intelligence artificielle sur le SEO ?

    Les fondamentaux du SEO sont longtemps resté stables, malgré l’arrivée des smartphones et l’échec de la recherche vocale. En revanche, l’intelligence artificielle (IA), marque un véritable tournant. Cette technologie pourrait transformer en profondeur la manière dont les moteurs de recherche affichent leurs résultats.

    Les grandes entreprises, notamment les GAFAM, investissent depuis longtemps dans l’IA. Mais le lancement de ChatGPT en ovembre 2022 par OpenAI a provoqué une véritable révolution. Ce chatbot, basé sur un modèle de langage avancé (LLM), a incité Microsoft et Google à accélérer l’intégration de l’IA dans Bing et Google. Les intégrations sont toujours en cours d’expérimentation. Certaines sont en beta-tests dans certains pays spécifiques. D’autres ne peuvent pas être intégré immédiatement en Europe du fait des réglementations RGPD.

    L’IA promet de personnaliser davantage les résultats de recherche, en les adaptant de manière plus précise aux besoins spécifiques de chaque utilisateur.

    Pour les spécialistes du SEO, elle offre également de nouvelles opportunités :

    • l’analyse prédictive ;
    • la création de contenu optimisé ;
    • l’automatisation de certaines tâches techniques ;
    • Etc.

    Toutefois, l’automatisation de la création de contenu est à la fois source de grandes attentes et de craintes dans la communauté SEO. Si l’IA est capable de générer du texte de qualité, Google a clairement indiqué qu’il pénalisera les sites qui abuseraient de contenu entièrement automatisé.

    En somme, l’IA doit être vue comme un outil complémentaire, permettant d’améliorer la pertinence et la qualité des pages, mais elle ne doit pas être considérée comme une solution miracle.

    Comment optimiser un contenu web pour le SEO ?

    La création de contenu est bien souvent au centre de toute stratégie de marketing digital. Au fur et à mesure des évolutions de l’algorithme, les contenus de qualité ont gagné en importance. Pour positionner des pages sur Google, vous devez fournir à vos visiteurs des contenus :

    • Qualitatifs : contenu intéressant qui apporte de la valeur ajoutée sur un site web avec un bon UX ;
    • Pertinents : contenu qui répond aux problématiques des visiteurs.

    Mais rédiger un bon contenu ne suffit pas. Atteindre les premiers résultats de la SERP implique de connaître le fonctionnement de l’algorithme, de répondre aux intentions de recherche et d’appliquer les bonnes pratiques de Google en matière de référencement web.

    5 raisons de créer du contenu pour le web

    1. Améliorer le positionnement de votre site et gagner des places dans les SERP ;
    2. Augmenter sa popularité en générant des backlinks ;
    3. Eduquer votre audience et la faire progresser dans son parcours d’achat ;
    4. Générer de l’engagement et des leads ;
    5. Démontrer votre expertise et donner confiance à votre cible.

    4 conseils pour rédiger un contenu optimisé pour le SEO

    1. Ecrire pour les internautes avant tout : votre audience constitue votre cible prioritaire. Avant de créer un contenu, vous devez vous mettre à la place de votre lecteur. Quelle est sa problématique, et comment pouvez-vous y répondre ? Faites attention à inclure les mots-clés pertinents de manière naturelle.
    2. Adopter un style rédactionnel adapté au web : un contenu numérique est différent d’un contenu papier. Un internaute aura plutôt tendance à scanner le texte d’une page plutôt que de tout lire (on parle de structure en F ou de pyramide inversée selon les cas). Il est donc essentiel de bien hiérarchiser les informations pour attirer l’attention sur les informations principales. N’hésitez pas à aérer vos textes et à éviter le vocabulaire trop complexe pour rendre vos contenus digestes et faciles à lire.
    3. Proposer un contenu pertinent et de qualité : un bon contenu web doit être unique, bien écrit, pertinent et fiable. Il doit correspondre à une intention de recherche réelle, et ne pas plagier un contenu existant.
    4. Donner confiance à votre audience : votre site doit pouvoir fournir des informations à propos de votre entreprise (ou marque). Par exemple il doit contenir des mentions légales et des conditions générales de vente. Il est essentiel de rassurer vos futurs clients.
    Rédaction web SEO

    Quels sont les différents types de contenu web ?

    Sur internet, un contenu désigne la page web (au sens large) et ce qu’elle contient. Un contenu de bonne qualité doit être aussi qualitatif et pertinent que possible. Les options de contenu sont donc vastes en fonction de la nature de votre business. Voici un aperçu (non-exhaustif) des différents types de contenus que vous pourrez créer.

    Les pages “statiques”

    Ce sont les pages dont le contenu variera peu, et seront rarement soumises aux nouveautés et tendances de votre secteur. Ce sont par exemple :

    • La page d’accueil (homepage) ;
    • La page “contact” ;
    • La page “à propos” ;
    • Etc.

    Ces pages ont du contenu “froid”, qui reste fixe pendant une longue période. Elles sont généralement accessibles en un clic depuis le menu de navigation. Bien construites, elles sont essentielles à votre référencement et à la conversion des internautes.

    Les contenus informatifs

    Ces contenus apportent des informations à vos prospects. Dans l’idéal, elles tiennent compte de votre parcours client, afin de répondre aux différentes problématiques. Par exemple :

    • Les actualités (contenus chauds pour votre entreprise);
    • Les articles de blog (contenus plus froids) ;
    • Les dossiers de fond ;
    • Les livres blancs (et autres déclinaisons sous forme de ressource téléchargeable ou non) ;
    • Les guides ;
    • Les comparateurs ;
    • Les interviews d’expert ;
    • Etc.

    Ces pages correspondent à des intentions de recherche informationnelles. Elles ont pour objectif d’augmenter votre visibilité, de démontrer votre expertise, d’inciter l’interaction (si partagé sur les réseaux sociaux), ou d’amener à la conversion (comparateur, guide d’achat…).

    Les contenus pédagogiques

    Ces contenus vont plus loin que les contenus informatifs en termes de valeur ajoutée. On peut citer :

    • Les tutoriels ;
    • Les webinaires ou conférences ;
    • Les formations ;
    • Les études de marché ;
    • Les infographies ;
    • etc.

    Les contenus divertissants

    Ce type de contenu s’inscrit plutôt dans une volonté de faire connaître votre marque. Ils permettent d’attirer l’attention sur votre entreprise et de faire grossir votre communauté. On trouve plutôt ces contenus sur les réseaux sociaux. Il s’agit essentiellement de micro-contenus ou de snack content, donc des contenus rapides à consommer et qui provoquent une réaction ou une émotion.

    Les pages catégories et sous-catégories

    Ce sont les contenus les plus importants dans l’e-commerce. Pour un site de vente en ligne, ces contenus vont permettre de définir les verticales de votre entreprise. Plus on va profondément dans l’arborescence du site, plus on arrive sur des mots-clés précis qui s’adressent à la cible. Elles sont d’autant plus importantes si vous souhaitez créer contenus sous forme de cocon thématiques.

    Les landing pages (ou pages de conversion)

    Ces pages sont destinées à transformer des internautes en leads exploitables pour le service commercial. Celles-ci intègrent généralement un formulaire. L’objectif est de convaincre un futur client à rentrer ses informations personnelles en échange d’un contenu premium. Typiquement, une stratégie marketing qui peut fonctionner pour collecter de la donnée client consiste à limiter l’accès à vos contenus pédagogiques ou informationnels premium. Seules les personnes disposées à fournir leurs données peuvent y accéder. Attention cependant à bien faire cette collecte de données en respectant le cadre réglementaire mis en place par la CNIL et le RGPD.

    Les FAQ (Foires à Questions)

    Les FAQ permettent de répondre aux questions récurrentes des internautes. Vous les retrouverez souvent dans les PAA (People Also Ask) de Google. Ces pages ont un fort potentiel en termes de SEO et ont de fortes chances de bien se positionner dans une SERP.

    Evidemment, il est tout à fait possible d’inclure cette FAQ dans d’autres pages stratégiques de votre business comme une page statique ou une page catégorie.

    Les contenus multimédia : images, vidéo, podcast…

    Un contenu web n’est pas uniquement sous format texte. Les formats image, vidéo ou podcast plaisent beaucoup aux internautes, et permettent d’augmenter le taux de rétention de vos pages. Ne les oubliez pas dans votre stratégie de référencement.

    Quel type de contenu choisir pour bien apparaître dans la page de recherche ?

    1page web = 1 intention de recherche = 1 mot-clé principal = 1 type de contenu

    A chaque typologie de recherche s’associe un type de contenu :

    • Recherche informationnelle : les interviews, les témoignages, les infographies, les définitions, les tutoriels, les tops…
    • Recherche commerciale / comparative : le feedback, les comparatifs, les études de cas, les guides d’achat…
    • Recherche transactionnelle : une landing page dédiée au produit ou à la catégorie de produit, qui travaille le mot-clé principal et les mots-clés secondaires.

    Pour chaque mot-clé il est important de vérifier sur Google à quoi ressemble la SERP correspondante. Si vous n’identifiez pas correctement l’intention de recherche, votre contenu ne pourra jamais se positionner.

    Comment bien structurer vos pages HTML ?

    Vos pages web sont généralement exprimées en HTLM (HyperText Markup Language). C’est un format qui vous permet de contrôler comment une page s’affiche dans un navigateur web. Ainsi, vous mettez en forme le contenu pour les internautes, et vous facilitez le travail de crawl des robots.

    Qu’est-ce qu’une balise HTML ?

    Une balise HTML est l’élément de base qui structure une page web. Par exemple, la balise qui désigne le corps d’une page web se présente ainsi :

    <body></body>

    Entre ces deux balises, on place : le nom de l’élément et ses attributs (par exemple, « source », « nofollow », « alt »). Ces attributs, situés dans la balise d’ouverture, sont précédés du signe égal et définissent des propriétés spécifiques.

    Les balises que vous devez retenir sont :

    • la balise <title> : elle apparait sur la SERP et donne le titre de votre page. Elle joue un rôle déterminant dans votre positionnement car elle doit contenir le mot-clé principal de votre page. D’une part elle aide les crawlers à identifier et indexer le contenu de votre page. D’autre part elle incite vos lecteurs à cliquer sur votre résultat plutôt que sur un autre. On estime la longueur d’une title à 60 caractères ****(plus ou moins dépendant de la taille des lettres). Au-delà de la largeur requise, Google tronque et/ou modifie vos <title>.
    • la balise <meta description> : elle apparait sur la SERP sous la <title>. Avec l’URL et le titre de la page, elle forme ce qu’on appelle la search snippet. La meta-description n’a aucun impact direct sur le SEO de votre page. En revanche, elle renseigne les internautes sur le contenu. De cette manière elle donne une idée de la valeur ajoutée que vous allez leur apporter et les incite à cliquer. On estime la longueur d’une meta-description à 155 caractères espaces compris (120 caractères pour le mobile).
    • les balises Hn sont les titres de votre contenu. Ils permettent de le structurer pour les lecteurs et les robots. Ce sont des places stratégiques pour placer le mot-clé principal de sa page, et ses mots-clés secondaires. On peut utiliser autant de balises Hn que l’on souhaite, cependant on va généralement diviser le texte en petites parties d’environ 300 mots.
    • La balise <p> détermine les différents paragraphes du contenu.
    • Les balises <strong> et <em> permettent de mettre en exergue le contenu dans la page, à la fois pour le lecteur, et pour les robots.
    • Les balises <ul> et <ol> créent des listes à puces (chaque entrée étant encadrée par une balise <li>).

    Comment bien structurer une page HTML ?

    Chaque page web est construite autour d’un ensemble bien organisé de balises. La séquence correcte inclut les balises HTML, Head, Title, et Body, qui forment la structure de base d’une page. La section head contient des informations générales sur le document, comme les métadonnées, qui ne sont pas visibles par les utilisateurs, tandis que la section body affiche le contenu que les internautes voient et avec lequel ils interagissent.

    SEO – Choisir les bons mots-clés pour son référencement

    Les mots-clés sont essentiels à toute stratégie SEO. Ils représentent les termes que les internautes saisissent dans un moteur de recherche ou lors de requêtes vocales. Ces mots ou expressions varient en longueur et en complexité selon l’intention de recherche.

    Pour optimiser une page web, il est crucial que les mots-clés choisis correspondent aux termes recherchés par les utilisateurs. Les résultats affichés sont ceux qui contiennent les mots-clés de la requête. En ciblant les bons mots-clés, les sites peuvent répondre aux besoins spécifiques des internautes, qu’ils recherchent un produit, un service, ou des informations.

    Les différents types de mots-clés

    Les mots-clés sont classés selon plusieurs critères pour optimiser une stratégie SEO :

    • les mots-clés génériques : très reherchés mais très concurrentiels
    • les mots-clés longue traine : moins populaire mais additionnés ensemble peuvent représenter une énorme quantité de trafic
    • les mots-clés événementiels qui sont généralement liés à une actualité ou une période spécifique (noël, JO 2024, black friday…)
    • les mots-clés localisés qui ciblent une zone géographique précise
    • les mots-clés evergreen dont la tendances varie peu dans le temps.

    Chaque type de mot-clé a ses avantages et inconvénients selon les objectifs visés.

    Les mots-clés de marque

    Les mots-clés de marque (branded keyword) englobent les termes associés au nom de l’entreprise ou de la marque, Ils peuvent aussi désigner des produits ou services proposés par la marque, (par exemple l’IPhone) ou des acronymes (comme la SNCF). Plus les internautes utilisent votre nom de marque dans les recherches, plus celle-ci est potentiellement forte et connue sur son marché.

    En revanche, si vous n’êtes pas une marque très connue, une faible dépendance au nom de marque indique que les internautes vous trouvent grâce à vos prestations.

    Les mots-clés longue traine

    On désigne les mots-clés longue traine (long tail en anglais) non pas par le nombre de mots, mais par la courbe de recherches. Si on analyse l’ensemble des recherches effectuées par des internautes sur un mois, la majorité du trafic est généré par les requêtes longue traine.

    Courbe de demande de recherche : différence entre short train et longue traine

    Plus un mot-clé est générique (1 à 3 mots dans la requête), plus le volume de recherche sera important, mais plus la concurrence sera importante. Ce sont généralement des pages qui répondent à des intentions de recherche multiple. Le plus souvent, il s’agira de pages assez haut dans l’arborescence. De ce fait, le taux de conversion de ces pages est assez faible.

    Un mot-clé de longue traine est donc beaucoup plus intéressant :

    • Plus facile de se positionner, car moins recherchées par les internautes ;
    • Meilleur potentiel de conversion car le sujet est plus resserré et l’intention de recherche est spécifique ;
    • Plus grande possibilité de création de contenu : les requêtes longue traine permettent de créer de nombreuses pages, et donc de cumuler une grande quantité de trafic.

    Sémantique et intention de recherche

    Plutôt que de se limiter à analyser les mots-clés exacts tapés par l’internaute, Google cherche à comprendre l’intention derrière la requête. Cela signifie que le moteur de recherche est capable de faire remonter dans la SERP ****des pages qui ne contiennent pas forcément les termes exacts de la recherche, mais qui répondent de manière pertinente à l’intention.

    En SEO, il est donc essentiel de créer des contenus :

    • riches et qualitatifs ;
    • qui répondent aux besoins des utilisateurs,
    • et qui prennent en compte le contexte et la sémantique.

    Des mises à jour comme Hummingbird, RankBrain et BERT utilisent l’intelligence artificielle et le machine learning pour mieux comprendre les requêtes en langage naturel. Désormais, l’algorithme de Google accorde de l’importance non seulement aux mots-clés, mais aussi à leur association et à l’ordre dans lequel ils sont placés.

    A vous d’enrichir vos contenus avec un champ lexical étendu pour offrir un maximum d’informations et renforcer la pertinence de vos pages.

    Optimiser ses contenus en prenant en compte la sémantique offre 3 avantages :

    • Mieux se positionner sur les requêtes vocales, souvent formulées en langage naturel,
    • Atteindre les positions visibles comme la Position Zéro ou les People Also Ask, et d’attirer des utilisateurs plus qualifiés ;
    • Améliorer aussi les statistiques globales de votre site comme le taux de rebond ou la durée de session.

    Comment trouver les bons mots-clés ?

    La recherche de mots-clés ou l’audit sémantique d’un site web désigne le processus par lequel vous déterminez quels termes sont utilisés par les internautes sur Google pour trouver votre site.

    3 critères sont importants dans le choix de mots-clés :

    • La pertinence : la capacité de votre contenu à répondre aux besoins des internautes ;
    • Le volume : le nombre de visites potentiel que la requête va vous apporter chaque mois ;
    • La concurrence : plus le mot-clé est concurrentiel, plus il sera difficile de bien se positionner sur la SERP.
    Voici une méthode pour identifier et lister vos mots-clés pertinents :
    1. Identifiez les thèmes associés à votre activité : listez les termes associés à votre activité, vos produits/services, votre entreprise, votre marque, etc. Les thématiques sur lesquelles vous souhaitez vous positionner sont celles qui correspondent aux besoins et aux problématiques de vos audiences.
    2. Traduisez vos thèmes en mots-clés : mettez-vous à la place de votre buyer persona et demandez-vous quels termes celui-ci est susceptible de taper dans Google. N’ayez pas peur d’allonger cette liste le plus possible.
    3. Extrayez les mots-clés de vos concurrents : à l’aide d’un outil comme SEMRush, choisissez vos 4 ou 5 concurrents principaux, et ajoutez-leurs mots-clés à votre liste. C’est l’étape essentiel pour voir où se trouvent vos opportunités de contenu.
    4. Triez vos mots-clés par catégories et sous-catégories : l’idée est de partir sur la liste globale et de faire votre tri. Basez-vous sur votre expérience sur le secteur, et sur le volume de recherche des mots-clés. A vous d’organiser vos silos thématiques et vos cocons sémantiques en fonction de votre expérience sur le secteur. Dans l’idée, chacune de vos pages importantes doit avoir 1 mot-clé principal pour 1 intention de recherche. Celle-ci doit avoir un volume de recherche suffisamment intéressant, mais être accessible en termes de compétitivité
    5. Faites attention aux intentions de recherche : veillez à ce que chacun des mots-clés que vous avez sélectionné corresponde bien au type de page choisi. Par exemple, pour un article de blog, vérifiez que la SERP correspondante contienne bien des articles de blog.

    A quel moment lancer sa recherche de mots-clés ?

    Plusieurs évènements peuvent motiver la réalisation d’un audit sémantique pour votre site web :

    • Le lancement d’un site internet ;
    • La refonte d’un site web ;
    • La mise en place d’une stratégie de contenu ;
    • Un changement de stratégie global : lancement de produit, nouvelle cible, changement de nom de l’entreprise, etc.
    • Une évolution algorithmique de Google ;
    • L’apparition de nouvelles requêtes sur vos thématiques ;
    • L’arrivée d’un concurrent sur votre marché ;
    • Etc.

    Au minimum, je vous conseille de refaire un audit sémantique tous les 6 mois, ou tous les ans.

    Comment utiliser efficacement ses mots-clés en SEO ?

    Pour être utiles à votre contenu, vos mots-clés doivent être placés stratégiquement dans votre contenu. Rappelez-vous bien que généralement 1 page web = 1 intention de recherche = 1 mot-clé principal.

    Voici les emplacements stratégiques où placer votre mot-clé principal et ses variations :

    • Dans l’URL de la page ;
    • Dans le <title> et les titres Hn ;
    • Dans la meta-description, car même si cela ne participe pas directement à votre SEO, le mot-clé est souvent mis en gras par Google.
    • Dans le corps du texte avec une densité moyenne entre 0,5% et 2% – mais le plus important est qu’ils soient placé naturellement ;
    • Dans le titre, la description et l’attribut alt de vos images et de vos vidéos ;
    • Dans les ancres des liens entrants (ceux placés dans des sites tiers et qui pointent vers votre contenu) ;

    N’oubliez pas que plus votre page est située profondément dans votre arborescence, plus elle appelle des mots-clés longue traine. A l’inverse des pages statiques qui appellent des mots-clés plus génériques : homepage, page de service, page catégorie, etc.

    Comment optimiser ses contenus multimédia pour le SEO ?

    Vous avez potentiellement ajouté des contenus multimédia pour améliorer votre référencement. Cependant l’ajout d’images, de vidéos ou de podcasts implique de les optimiser aussi.

    Comment optimiser ses images pour le SEO

    • Choisissez une image de qualité (1200 pixels de large d’après Google) et privilégiez des visuels originaux (car plusieurs sites utilisent les mêmes visuels).
    • Insérez une image dans un contexte cohérent : Google va beaucoup se baser sur le contexte sémantique autour de l’image pour en analyser son contenu.
    • Ciblez un format adapté au web : la plupart des sites publie des JPEG, GIF ou PNG. Je ne saurais que vous conseiller d’utiliser le WebP qui est le format le plus léger.
    • Compressez vos images et privilégiez le lazy loading afin d’optimiser l’affichaque de la page.
    • Remplissez les attributs de votre image : titre, description, attribut alt. Utilisez vos mots-clés principaux ou secondaires pour bien vous positionner.
    • Créez un fichier sitemap dédié aux images, pour simplifier la tâche des robots d’indexation. Si vous utilisez l’extension YoastSEO, cette opération se fait automatiquement.
    • Pensez à optimiser l’image pour l’affichage mobile ;
    • Ajoutez des données structurées à vos images pour apporter des informations supplémentaires à Google. Cela améliore également vos chances d’être affiché dans les résultats enrichis de la SERP.

    Comment optimiser ses vidéos pour le SEO

    • Eviter d’héberger les vidéos directement sur WordPress et préférez les héberger sur YouTube. D’ailleurs, à l’heure actuelle, Google a plutôt tendance à mettre en avant les vidéos hébergées sur sa propre plateforme.
    • Créez un fichier sitemap dédié aux vidéos, pour simplifier la tâche des robots d’indexation.
    • Ajoutez des données structurées à vos vidéos pour apporter des informations supplémentaires à Google.

    Critères E-E-A-T de Google : en quoi sont-ils importants pour votre SEO ?

    Les critères E-E-A-T de Google (Expérience, Expertise, Autorité, et Confiance) ont été introduits pour déterminer la pertinence et la fiabilité des pages web, notamment pour les sujets sensibles comme la santé, les finances ou le droit, regroupés sous l’appellation YMYL (Your Money, Your Life). En ajoutant en 2022 le critère de l’expérience, Google valorise désormais les contenus créés par des personnes ayant une expérience directe et personnelle dans leur domaine.

    Bien que Google n’intègre pas directement un score E-E-A-T dans son algorithme de classement, ces critères influencent indirectement le ranking des pages. Produire des contenus pertinents, réguliers et optimisés contribue à une meilleure visibilité dans les résultats de recherche.

    Qu’est-ce qu’un cocon sémantique ?

    Le cocon sémantique est une notion inventée en 2004 par Laurent Bourelly. Dans le principe, il s’agit d’adresser toutes les thématiques de manière complète, en créant une page par requête. Pour qu’un cocon sémantique ait de la valeur en SEO, il doit être structuré au minimum autour de 3 niveaux de profondeur.

    Le but n’est pas uniquement de gagner des positions au niveau de la SERP. Il s’agit également de valoriser votre expertise dans votre domaine d’activité. Plus votre cocon sémantique est riche, plus vous connaissez votre domaine.

    Exemple de cocon sémantique
    Exemple de cocon sémantique

    Conclusion : le SEO, un levier indispensable pour votre marketing en ligne

    Le SEO est devenu un pilier fondamental de toute stratégie digitale réussie. Il s’agit de répondre aux besoins réels des utilisateurs, tout en respectant les bonnes pratiques imposées par les moteurs de recherche :

    • L’optimisation du contenu ;
    • La qualité de l’expérience utilisateur ;
    • La pertinence des mots-clés choisis ;
    • La popularité de votre site web.

    En investissant dans une stratégie SEO bien pensée, vous augmentez non seulement votre visibilité, mais aussi la crédibilité de votre site aux yeux de vos clients potentiels. Chaque mise à jour de l’algorithme doit être perçue comme une opportunité.

    Peaufinez vos méthodes et proposez des contenus toujours plus adaptés aux attentes de votre audience. Avec une bonne stratégie SEO, vous maximisez vos chances de toucher la bonne audience, au bon moment, et de transformer ces visiteurs en leads.